Accroupie au fond du caveau tu égrènes ton être, dans mes rêves, dans mon existence
L'or aux quatres coins de mon monde me fait voir des arc-en-ciels
Et chaque couleur me rappelle un éclat du précieux trésor
Aurore d'une journée meilleure, synonyme de mort
Nymphe, nymphe, nymphe j'entonne ton nom inexistant comme à la Révolution
Ton profil hétéroclite est partout et nul part
Et je me sens d'humeur à aimer l'orange pressée d'un après-midi trop chaud
S'il ne contenait ne serait-ce qu'une once de ton arôme
"Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et qui mange
Le Sein martyrisé d'une antique catin
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange."
La Nuit où je te verrai entièrement sera d'une immense tristesse
La Fin de tourments trop longtemps dégustés, chère mélancolie