Chapitre 11

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J'ai la tête lourde, l'estomac qui me fait horriblement mal. Je peux à peine bouger sous peine d'être envahi par des enlacement de douleur. Une main douce, sèche mes larmes et une voix rassurante m'accompagne sur le sentier de la souffrance.

- Ça va aller, ne t'inquiète pas. Je resterais près de toi le temps qu'il faudra.

- J'ai si mal maman.

Je me laisse bercer par ses bras débordant d'affection. Son amour efface tous mes maux comme par magie. Je me blottis contre son torse. Elle ressert son étreinte, elle semble vouloir me protéger contre ce mal qui endolorie mon corps. Je respire son odeur jusqu'à être ivre de bonheur. J'écoute attentivement les battements de son cœur, ils sont rapide. Je me demande pourquoi. C'est comme-ci, en instant une peur s'est emparé d'elle. Soudain les sirènes d'une ambulance me ramène à la réalité. Jay est à côté, les yeux rouges de tristesse.

- Jay qu'est-ce que tu as ?

Les mots ne viennent pas à ses lèvres, le seul moyen qu'elle a pour s'exprimer ce sont ses pleures et ils suffisent amplement pour que je comprenne la source de sa peine.

- Arrête de pleurer mon ange, ça ne sert à rien. N'ai pas mal pour moi parce que le fait de t'avoir dans mes bras efface toute ma douleur.

- Mais j'ai peur de te perdre, arrive t-elle à articuler entre ses larmes. Ton père finira...

- Pourquoi tu imagine le pire ? Je suis là aujourd'hui, ne pensons pas à demain.

- Mais regarde toutes ses marques sur ton corps ! Comment veux-tu que je l'ignore.

- Il suffit que tu fermes les yeux sur cette triste réalité afin de ne percevoir que notre bonheur.

Elle change de position sur le matelas et se met dos à moi puis d'une voix tremblante m'affirme :

- Je ne peux pas.

Je me place derrière elle. j'épouse les lignes de son corps tout en posant une main protectrice sur sa taille, elle a une cicatrice que je n'ai jamais vue avant. Je préfère ne rien dire, je sais qu'elle veut me protéger.

- Jay, fais le pour moi, s'il te plaît.

Elle me saisit la main droite et la place sur son cœur.

- C'est toi qui le fait battre Emilie. Si je te perds, tout s'arrêtera comme-ci rien n'avais jamais commencé.

Je resserre l'emprise de ma main sur la sienne en lui murmurant à l'oreille que rien ne pourra nous séparer, jamais. Je n'appartiens à personne d'autre qu'à elle.

Les apparencesWhere stories live. Discover now