3- Le feu d'artifice

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Ce soir là, Newt avait le coeur étrangement lourd dans sa cage thoracique et ses mains étaient moites et tremblantes. Cela l'empêchait entre autre de réfléchir correctement à sa situation. Il était assis sur le rebord du toit de son immeuble, les jambes pendant dans le vide. La légère brise de vent le faisait frissonner et Newt n'arrivait pas à se calmer et a retrouver ses esprits. La rage et la colère qui coulaient actuellement dans ses veines étaient toxiques pour lui et tout ceci le détruisait lentement comme un foutu feu d'artifice.

Une tonne de questions l'assaillaient de partout et il ne savait pas quoi faire pour lutter contre ce déluge. un ange se tenait sur son épaule gauche, près de son coeur. Ce dernier le soutenait et lui disait que ce n'était rien qu'une passade tandis que le diable à sa droite l'incitait à sauter et faire le grand pas vers la mort et les ténèbres.

Entre autre, Newt avait lâchait une énorme bombe à Thomas. Une putain de bombe prête à exploser avec un retardement atroce. Newt ne l'assumait pas, parce qu'après tout, ce n'était que du venin, un poison répandu et inadmissible pour certain. Du coup, le blondinet avait fui pour venir se réfugier ici, dans la nuit noire de ce quatorze juillet abandonnant le brun laissé dans le doute et la confusion. 

Il ne faisait pas réellement froid mais le blondinet était glacé et vide de toute chaleur comme si une part de lui avait disparu dans cette confrontation. Newt le regrettait, c'était indéniable. Le diable à sa droite, lui répétait en boucle les paroles de son ami et de son amour afin de l'enfoncer encore un peu plus dans cette galère et cette souffrance insaisissable.

"Newt, tu ne peux pas me dire ça enfin. C'est impossible, tu ne peux pas m'aimer alors que je suis en couple et heureux avec Térésa"

- Si, je le peux, le faisait réfléchir l'ange à sa gauche dans ses plus profondes pensées tourmentées.

"Tu es mon meilleur ami Newt, tu ne peux pas dire ça... Tu... Tu confonds les sentiments parce que tu es seul. C'est tout. Tu es rongé par la solitude."

- Non, je sais ce que c'est l'amour. Ce sont des battements de coeur incontrôlés quand je te vois. C'est également une irruption de chaleur et de frissons quand je te touche même par inadvertance. Je me brûle comme si tu étais de la lave émanant d'un volcan. Ce sont des pensées toujours tournées vers toi et c'est un sourire immense et radieux quand je te vois. C'est tout un tas de bonheur quand je suis à tes côtés. Ce sont toutes ces petites choses qui font que je suis amoureux de toi. C'est ça l'amour Thomas.

Des larmes coulaient en abondance sur ses joues. Incapable de les stopper, il rejetta sa tête en arrière et ferma les yeux essayant de savourer le vent qui carressait sa fine peau blanche. Subitement, une main chaude et accueillante se posa sur son épaule le faisant violemment sursauter. Thomas le rattrapa et le stoppa de justesse ayant peur de voir son ami tomber de cet immeuble. Sa main se posa alors sur la poitrine de Newt qui battait étrangement vite. Ce dernier en tremblant comme une feuille posa sa main glacée sur celle de son brun, l'emprisonnant pour l'empêcher de partir une nouvelle fois.

- Newt... Commença alors Thomas d'une faible voix, s'il te plaît écoute-moi.

- Non, c'est bon j'ai compris le message. Laisse-moi tranquille. Il y a bientôt le feu d'artifice. Ne viens pas me le gâcher s'il te plaît.

- Justement... Je vais te le gâcher si je pars. Tu sais très bien que je t'aime Newt.

N'étant pas très bien installé, Thomas se décala un peu sans pour autant lâcher le coeur de son blondinet. Lentement et tranquillement, il se plaça contre son dos, ne faisant alors plus qu'un avec lui. Doucement, le brun posa alors sa tête sur l'épaule droite de Newt faisant balayer au passage le démon imaginaire du blond.

- Tu ne m'aime pas comme moi je t'aime. Ça aussi, je l'ai bien compris.

- Sauf que c'est compliqué et ça, tu ne l'as pas compris Newtie.

Furieux et en colère, le dénommé Newtie se retourna vers son brun. Front contre front, leur nez se touchaient entre eux, ils se faisaient face et c'était maintenant au plus fort de réussir cette bataille de regard, cette guerre sans merci. Leurs mitraillettes étaient chargées et pleines de sens et de sous entendus cachés.

- En quoi c'est compliqué ? Tout est clair non ?

- Justement non Newtie.

Thomas restait calme et imperturbable tandis que Newt fulminait de rage à l'intérieur de son corps. Il voulait l'anéantir comme lui l'était mais surtout, le blondinet voulait goûter ses lèvres tentatrices. Celles pulpeuses et présentes juste devant lui comme un fruit interdit. La passion et le danger prenait une trop grosse part importante dans son désir. Il ne savait plus ce qu'il faisait, ni ce qu'il voulait réellement.

- Tu sais... Reprit alors calmement et posément le brun, nous ne sommes pas dans la tête des autres et nous ne connaissons pas les sentiments des gens. C'est déjà assez compliqué pour nous de savoir ce que l'on ressent réellement donc comment veux-tu faire Newt ?

- T'es vraiment un con putain ! Il y a des signes qui ne trompent pas et tu le sais. Là, je n'ai qu'une putain d'envie, c'est de sauter sur tes putains de lèvres pour que tu fermes ta putain de gueule de merde.

- Et ça, je l'ai compris. Je n'ai qu'une question Newt. C'est de l'amour que tu ressens pour moi ou un simple désir de me posséder ? Elle est là toute la différence. Et c'est justement ça qui est compliqué. Je ne veux pas gâcher ma vie et surtout notre amitié.

Le cerveau de Newt carburait en accéléré. Il ne savait pas et ne comprenait pas réellement où voulait en venir Thomas. Du moins, il avait horriblement peur de vouloir comprendre cela. Son Tommy était prêt à tout laisser tomber pour lui par amour mais était-il vraiment amoureux ? Maintenant il en avait un doute. Le brun lui embrouillait tellement l'esprit avec ses questions à la noix. Pourquoi cherchait-il à faire compliquer alors que tout était simple visiblement ?

- J'ai besoin d'une réponse Newtie... Murmura le brun rompant alors le silence pesant qui régnait jusqu'à présent, S'il te plaît, dis-moi que tu m'aimes.

- Ne sois pas trop pressé... Tu vas gâcher le feu d'artifice sinon !

- Pardon ?

Subitement le premier pétard éclata au loin derrière une rangée entière d'immeubles tous plus haut les uns que les autres. Newtie sourit, heureux et conquis tandis qu'il regardait les yeux inquiet de son compagnon. C'était le moment parfait pour dire ces trois petits mots convoités. C'était le moment parfait pour dire Je t'aime.

Il inspira un bon coup et ces trois petits mots magiques sortirent de sa bouche dans un murmure parfait. Lentement, la bouche de Thomas s'ouvrit à cause de la stupéfaction. Newt n'en pouvait plus. Dans un ultime pétard de ce quatorze juillet, il embrassa son brun avec amour, tendresse et euphorie. Il ne savait pas où cela allait les mener mais une chose était sûr, c'est que ce feu d'artifice de ce quatorze juillet ils allaient s'en rappeller toute leur vie.

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Bon je nen suis pas très fier mais bon😌 (en plus je trouve quil ressemble un peu à celui d'avant bravo l'originalité) 😂 le prochain est différent et en cours d'écriture 😊

OS [Newtmas]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant