chapitre 2

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Une créature aussi magnifique que mortelle. Des écailles aussi noires que l'onyx, une taille imposante. Il devait être juste un peu plus petit qu'une camionnette. Si je me rappelle encore la taille d'une camionnette...
Il arrive que ma mémoire me fasse défaut par moment. Sachant en plus de cela que l'on utilise seulement 10 % de notre cerveau...
Je ne peux pas me rappeler de tout. Surtout que ça fait 3 mois que je n'en ai pas revu.

Je me suis d'ailleurs souvent demandé qu'est ce que l'on pourrais faire si on développé un peu plus notre cerveau... Je n'aurais sans doute jamais la chance de le demander à un chercheur un jour. Du moins, les chances sont moindres.
La douleur foudroyante de ma cuisse ne m'aide pas à marcher mais au moins elle me permet de revenir à la réalité. Une réalité perturbante mais bon... Ne dit on pas justement que rien est parfait ?

Il avait la taille d'une camionnette, des crocs de 30 centimètres, pour pouvoir fermer ça gueule, ses crocs ont été obligés de pousser de travers a l'extérieur de sa mâchoires, nous offrant une vue imprenable sur des gencives déchiquetées par les canines imposantes de l'animale. Comme un crocodile... ou un caïman je ne sais plus. Mais avec une soif de sang largement supérieur.

l'animal quadripède était aussi agile qu'un félin mais il n'était pas très rapide, en même temps, je n'aimerais pas avoir le poids de toute ses écailles sur le dos. Lorsqu'elles s'entrechoquent , au rythme d'une course effrénée,  leur tintement semblable à celui d'une cote de maille, le permet d'être avertis de la distance nous séparant. Donc très faible selon mon instinct de survie.
Lorsqu'il s'est retourné, j'ai été prise dans un dilemme : prendre mes jambes à mon cou ou m'approcher encore un peu.
Il avait des yeux sans pupilles aussi jaune que de l'or qui ne demandaient qu'à être observé avec la plus grande précision qui soit. Si on ne regardait que ça, on pourrait presque faire abstraction de son corp repoussant et de ses écailles tranchantes.

Contrairement à son corps couvert d'écailles, sa tête était couverte d'un pellage noir et soyeux. Il y avait quelque chose d'apaisant dans son regard. Durant l'espèce d'une ridicule seconde je n'aurais pas vu la différence entre le monstre d'écaille planté devant moi et un simple lapin inoffensif.

Alors comme une idiote, vu que mon cerveau à ce moment était aussi inactif et mort que mes chances de rester en vie, je me suis approchée de la bête comme je l'aurais fait avec un simple chat dans la rue. Pourtant une griffure de ce chat là ne ferait certainement pas que m'effleurer la main.

Ses écailles s'etaient légèrement soulevées au moment où je m'étais approchée, sans doute le signe de sa confusion. Il me regardait étrangement alors que moi j'étais toujours hypnotisé par son regard.

Tout peur avait disparu, je ne ressentais plus ce creux dans mon corps ni cette sensation que mon éstomac essayait de me tuer de l'intérieur avec un marteau piqueur.

Je n'avais plus envis de pleurer comme quand j'étais arrivée ici seule, perdue, en sachant que j'allais sans doute me faire dévorer par les premiers cannibales venus. Cette peur qui te prend aux tripes jusqu'à t'etoufer de l'intérieur. J'étais peut être naïve, mais j'ai tout de suite su que j'allai devoir me débrouiller seul pour survivre. Sauf à cette instant où je n'arrivais même plus à me rapeler de mon nom. Alors de mes principes encore moins.

La créature me jaugeait du regard comme si elle me demandait la permission pour me dévorer.

Il me semble que c'est justement cette sensation de vide et de bien-être léthargique qui me mit la puce à l'oreille. Au prix d'un effort surhumain je brisa le contact visuel. Toutes ces émotions disparues refirent surfasses en un instant et j'eu l'impression que la peur serait plus à même de le tuer que la créature en elle-même.
La seul chose qui me vient à l'esprit, ça a été de rester d'abord pétrifié sur place en me demandant comment j'ai fais pour ne pas mourir avant tellement j'étais idiote.

Je sentis ma réspiration s'accélérer et mes membres tremblaient.
Il me regarda à nouveau et je ne pus qu' émettre cette succession de cris qui ne demandaient qu'à sortir depuis tout à l'heure.

Ses yeux devinrent rouge sang. Il me semblait moins mignon sur le coup.
Trop occupé à me sermonner mentalement je ne pris réellement conscience de la situation qu'une seconde trop tard.

Le visage de la bête se contracta soudainement et L'adrénaline monta d'un seul coup lorsque sa gueule se retrouva à moins d'une mètre de mon corps maigre et frêle.

Je tourna les talons et je détala comme un lapin devant un chasseur ou un renard. Peut importe, dans les deux cas le lapin se fait bouffer.
J'entendis la créature s'élancer à ma poursuite. Le son métallique de ces écailles me suivait. Elle hurla de mécontentement de voir sa proie ( c'est à dire moi) s'enfuire.

Je n'ai jamais entendu un hurlement comme celui là. Ça ressemble au bruit de la craie qui grince sur un tableau, mais multiplié par 10.
C'était tellement insupportable que j'aurais pu creser un trou pour m'enfoncer la tête dedant comme une autruche ( quand je vous disais que j'étais bizarre ). Le résultat serait une insulte au régne animal.

Mes cris se mélèrent à mes pleures. Mais honnêtement je n'étais même plus sûr qu'un seul son sorte de ma gorge. Je priais toutes les divinités que je connaissais en espérant que l'une d'elle aurait pitié de moi. Je promets d'aller à la messe tout les dimanches si je sors d'ici en un seul morceau.

Sans m'en rendre compte tout de suite, mes jambes prenaient la direction par laquelle j'étais arrivée. Comment je peux retrouver mon chemin ici sachant que je me trouve actuellement dans un labyrinthe où, à chaque "carrefours" des dizaines de possibilités s'offraient à moi ?

Prise par la peur, Je ne m'étais posée cette question que bien plus tard.

C'était difficile à expliquer mais... Je me dirigeais vers l'endroit où j'étais arrivée, c'est comme si on avait placé un GPS dans ma tête.

Si ça se trouve je suis l'objet d'expériences paranormales ?! Tout s'explique ! Enfin non pas tous mais ce serait déjà plus plausible. Si c'est le cas j'aurais au moins apprécier avoir un pot de bienvenue en arrivant.

Punaise... Je suis vraiment pas normal comme fille, comment je peux faire du sarcasme alors qu'une bestiole me cours aprés pour m'arracher la peau, me déviander, ronger mes os et s'en faire des cures dents !?

Je sentais la chose se rapprocher malgré la lourdeur de ses écailles. Je maudis le jour où j'ai décidé d'arrêter de faire du sport !

Des perles de sueur coulaient de mon visage et cette douleur dans mes jambes me faisait atrocement souffrir comme si elle me hurlait de m'arrêter pour me faire dévorer.

BRAVO l'amitié ! Si on ne peut même plus faire confiance à son corps !
C'est ce que tu mérites pour nous avoir laisser prendre 2 kg !
C'etait se qu'aurait sûrement dit mon corps si il savait parler.

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Hey !
Désolé d'arrêter le chapitre en pleine action mais je tiens à connaître vos opinions sur ce chapitre avant de publier la suite !
- comment est elle arrivée dans le labyrinthe d'après vous ?
J'attends vos hypothèse avec impatience
- Que pensez vous du monstre ?

À dans un prochain chapitre

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