ARTEFACTS - Le Descendant D'Ernok [En Réécriture]

22.Louis

Louis
Vendredi 18 janvier
Blue

Je suis choqué de ce que l'infirmière m'a appris. Thomas a tout simplement des ailes qui lui pousse dans le dos. Pourquoi pas après tout ! C'est un Aéris !

J'essaie d'ignorer les cris de Thomas et de ne pas regarder le sang qui sort en même temps que ses ailes. La seule vue de ce liquide rouge me fait tourner la tête, il ne faudrait pas que l'infirmière aie un patient en plus !

En voyant François se réveiller, je me dirige avec Joshua vers son lit pour qu'il nous donne des explications.
Nouvelle révélation ! Evan à le dangereux pouvoir de tout faire péter !! Youpi !! Décidément... Déjà que le feu n'était pas très sécurisant, surtout quand on dort juste au dessus de lui, maintenant qu'il se met aux boules explosives. Je suis quand même moins dangereux que lui ! C'est un danger public ce gars ! Je rigole mais en même temps je me dis que ça n'a pas dû être doux pour François et Evan de se prendre une sorte de mini grenade dans la tronche. En plus, demain matin, on rentre chez nous pour le weekend... Je ne sais pas si le proviseur accepte qu'Evan puisse rentrer chez lui... Et maintenant que j'y pense, ça va être difficile aussi pour Thomas de cacher ses ailes...

Bref !
C'est pas qui se fait tard mais je commence à avoir la dalle moi !
Je mange donc le plat du soir et une salade de fruits en compagnie de Joshua. Il me raconte la fois où il est allé à un lac à côté du lycée. Je finis mon assiette et sors de la salle à manger.

Être toujours à l'intérieur m'épuise, je décide donc d'un accord avec moi-même d'aller faire un tour dehors et d'aller voir ce fameux petit lac.

Je pousse la grande porte d'entrée et me retrouve devant le lycée. J'avance en prenant un chemin sur ma gauche qui s'enfonce dans une forêt dense et verdoyante. Il y a un petit vent froid qui rafraîchit l'atmosphère, j'aurais du prendre un gilet... En même temps, on ne va pas avoir une canicule au mois de janvier, faut pas rêver.
Je marche pendant dix bonne minutes jusqu'à apercevoir un lac d'une lueur bleutée quasi féerique entouré par la forêt qui borde le lycée.
L'endroit est magnifique, caché du reste du monde par des arbres aux feuilles vertes qui dissimule le petit étang.

Je m'approche de la berge et m'assois pour contempler le spectacle et oublier tout ce qui m'entoure. J'aime bien m'isoler un peu pour penser, pour imaginer un monde meilleur.
Le lac est ni trop grand ni trop petit.
Un imposant arbre trône fièrement au centre de l'étendue d'eau sur un petit îlot. Joshua m'a dit qu'il était interdit de poser le pied sur l'îlot. Qu'il était sacré... Qu'est-ce que l'on invente pas pour interdire quelque chose...
Le temps passe, je repense à ce qu'il m'arrive et aux choses extraordinaires qui se sont passées ces cinq derniers jours.

Et le temps avance, je me rends compte bien trop tard que la nuit à bien commencée. Me*** ! J'espère que les surveillants n'ont pas vu que je n'étais pas rentré.

Je me lève et cours jusqu'a la grande porte que j'ai emprunté tout à l'heure. Bien évidemment, elle est fermée à cette heure, il est 23h. C'est le moment de mettre en œuvre ce que l'on apprend en études des pouvoirs. Je me concentre sur mon corps et pense à ce que je veux faire. Je me sens tout bizarre, tout ramolli.

Je tente de passer à travers la porte une première fois, sans succès. Je pose mes mains une deuxième fois sur la porte et me concentre encore mais plus fortement. Cette fois ci, mes deux mains passent au travers de la grande porte. Sans perdre ma concentration, je passe mon buste puis une première jambe de l'autre côté. Il ne reste plus que mon autre jambe. Tout d'un coup, j'entends une porte qui claque. Le bruit me perturbe et je perd un très court instant ma concentration si primordiale. Une douleur intense se fait aussitôt sentir sur ma cheville qui se trouve coincée dans la porte. Je sens un morceau de bois rentrer dans la chair de ma cheville. Même pas une demi seconde après, je passe le reste de ma jambe au travers de la porte et m'écroule au sol en me tenant la jambe. Je retiens un gémissement de douleur, il ne faut pas que l'on me trouve ici.

J'ai mal à ma cheville et en même temps un peu partout dû au fait que je viens de traverser une porte de dix centimètres de large mais je trouve la force de me lever pour rejoindre ma chambre au deuxième étage.

Je marche en boitant jusqu'au premier escalier en faisant attention à tout les bruits autour de moi. Je gravi les marches de pierre et me retrouve quelques minutes plus tard devant la porte de ma chambre. Je prends mon courage à deux mains et traverse d'une traite la porte. Encore cette douleur à chaque fois que je traverse la matière ce qui me fait tituber. Quelque chose m'empêche de tomber et m'assois sur un lit. Je vois devant moi François, Evan et Joshua qui me regarde avec un œil sévère. François prend la parole en premier en chuchotant :

F- Put** Louis !! Tu étais où ?! On a flippé nous !

L- Mec, je vais tout vous expliquer, j'ai pas vu l'heure passer.

F- T'abuses. Fait gaffe la prochaine fois, tu ne t'en sortiras pas s'en te faire choper. On ne sera peut être pas là cette fois ci.

L- Comment ça vous ne serez peut être pas là ? Je ne vous ai pas vu.

F- Si Josh n'avais pas déduit que tu étais allé au lac et que je n'avais pas fait diversion pour que tu puisses rentrer sans qu'un surveillant te trouve, tu serais peut être au bureau du proviseur en ce moment.

L- Tu as fait quoi au juste ?

F- Avec l'aide d'Evan on a foutu le feu dans une classe de chimie ce qui a attiré les surveillants. On a failli se faire choper nous aussi et tout ça par ta faute.

L- Je suis désolé. Je ne voulais pa...

F- Attends tu es blessé ! T'a jambe saigne. Fait voir ça !

Je regarde ma cheville et m'aperçois que le bas de mon pantalon est taché de sang. Je soulève doucement le bas de mon jean et découvre une plaie assez dégueulasse.

F- Hou ! C'est pas beau du tout ! Tu as un morceau de bois enfoncer dans ta cheville. Je vais essayer de le retirer.

Il avance sa main et je sens quelque chose remuer dans ma plaie. Ça fait mal mais je serre les dents et attends que la douleur passe.

F- Et voilà ! Et beh dis donc c'est un sacré morceau... Evan, prend un t-shirt propre et arrête l'hémorragie.

Evan prend un maillot blanc dans une armoire et le presse sur la plaie rouge. D'ailleurs, je n'avais pas tilté mais notre chambre est comme neuve, tout est à sa place. Elle a dû être nettoyée cette journée...
Après avoir désinfecté la blessure avec un peu d'alcool à 70%, je me pose sur mon lit et m'endors instantanément, épuisé par l'effort et la blessure.

Hey !
De retour avec un nouveau chapitre "intermédiaire" où l'on voit un peu les habitudes de Louis ainsi qu'une partie de ses capacités.
Dans tous les cas, j'espère que ce chapitre vous à plu. Si c'est le cas n'hésitez pas à voter et à lâcher un petit commentaire pour donner des conseils orthographiques ou méthodologiques.
Sur ce,
Ciao !