Thérapie familiale ?

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Quand j'ouvre la porte du cabinet je vois Mélissa et mes parents et puis en avançant dans la pièce je vois le thérapeute.

Il a la cinquantaine et il a surtout l'air ennuyant, mais bon soyons positif dans une heure je revois Arper !

-Bonsoir. Spencer, c'est ça ?, m'interroge-t-il.

-Oui, c'est moi.

-De quoi voulez-vous parler ce soir ? Ma mère ne le laissa pratiquement pas finir sa phrase et répondit :

-De Spencer.

-Ah, Spencer savez-vous pourquoi vous êtes ici ?

-Parce que mes parents me trouvent pas normal ces temps donc ils ont décidé de venir ici.

-Spencer ! Ma mère me reprend et je tourne la tête pour la fixer.

-Quoi ?, c'est la vérité.

-Tu sais que c'est faux dit mon père.

Je regarde mon père en rigolant.

-Monsieur le thérapeute, depuis que je rentre à vingt heures à la maison mes parents s'inquiètent pour ma santé mentale. Alors que c'était avant que je commence à sortir que j'allais mal.

-Spencer est une intello'. Mélissa se réveille enfin.

-Et alors ça ne m'empêche pas d'avoir une vie Mélissa ! Figure-toi que je sors avec quelqu'un.

-QUOI ?! Mes parents me regardent avec leurs plus gros yeux.

-J'ai 19 ans, je crois que j'ai le droit de sortir avec quelqu'un !

-Calmez-vous, monsieur et mesdames, Spencer a tout à fait le droit d'avoir quelqu'un dans sa vie, c'est normal à son âge.

-Oui, nous sommes juste très surpris, fit ma mère.

-Et qui est-ce ? Mon père me questionne en levant un sourcil bien fourni.

-Arper, dis-je sans réfléchir aux conséquences.

Quand son nom est sorti de ma bouche je me suis sentie libérée, c'est comme si on m'enlevait un poid des épaules. Je suis fière de moi, ça m'a fait tellement de bien.

-C'est... c'est.... ma mère n'arrive pas à le prononcer.

-Oui, c'est une fille.

-Bon tu l'assume ce qui est très bien Spencer, le thérapeute me félicite.

-Merci.

-Tu ne dormiras pas sous mon toit ce soir, Spencer ! Mon père se lève et part.

-Chéri, attend ! Ma mère lui court après et me lance un mauvais regard.

Mélissa se lève et les suit et moi je reste assise sans vraiment savoir quoi faire.

-Bon je crois que la séance prend fin, as-tu un endroit ou loger ?

-Oui chez ma copine, merci pour cette séance.

-C'est mon travail.

Je me lève et rejoint la porte pour aller retrouver Arper, quand je vois sa voiture mon cœur bondit, je monte dans la voiture sans un mots et je me mets à pleurer.

-Spencer ! Arper me prend dans ses bras.

-Je leur ai dit... pour nous.

-Et ils l'ont mal pris c'est ça ?

-Oui dis-je en sanglotant.

-Ça va je suis là, ne t'inquiète pas, Bébé.

La chaleur de sa poitrine me rassure et me calme, peu à peu je reprends mon souffle et Arper sèche mes larmes avec son pouce.

The evening boxerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant