26.Evan

28 5 0
                                    

En photo :
Le Directeur du lycée Blue

Evan
Vendredi 13 avril 2019
Blue

Je n'ose pas bouger un seul cheveux. J'essaie de camoufler mon souffle en retenant ma respiration du mieux que je le peux. J'entends mon cœur qui bat la chamade dans ma poitrine comme un tambour de galère. On est trois dans la salle commune des filles avec en face de nous, le directeur et les deux sous directeur qui parle sans nous avoir pour l'instant vu. J'attends la suite de la conversation avec impatience. Après un petit blanc dans la discussion, le directeur reprends :

D- Soyez discret, dit-il. Nous devons nous attendre à une attaque du lycée sous peu de temps si mes intuitions sont bonnes. Déployer le champ de force invisible autour du château, je veux que les défenses soient installées dans la plus grande discrétion. Je ne veux pas provoquer de panique inutile.

Y- Devons nous renvoyer les élèves chez eux ? demande M.Yavin.

D- Je... Je ne sais pas. Je ne pense pas. On aura besoin des élèves pour défendre le château. Il n'est pas raisonnable de laisser les enfants rentré chez eux. La bataille serait déjà perdue. Nous devons être sur le qui-vive, pour ne pas être surpris. Organisez des tours de gardes, des rondes. Nous ne devons pas laisser le lycée à l'abandon. Le sort du monde est en jeu.

Y- Bien. Nous mettrons les élèves dans les classes si nous sommes attaqués. Les plus forts nous aideront.

D- Vous savez ce que vous avez à faire. À demain.

Le directeur ramène M.Yavin et la sous directrice à la porte, puis rejoint le centre de la salle et s'assoit dans un fauteuil rouge qui nous tourne le dos. Mince ! Il ne sortira donc jamais. On va devoir attendre combien de temps encore... Dans tous les cas, je suis tétanisé. Je viens de recevoir trop d'informations choquante et terrifiantes d'un coup. J'ai un mauvais pressentiment. Une voix résonne dans ma tête :

Oui vous pouvez avoir peur, Evan. Si il nous arrive la même chose qu'à Yellow, on court au désastre planétaire.

Qui a parlé ?

D- Moi. Ce n'est pas très poli d'épier les conversations entre adultes.
Sortez de vos cachettes, immédiatement ! dit le Directeur avec un ton sec et autoritaire.

Aïe ! Ça va barder... François, Louis et moi sortons de nos planque et nous nous asseyons sur la banquette en face du directeur. Un silence gênant se met en place. Personne n'ose prendre la parole. Le directeur lui nous fixe de ses yeux, nous dévisageant. Après deux longues minutes, je brise le silence.

E- On est désolé, on ne voulait pas...

D- Stop ! coupa le directeur d'une voix autoritaire. Que faites vous à une heure si tardive dans une partie du château interdite aux garçons ?! J'espère qu'il est bien clair que la conversation que vous venez d'entendre doit rester secrète. La panique est désastreuse pendant un conflit. Souvenez vous en.

On acquiesce en silence.
Soudain, je sens une douce chaleur se tomber de ma tête et se reprendre dans tous mon corps. J'ai les paupières lourdes. Je ne sais pas ce qui m'arrive, c'est comme si on me faisait une anesthésie générale. Je m'affaisse sur la banquette et rejoint les bras de Morphée pour un sommeil sans rêve et involontaire.

***

Samedi 14 avril 2019
Blue

Un tunnel noir... Un tunnel sans fond.
Je marche sans m'arrêter. Ça doit bien faire au moins deux heures que je marche à espérer qu'une issue me permettra de remonter à la surface.
Je déambule dans ce long et obscur chemin, quand j'aperçois au loin un éclat de lumière. Une lueur d'espoir ! Si infime, que si je n'avais pas été habitué à l'obscurité, je ne l'aurais tout simplement pas vu. Un regain d'énergie s'empare de moi. Maintenant, je ne marche plus. Je cours comme si ma vie en dépendait. Le rayon blanc s'agrandit de mètres en mètres jusqu'à ce que j'en vois l'autre côté. J'observe mais ne vois qu'une lumière vive. Je parcours les dernières mètres et franchi la limite du tunnel.

J'ouvre les yeux, et me rend compte que tout cela n'était qu'un rêve. Comme chaque matin, je me réveil tout doucement, m'assois sur le bord de mon lit et reprend lentement mes esprits. Je remarque que Thomas et Joshua sont déjà réveillé et qui ne sont plus dans la chambre. Ils sont sûrement au petit déjeuner.

Il ne reste plus que moi, Louis et François dans la pièce. Je regarde mon réveil, il indique qu'il ne me reste plus que vingt minutes pour me préparer !
Je sors de mon lit en quatrième vitesse, me change rapidement, réveil avec difficulté mes camarades et l'ont pars prendre notre petit déjeuner.
Au menu, des croissants avec un bol de céréales flottant sur une mare de lait.

Tout d'un coup, le souvenir de la soirée me revient comme un choc.
Le lycée serait donc en danger d'après le directeur... C'est difficile à croire. Celà ne fait que quelques mois que je suis ici et au fil du temps, je me suis familiarisé avec le château, les professeurs, les élèves... Quand je regarde le réfectoire, je ne vois que des visages heureux et innocents. Ils ne sont pas du tout prêt à subir une guerre... Quant aux professeurs, le visage est grave, sans expressions joyeuses. Ils ont du être avertis dans la nuit. Pour certains des cernes marquaient leurs visages, signe du nuit de garde.

J'observe ensuite mes amis, Louis et François ont la mine sombre alors que Joshua et Thomas ainsi que Max se raconte la dernière nouvelle sur la vie du lycée. Pour eux, tout est normal. Ils n'ont pas à se préoccuper d'une quelconque attaque.

En plein milieu du repas, une voix résonne par les hauts parleurs. Je reconnais aisément la voix autoritaire du Directeur.

D- Votre attention s'il vous plaît. Je vous informe que la liaison entre le lycée et votre domicile ne sera pas disponible. Il vous est donc demandé de rester dans l'enceinte de l'établissement. Il n'y aura aucun cours pendant le weekend mais tout fonctionnera comme en pleine semaine. Vos familles ont été informée.
Merci de votre écoute.

Aussitôt le discours du Directeur terminé, des protestations fusèrent des quatres coins du réfectoire. Thomas et Joshua n'étaient pas content eux aussi.

T- C'est pas juste ! On est là depuis le début de la semaine ! Je veux rentrer chez moi !

Ce à quoi je répondis :

E- Je crois bien que tu n'as pas le choix.

Hey !
J'en aurai mis du temps pour le sortir ce chapitre mais il est là.
Peu importe le temps que ça me prendra, je finirai cette histoire.
Je suis désolé pour les fautes d'orthographe, j'essaie de les enlever mais j'en oublie.
Sinon, si vous avez aimé le chapitre, n'hésitez pas à voter pour l'histoire et à laisser un petit commentaire.
Sur ce,
Ciao !

ARTEFACTS - Le Descendant D'Ernok [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant