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Evan
Samedi 19 janvier 2019
Domicile d'Evan à Coursan

Qu'est-ce que c'est bon de manger quelque chose que l'on aime...
Un plat mijoté par sa mère avec amour.
Et oui ! Je suis rentré chez moi ! On est le weekend et l'internat n'accueille que les personnes sans foyer pendant cette période. J'ai bien cru que je n'allais pas rentrer à la maison suite aux incidents qui se sont produits avant hier mais le directeur m'a demandé de partir chez François dès l'après midi, d'y rester dormir et de ne repartir que en fin de matinée.
Je ne sais pour quelle raison mais je pense pour une histoire de sécurité peut être ?
François a été obligé d'accepter la requête du directeur de vouloir m'héberger.
J'ai aussi été surpris de la réponse positive de mes parents lorsque je leur ai demandé.

Il est donc 13h30 et commence à rassembler des affaires. Un T-shirt par ci, une brosse à dents par la...
Je prends mon sac et mes clés et part vers la maison de François qui est à quelques rues de la mienne.

Sur le chemin, je repense à ce soir où la sphère nous a explosé à la figure.
On a été mal pendant pas mal de temps, j'avais des blessures partout mais surtout à ma main et mon coude. La douleur avait été si intense sur le coup que j'ai cru que ma main s'était arrachée. Mais non ! Elle est encore là et sans aucun problème.

J'arrive enfin devant une  grosse porte de garage verte et sonne à la porte. Une minute plus tard, François m'ouvre et m'invite à rentrer. Je ne suis rentré qu'une seule fois chez lui et c'était il y a bien longtemps, un jour où l'on avait deux heures de permanence au collège.
Je traverse un garage sombre qui ressemble plus à un dépotoir qu'à un garage. Avant d'entrer dans un sorte de petit hall, j'enlève mes chaussures. François me montre les deux seules pièce du rez de chaussée étant la salle de bain et les WC.
Je monte ensuite un escalier et déboule dans une cuisine annexé à une salle à manger. Les murs sont blancs avec des meubles blanc et marron. Je regarde la pièce sans plus grand intérêt. J'aperçois qu'il a aussi une véranda ainsi qu'une cour intérieure.
François m'indique un autre escaliers que je n'avais pas remarqué lors de ma première visite. Je l'emprunte et me retrouve sur le palier de trois portes. L'une étant la chambre de ses parents, l'autre celle de son frère et la dernière la sienne. François m'invite à rentrer et à déposer mes affaires.

Sa chambre est assez petite. Elle est construite en longueur avec une armoire blanche, un bureau en chêne et un lit collé contre un mur à la tapisserie bleu. Il y a quelques tables de nuit où est posé un ventilateur. Simple et efficace mais quand même petit.
Je me demande alors où est-ce que je vais m'installer. Je fais part de ma question à François. Il me répond tout simplement qu'il montera un matelas gonflable devant le bureau et le tour est joué.
Ouais ça peut passer...

***

La journée se passa sans incidents. On a un peu joué aux jeux vidéo puis on est allé en ville s'acheter des trucs à manger (malabars, sucettes...).
On finit la journée avec un bon petit repas puis l'on regarde le dernier Avenger. Il est quand même classe Thanos...

Après le film, François monte le matelas gonflable et me passe un oreiller ainsi qu'un drap. La nuit se passe une nouvelle fois sans accroc.
Le matin se lève, j'ouvre les yeux et me redresse sur mon lit. Mon matelas s'est un peu dégonflé mais je n'en n'est pas été gêné. Je regarde autour de moi et vois le lit de François vide ainsi que la fenêtre ouverte. Je m'approche de l'ouverture pour la fermer et constate qu'il y a un rebord après la fenêtre d'au moins un mètre faisant office de balcon sans barrière qui surplombe la cour intérieure. Je me penche pour observer Coursan se réveiller petit à petit.

F- L'endroit est pas mal, n'est ce pas ?

Ho ! Il m'a fait peur !
Je vais sur le balcon pour rejoindre François et me rend compte qu'il est en train de méditer à dix centimètres au dessus du sol. Je lui demande un peu étonné :

E- Tu médite ?

F- Oui. Comme chaque matin pour être prêt pour la journée. Ça m'aide beaucoup.

E- Ça t'aide ?

F- Oui. Il y a une chose que je ne vous ait pas dit. Depuis l'âge de mes quinze ans, mon pouvoir se déchaîne en moi. Il est dangereux. C'est la raison pour laquelle j'ai été pris en premier dans le lycée bien avant vous. Le directeur m'a dit que mon pouvoir en moi était très instable, beaucoup plus que le tien. Il m'a recommandé de ne pas  laisser le pouvoir prendre le contrôle sur moi. Je dois donc être tout le temps concentré à le calmer. Il ne m'a pas dit ce que je risquais en lui laissant le contrôle. C'est pour ça que chaque matin je médite. J'ai parlé avec Jeanne qui a le même pouvoir que moi mais elle n'a pas le même problème. Je suis le seul télékinésiste à avoir un mal de crâne incessant. Le seul à avoir un pouvoir puissant mais déchaîné en moi.

E- Ça ne doit pas être facile facile...

François redescend sur le sol et se lève.

F- Non comme tu dis... On va manger un p'tit bout ?

Hey !
Waouh ! Ipso tu reprend le rythme d'un chapitre chaque jour ?
Non, je ne reprends pas ce rythme fatiguant. C'est juste que j'avais envie, c'est tout !
Dans tous les cas, j'espère que ce chapitre vous à plu. Si c'est le cas n'hésitez pas à voter et à lâcher un petit commentaire pour donner des conseils orthographiques ou méthodologiques.
Sur ce,
Ciao !

ARTEFACTS - Le Descendant D'Ernok [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant