chapitre 5

36 2 4
                                    

《Harmony ?.... survit....Tu peux y arriver....Pour nous... Pour moi》

Encore cette voix... Je l'entends depuis mon arrivée, elle est grave donc elle doit forcément être celle d'un garçon mais elle est souvent brouillée et coupée comme si j'écoutais un disque qui est rayé.

Mes yeux s'ouvrent difficilement, j'aperçois les feuilles de l'arbre sous lequel je me suis endormi.
Elles bougent au vent, certaines se détachent de ses longs doigts biscornus et, accompagné de la brise, s'en vont au loin sans demander rien à personne.... Si seulement je pouvais faire se qui me chante et partir d'ici sans soucis comme cette feuille.
Mais on ne m'a jamais demandé mon avis dans mon enfance. J'étais trop timide pour ça. Ça ne me dérangeait pas à l'époque mais maintenant... Je me dis que si j'avais confiance en moi bien avant, ça ne m'aurez pas gâcher mon enfance.

Je me léve finalement décidé à oublier ça. Je me demande encore pourquoi je m'en suis souvenu ? Je sais vraiment pas se que l'on m'a fais mais on a dut me laver le cerveau.

Évidemment, sinon je n'aurez pas put oublier la plupart de mes souvenirs. Je ne suis pas du genre à oublier quelque chose. A la maison je servais d'agenda et de calendrier à ma famille.
J'ai une tête de pancarte peut être ?

J'enfile l'ensemble noire que j'ai volé au dernier garde que j'ai croisé il a 3 semaines. Elle est vraiment endommagée suite à mon dernier combat contre l'acidiffeur, ne posait pas de question, je suis nul pour trouver des noms alors j'ai fais un mixte entre aciditeur et griffeur.
Acidiffeur. Ne critiquez pas mes choix !

J'accroche mon poignard à ma ceinture. Je n'en ai qu'un tellement ils sont rares.

Je me rapproche du champs de force qui est ma seul protection dans ce monde.

Je le traverse en sentant ce léger frisson qui caractérise mon passage.
Une fois de l'autre côté, je ramasse quelques écailles dures de l'acidiffeur qui me serviront de lames.

Elles sont aussi coupantes qu'un rasoir. Je pleins leurs mères si ils naissent avec leur écailles. Je grimace de douleur en pensant à l'état dans lequel doit être leur vagin aprés ce genre de naissance. C'est sur qu' une naissance comme celle là, c'était encore plus efficace qu'un moyen  de contraception.

Je n'ai pas put déposé les écailles dans le domaine, j'ai essayé mais elles ont faillit m'exploser dans les mains en passant le champs de force. Si lui aussi il se met à chercher à me tuer...

   Je m'élance dans le labyrinthe, je ne cherche rien en particulier mieux une par une sortie mais pour être honnête, je la cherche sans vraiment le vouloir . Pourquoi chercher quelque chose qui n'existe pas ? C'est tellement improbable que je sorte d'ici un jour que si sa arrive j'accepterai même d'embrasser mon ravisseur ! A bah, quand je vous dis que c'est impossible, il faut me croire.
Mais je deviendrais sûrement sénile si je restais dans ma clairiére tout la journée.

La seule chose qui résonne à mes tympans et le bruit presque inexistant de mes bottes contre le sol. Le silence est tellement intense que je me demande si je pourrais un jour peut être entendre une voix... Juste une voix humaine. Afin de me prouver que j'ai réellement eut une autre vie avant et que je ne me suis pas juste inventer ces souvenirs. La folie est courant courante chez moi ces temps ci.

J'ère comme bon me semble dans le labyrinthe, dans tous les cas je retrouverais moi chemin où que je sois.

Mon regard longe le lierre sur les mur. Les feuilles sont orange, jaune et vertes. Mais malgré leurs belles couleurs, elles se brises d'un rien. J'en ai fait l'expérience en voulant y grimper. J'espérais que de la haut j'aurais découvert quelque chose d'intéressant. Cependant, j'avais à peine posé le pied dessus que le lierre s'est brisé dans un bruit de verre. Sa ne m'aurait pas aider à monté de savoir comment une plante pouvait faire ce bruit en se cassant.

Vivre Pour Survivre [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant