ARTEFACTS - Le Descendant D'Ernok [En Réécriture]

32.Evan

Evan
Lundi 16 avril
Blue

Mon dieu... Quel hécatombe... Certes, nous avons tué de nombreuses ombres meurtrières mais malheureusement nous avons aussi subit des pertes énormes. Beaucoup ont succombé aux lames des ombres ou certains se sont tellement épuisés à utiliser leurs pouvoirs qu'ils sont tombé de fatigue, ne pouvant ni attaquer ni bouger. Personnellement, je fais attention à ne pas trop m'épuiser. Avec Josh ont est descendu devant le lycée pour protéger notre directeur des ombres qui voulait le tuer. Pour l'instant, il est toujours en plein combat mental contre Ilan Ernok. De la où je suis je peux voir la sueur perler sur les visages des deux mentalistes.

À coup de gerbes de flammes et de jet d'eau, on arrive tant bien que mal à repousser les ennemis. Il y a aussi François qui nous donne un coup de main. J'ai essayé de toucher Ilan Ernok mais il se cache derrière un bouclier qui contre toutes les attaques physiques. Quand je lui ai lancé des flammes, elles me sont revenue de plein fouet me brûlant un peu le visage mais sans gravité. Du coup, je laisse le Directeur attaquer seul Ilan Ernok.

Je ne sais pas où est passé Louis, je ne vois pas Thomas dans le ciel. Bref, on est trois contre dix fantômes. J'enchaine boule de feu et explosifs. J'arrive à en mettre à terre deux, je vois deux autres voler aux loin et deux autres propulsés par un violent jet d'eau. Il en reste encore quatre. Je lance trois balles explosives à la tête du premier qui en perd la tête. François prend une grosse pierre qui l'envoie sur le deuxième et Josh enlève la vie au troisième d'une immense vague d'eau. Manque plus que le dernier. Il est très rapide, plus rapide que les autres. Il s'agit sûrement d'un des huit sergent de Ilan Ernok. Et avant même que j'envoie une seule étincelle, il s'avance, dégaine son épée et embroche en un coup Joshua qui pousse un effroyable cri.

FE- NON !

Je regarde Josh mourir sous mes yeux, impuissant.
Il tombe à genoux, regardant la lame qui traverse son torse.
Josh tourne sa tête vers moi et je lis dans ses yeux toute la tristesse du monde.
Il sait qu'il ne survivra pas.
L'ombre retire la lame tâchée de sang et se tourne vers moi et François pendant que Josh tombe par terre, la vie le quittant.

Une rage profonde m'envahit, je regarde François qui est dans le même état que moi. Et dans un même élan, je m'enflame entièrement tel un brasier ravageant une forêt et je vois la terre se fissurer sous les pieds de François. Je fonce vers l'ombre lui projetant toutes les flammes de mon corps. De l'autre côté, je vois François s'envoler dans les airs suivit d'énormes rochers de la taille d'un camion. Ensemble nous nous défoulons sur celui qui venait de retirer la vie à notre meilleur ami.
Josh sera toujours dans notre coeur. L'alliance du feu et de l'esprit terrasse d'un seul coup l'ombre noire. Je sens une grande puissance longtemps enfouie faire surface. Après être atterri, François me dit :

F- Tu te souviens de la fois où je t'ai dit que je sentais quelque chose en moi et que je ne voulais pas lui laisser de place par peur pour ma vie ? Et bien je crois maintenant  qu'il faut abandonner tout contrôle.

E- Tout à fait d'accord avec toi, lui repondis-je tout en m'enflammant.

Je me tourne une dernière fois vers le corps de Joshua. Je repense à tout les moments que j'ai vécu avec lui et à tout ceux que je ne pourrais plus vivre. Cette sensation me met dans une rage folle. Furieux contre tout, je fonce vers l'intérieur du lycée pour faire le plus de dégâts. Autour de moi, il n'y a plus d'ombres. Juste des cadavres des deux camps. Ilan Ernok et le Directeur sont toujours en plein combat, je ne peux rien faire pour l'aider.

Dans le lycée, je vois encore beaucoup d'ombres au prise avec les autres élèves. Dès que je vois un ennemi, je lui fonce dessus, lui enlevant la vie comme ils ont enlevé la vie à mon ami. Mon visage cri douleur et rage. Peu importe les blessures que j'ai quand je combat, je me relève pour Josh. Les brûlures et les coupures ne m'arrête plus. Je me stopperai que quand je ne pourrais plus avancer.