chapitre 4

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Je m'allongeais sous l'un des arbres de la clairiére, la nuit tombait et je ne comptais pas rater cette petite lumière dans ces abysses qui créent mes journées.

La nuit, c'est sans doute le moment que je préfére ici, bien que j'abandonnerai volontiers ce moment pour retourner à ma petite vie, revoir ma famille et mes amis. J'aimerai même retourner à mes études d'enseignements. Non vous n'avez pas de tâche devant les yeux, je fais réellement des études d'enseignements. C'est étonnant d'ailleurs quand je repense à ma façon de me comporter.

Je me demande bien comment ce cher professeur au crâne aussi lisse qu'un miroir et au lunette digne d'Harry Potter, du nom de Vincent Rousso arrive à vivre sans moi. Il devrait me remercier un jour, sans moi et mon sarcasme, notre classe deviendrai la plus grande réserve naturelle de paresseux au monde.
Je ricane en revoyant sa tête lorsque que je me suis levée en plein cours alors qu'il commentait nos moyennes de ce trimestre.

" monsieur, avec tout le respect que je vous dois, si les trois quart des élèves présents dans cette salle n'ont pas la moyenne dans votre cours, il faudrait peut être revoir vos méthodes de l'âge de pierre et par la même occasion, changer ces manuels qui datent d'une époque où le Français d'aujourd'hui n'avait pas encore fait son aparition"

J'avais été tenté de rajouter " on ne vous en veux pas, j'imagine que c'est dur pour vous de changer les méthodes de votre temps" mais bon ... Je me suis abstenu en gardant cette phrase pour plus tard.

J'avais gardé la tête haute tout le long de mon discours tant dis que le prof me regardait avec un mélange d'indignation, de colére et ... Oh ! Ne serais je pas une pointe admiration que je vois également ? Il faut dire qu'il a de quoi être envieux de mon autorité et de mon charisme. Comment ? Mes chevilles vont trés bien merci de vous en soucier.
Bon... j'avais récolté 2 h de colles mais qu'est ce que 2 h en comparaison avec les quelque minutes qui m'ont permis de faire revivre cette classe où les araignées tissaient leurs toiles sur des élèves endormis qui sont sans doute en train de dormir ici depuis la fondation de l'établissement.
Certains élèves m'avait regardé choqués et avec indignation ( les fayots et les intellos) tandis que la plupart m'applaudissaient comme il se doit et me voyaient déjà comme leur sauveuse.

Mais bon, ces 2 heures de colles était un mal pour un bien puisque 2 semaines plus tard, les nouveaux manuels étaient commandés et reçus. Les regards que me lançaient les profs me confirmait que j'y étais en partie pour quelque chose
.
Mon voisin avec qui je discutais beaucoup m'avais souris après ma prestation.
"Félicitations gamine, m'avais t'il dis, je pensais pas que t'aurais le cran de le faire... Respect".
Je l'avais gratifié d'un magnifique doigt pour le "gamine" tout en riant.
Il était vraiment sympa, il était sérieux dans ce qu'il entreprenait mais il ne disait jamais non a un defi. Surtout avec moi ! mais ma mémoire defayante m'empêche de me rappeler son nom et encore moins son visage. J'ai du prendre un coup sur la tête avant d'arriver là sans doute.
Si quelqu'un passait dans cette clairiére à ce moment, il me prendrait pour la dernière des idiotes à rire tout seul rien qu'à la pensée de ce moment.

Aprés m'être remise de mon fou rire, bien plus rare qu'avant depuis mon arrivée, je me laisse bercer par la beauté du spectacle qui se joue devant moi.
Ici chaque soir, le ciel laisse apercevoir une infinité d'astres, etoiles et constellations différentes. C'est à ce moment que l'on ce rend compte que tout cela ne peux en aucun cas se passer sur terre. Mais alors où suis je ?
Ce soir, le ciel est constellé de milliard de couleurs allant du bleu foncé presque noir du ciel au violet rouge des galaxies que le ciel de ce monde me laisse voir. Je me sens presque chanceuse d'assister à ce spectacle.

Trois mois que je vois ce ciel.
Trois mois que je suis toujours autant émerveillé de ce spectacle.
Trois mois où j'aimerai que le temps s'arrête pour que je puisse détailler ce paysage nocturne qui m'appelle par sa beauté.
Mais pourtant...Mon sourire se fane vite devant la vérité, et mon bonheur ,bien qu'éphémére, laisse aussitôt place à ce mélange de tristesse et de colère qui me ronge les chairs jusqu'au os et je vous jure que ça fait un mal de chien.

Trois mois que je n'ai pas revu un seul être humain. Même les gardes que j'ai eliminé.... c' était en réalité des créatures de ce monde également... Elles n'avaient pas une seule once d'humanité. C'étaient seulement des monstres hostiles se tenant sur deux pattes, armé jusqu'au dent, à la recherche de chair fraiche.

Je l'avoue, j'aimerai bien avoir un peu de compagnie, un ami qui vivrai la même chose que moi en ce moment pas que je le lui souhaiterai mais... j'aimerai avoir quelqu'un qui pourrait me comprendre. Mais pourquoi m'accorderait-on cette faveur ici ?
Ce labyrinthe est beaucoup trop grand pour que je sois là seul humaine. Alors pourquoi la race humaine semble t'elle inexistante dans cette endroit ?
Sur ces pensées, je m'endors sous la lumière de ce ciel sans lune avec une dernière pensée pour Karo, ma meilleure amie que je considére comme ma sœur jumelle. Que fait elle en ce moment ? A quoi pense t'elle ? Comment a été vu ma soudaine disparition là d'où je viens ? Me recherche t'on ?
Tant de question sans réponse,  il y a de quoi finir paranoïaque.
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Hey !
Comme toujours je vous demande votre impression sur ce chapitre
- Si elle n'est pas sur Terre alors où est elle ?
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À dans un prochain chapitre

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