1.Louis

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Louis
Coursan
9 juin 2018

Salut !
Je me présente, je m'appelle Louis Alfonsi. Je suis de taille moyenne, j'ai des cheveux marron et des yeux verts ainsi qu'un bon cerveau. Je suis tout excité car aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres !
Aujourd'hui, j'ai quinze ans ! Je suis vraiment content ! Bien que la semaine fût rude.

En effet, le brevet du collège arrive à grands pas et les révisions des quatre dernières années n'en finissent plus. Je veux être au top, avoir la meilleure note de tout le collège et plus si j'ai de bon résultats...
Je ne vous raconte même pas le travail que j'ai fourni sur l'oral blanc de fin mai... J'avais pris le thème de l'engagement. Durant toute l'année aux travers de sorties ou d'études de cas, nous avons vu l'importance du photojournalisme et les répercussions des photos sur le monde d'aujourd'hui.

En plus du brevet, je fais du théâtre. Et ça me prend énormément de temps. Entre les répétitions et l'apprentissage du texte, je ne m'en sors plus. Je pense que l'année prochaine, au lycée, je vais arrêter le théâtre. Je pense faire un sport de combat ce qui me prendra moins de temps et me permettra de crâner sur la plage l'été.

Assez parlé de moi. Je dois vous raconter ce qui m'est arrivé ce matin. Et on peut dire que c'est assez étrange.

Flash-back
Plus tôt dans la journée

Je stress.
Je stress vraiment beaucoup. Aujourd'hui, c'est l'épreuve orale du Brevet, la vraie épreuve. La prestation que je vais donner va avoir une incidence majeure sur l'obtention d'une mention. Car, je sais que j'ai déjà mon brevet grâce au contrôle continu. On peut dire que je suis un très bon élève, mais je ne peux m'empêcher de stresser. C'est comme ça, c'est dans ma nature. Et quand je suis pas à l'aise, je bouge toujours me dandinants de gauche a droite.

Je vais passer dans quelques minutes.
En attendant dans le couloir, je révise tout mon texte comme si ma vie en dépendait, je veux a tout prix être le meilleur de tous.
Même si je fais du théâtre et que j'ai l'habitude de passer devant un public, j'ai toujours ce stress qui monte de mon ventre et s'étend dans tout mon corps. C'est vraiment horrible, je suis tout en sueur dans ma chemise à carreaux.

Ça va être à moi.

Calme toi.

Calme toi !!

Tout va bien se passer.

La porte s'ouvre et Joshua sort de la salle avec une mine désespérée.
Joshua est un bon ami qui a rejoint ma classe en cinquième. Il m'a suivi ensuite dans les autres années et on a sympathisé assez vite.

- Tu as réussi ? demandais-je.

- Bof pas terrible. J'ai bafouillé tout le long, me reprenant tout le temps. Et en plus, les examinateurs te posent de ces questions mon gars ! Je pense que je peux te dire qu'une seule chose : courage.

Il s'en va reprendre ses cours.
Ses mots résonnent encore dans ma tête...
Le stress remonte en flèche.
Une panique monumentale s'empare de moi. Impossible de bouger, je suis tétanisé.

- Est ce que Louis Alfonsi est là ?

Le professeur examinateur sort de la salle, regarde autour de lui et dit à ses collègues restés à l'intérieur :

- Il n'est pas là.

Quoi ! J'ai peut-être mal entendu, je ne sais pas !
Soit il fait une blague de très mauvais goût soit il est aveugle ! Je suis juste devant lui ! Certes je n'arrive pas a bouger mais quand même je suis visible !

Il attend quelques instants puis rentre refermant la porte derrière lui.

Une douleur intense se fait ressentir.
Je ne me sens pas bien tout.
Aidez-moi ! dis-je d'une voix faible
J'ai la tête qui tourne et je suis complètement trempé.
J'ai chaud...
Il faut que j'aille à l'infirmerie. Et sans tarder, je fais demi-tour, marchant en longeant les murs de ma main gauche vers l'infirmerie.
J'ai mal à la tête.
Je ne vois plus qu'un nuage verdâtre sur mes yeux.
Ça y est je suis devant la porte de l'infirmerie, enfin je le présume car je ne vois strictement plus rien, aveuglé par le brouillard vert qui danse devant mes yeux.
Je toque à la porte.
Aucune réponse.
Ma tête vacille. J'ai le tournis.
Il faut que je me repose. Je m'appuie de tout mon corps sur la porte de l'infirmerie pour me reposer. C'est alors que je me sens tomber en arrière, une douleur phénoménale me traverse et je perds connaissance enfermé à l'intérieur de l'infirmerie. Je viens de traverser la porte fermée à clé de l'infirmerie.


ARTEFACTS - Le Descendant D'Ernok [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant