That weird night

Chapitre 3

Je suis réveillée par des bruits provenant d'en bas. Je regarde l'heure: 9h30. À cette heure là il n'y a habituellement plus personne. Je descends sans bruit en bas m'attendant à me faire agresser par un vampire ennemi ou un truc du style. Or j'ai la surprise de voir, dans la cuisine en train de se préparer à manger, une fille.
Elle se retourne lorsque je fais malencontreusement du bruit et  arbore un large sourire en me voyant. Elle est très belle, cheveux long noir avec quelques mèches bleutées, des yeux bleus foncé et une peau aussi blanche que la mienne en revanche elle est un peu plus grande que moi.
⁃ Salut ! Tu dois être Laura, moi c'est Nia.
⁃ Enchantée Nia, répondis-je surprise par l'énergie positive qu'elle dégage.
⁃ Je suis une amie des garçons, c'est d'ailleurs moi qui ai acheté tous tes habits etc...
⁃ Oh c'était toi, dans ce cas là merci beaucoup, tout est beau et me va. Je suis surprise qu'ils me laissent voir quelqu'un.
⁃ Tu sais je pense pas que ça les arrangerais  si tu tombe en dépression et puis j'ai beaucoup insisté mais ne t'inquiète pas d'autres filles passeront sans doute. Je pense qu'ils t'ont empêché de voir du monde pour être sure que tu ne ferais pas de chose stupide. Mais sache en tous cas si tu as besoin de parler je suis là. Et puis je ne  pense pas que tu puisses avoir les mêmes conversations avec moi et avec eux.
⁃ C'est vrai, merci. Tu manges ?
⁃ Oui oui, je ne suis pas une vampire.
⁃ Enfin une personne comme moi, dis-je en rigolant, prise par la bonne humeur de Nia.
⁃ Pas vraiment. Je suis une sorcière.
Devant mon regard ébahit elle se précise:
⁃ Et oui ça existe. A peu près tout ce qui est dans les légendes existe.
⁃ Les génies ?
⁃ Non quand même pas, répond elle prise d'un fou rire.
Nous prenons le petit déjeuné et j'apprends certaines choses sur mes hôtes comme le fait qu'elle les connaît depuis longtemps ou encore qu'ils se disputent souvent être eux.
Après que nous aillons discutés tout en mangeant, elle me laisse un peu de temps pour aller m'habiller étant jusque là en pyjama. Le temps étant superbe, je m'habille légèrement.
Nous décidons d'aller nous balader dans le jardin tout en continuant à discuter.
⁃ Michael m'a dit que tu voyais les barrières c'est vrai ?
⁃ Oui  dis-je, elles sont d'un blanc transparents mais quand même visible. A quoi servent-elles ?
⁃ On va dire que ça protège le terrain. Mais elles peuvent facilement être contourner. Elle est là pour dire qu'elle est là si tu vois ce que je veux dire.
⁃ C'est toi qui l'a installée ?
⁃ C'est exact.
⁃ Mais ce n'est pas normal que je les vois ?
⁃ T'inquiète pas , me dit-elle amicalement même si je sentis instinctivement qu'elle me cachait quelque chose.
⁃ Si tu le dis, répondis-je pas convaincue.
Nous passâmes le reste de la journée à discutée et à se baigner. Telle de vieilles amies. Avant de partir, je la vis parler avec les garçons qui était arrivés de puis peu. Ils paraissaient  tous pensifs et soucieux. J'espère qu'ils ne me virent pas les observer. En voyant leur tête, j'ai décidé que dès soirs j'allais enquêter un peu plus pour savoir ce qui les inquiétait autant.
Au repas, alors que la table est silencieuse je décide de me lancer:
⁃ Qu'est ce qu'il se passe ?
⁃ Qu'entends-tu par là ? demande surpris Samuel.
⁃ Je vous ai vu avec vos têtes pensives etc...
⁃ Ce n'est pas tes affaires, intervient Luc.
⁃ Sachant que j'habite ici je pense pouvoir être au courant non ? m'exclamais-je en les regardant tous les 3.
⁃ Il est possible que nous ayons encore une fois la visite des vampires de l'autres fois, mais sans doute une visite moins courtoise, réponds Michael sous le regard accusateur de Luc.
Je reste muette n'ayant rien à répondre. Je me doutais qu'une partie de la chose était ça mais je sens toujours qu'il y a quelque chose qu'ils ne me disent pas.
Assise sur le lit, je repense à ma cheville qui c'est totalement remis en a peine 2 jours. Au moins une chose de pratique.

Alors que j'ouvre les rideaux de ma chambre après m'être habillée, je perçois de l'activité derrière la barrière qui protège le jardin. Afin de me rassurer, je me persuade que ce n'étais qu'un animal.
Je descends dans la cuisine et prépare tranquillement mon petit déjeuner. Je reste tranquille le matin sans que je re voie quelque chose à l'orée de la parcelle.