Chapitre 32 Sandro

24 1 0
                                    

Papa a à ce point mal tourné, je devrais lui arracher la tête mais...j'y arrive pas... pourquoi ?

- Les mec... vous ne comprenez rien... dit Tiago en baissant la tête l'air triste.

- ALORS EXPLIQUE NOUS ! Dit Arthur.

Tiago regarde papa et lui fait un petit geste de la tête.

Je me sens si naïf...

- alors...

ma montre sonne :

- Salut les mec, vous êtes sur le chemin du retour j'imagine ? Tout le monde s'inquiète ici Curtis, terminé.

Je regarde Arthur, et lève la tête.

- Papa, si je pouvais je te tuerais...

- ... vous êtes sur de vouloirs y retourner ?

- oui et avec Tiago. Dit Arthur.

- je reste ici, rien est encore prêt, à vous de vous battre pour les bonnes personnes maintenant.

- depuis quand les bonnes personnes sont les meurtriers de nos mamans, hein DIT MOI ? POURQUOI JE TE FERAIS CONFIANCE ?

- messieurs calmez-vous, juste une questions, ne vous êtes vous jamais demandé comment la CMP vous a retrouvé, vous, ils savent des choses que vous même ne savez pas, croyez-moi, ils ne sont pas ceux que vous pensez, ils cherchent à vous « entraîner » c'est ce qui vous on dit hein.., la seul vérité dans tout ça...

- écoute, pour moi, je ne ferais- jamais confiance à un papa qui me vouvoie.

- je sais... mais grâce au faite que je sois votre père, je ne suis au moins pas mort et vous m'avez écouté.

Je regarde Arthur, il faut qu'on y aille.

- qu'allons nous dire au gens maintenant hein Tiago ?

- que tout est prévu, croyez-moi soyez vigilant. Me dit-il.

je me retourne, ils sont entrain de me retourner le cerveau.

- Arthur ! On y va !
Je me lance en avant, je pose le pied dehors, il pleut.

- Arthur.. ?

- oui..

- j'aurais vraiment besoin de maman.

- je sais...

Arthur s'écroule au sol.

- Arthur !

Je le retourne et le mets sur le dos, son œil saigne à nouveau.

Son bras bouge brusquement et se pose sur mon épaule, dans un bruit fort, je suis projeté dans un champ, c'est le monde à Arthur... d'ailleurs il se trouve debout, il tiens la main de quelqu'un, une femme, lumineuse...

je trébuche.

- MAMAN !!
je la prend dans mes bras mais je la traverse.

- Sandro elle n'est pas réel.

Je me lève doucement.

- les enfants on bien grandit, vous vous portez bien..

- oui très bien maman.

Mes larmes coulent à flot.

- MAMAN ! POURQUOI ? NOUS VIVIONS HEUREUX ! ET D'UN SEUL COUP TOUT BASCULE... HAAA... MAMAN !! ÇA FAIT DES ANNÉES QUE JE TE DEMANDE DE L'AIDE, DES ANNÉES QUE J'ESSAYE DE COMPRENDRE, MAINTENANT TOUT EST DANGEREUX DEHORS TOUT EST NOIRE, JE ME SENTAIS SI INVINCIBLE QUAND J'ÉTAIS SOUS TON TOIT !!

- tu sais mon fils tout ne s'explique pas toujours... ton père est quelqu'un de bien, quelqu'un de profondément bon...

- maman, est ce que ça fait mal la mort ? Demande Arthur.

- ça dépend comment on meurt, tu me regardais ce jours là, je suis donc morte heureuse...

elle commence à s'éloigner.

- non maman reste MAMAN !!

- tout se joue au mérite les enfants... tout ce joue au mérite...



SYROS 1, les enfants du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant