V/ PIETINNEMENT ET TUERIE

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Ça faisait trois semaines depuis l'enterrement et aucun meurtre n'avait été déclaré depuis celui de Conrad King

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Ça faisait trois semaines depuis l'enterrement et aucun meurtre n'avait été déclaré depuis celui de Conrad King. Je commençai vraiment a croire m'être trompée sur la signification du décompte : peut être que c'était un moyen de pression que le tueur employait sur nous pour dire qu'il resterai actif, ou simplement une provocation. Peut être même que ce n'était que dès inscription en l'air notées par un fou-furieux psychopathe. Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma cervelle, ainsi que dans celle de Maëlla et Édouard. Ce dernier s'était un peu remit du décès de sa sœur. La veille de son enterrement, il était allé interroger son ex-petit ami, avec lequel elle avait eu une rupture assez violente. Cependant, il en concluait que son alibi - il disait être allé dans un bar avec des amis la journée du meurtre - avait été confirmé par ces, justement, amis. Ça faisait donc trois semaines que nous n'avancions guère dans la résolution de l'affaire : chacune de nos pistes menaient à un cul de sac, une déception, et nous perdions du temps pour rien.
Actuellement dans mon bureau du poste, qui était maintenant devenu notre principal lieu de réunion et de recherche, Maëlla et moi étions en train d'étudier la signification du fameux « décompte », alors que Ed était repartit interroger un suspect duquel on avait retrouvé les empreintes de chaussures sur le carrelage de la maison de Eric Fray, un certain Stefan Bradley. Notre équipe, au bout de longues journées de travaux enfermés dans la même pièce, s'était finalement plus soudée, et même si Mongomery ne pensait qu'à l'évolution de son grade suite à la résolution de l'enquête, elle était un véritable atout dotée d'une grande intelligence. Pour le moment, Bradley était véritablement notre meilleure piste, et nous devions l'exploiter au maximum. La voix de ma collègue aux cheveux de jais me sortit de ma torpeur.

« Quelque chose en douze ! dit-elle en se creusant la tête.

-Comme le nombre d'heure dans une journée ? tentai-je.

-Je ne sais pas... Si c'était ça, notre homme aurait sûrement tuer une personne par heure, or les horaires certifiées par l'autopsie sont dix neuf heure trente quatre pour Stella Willis et une heure cinquante deux pour Conrad King. Ça n'a pas vraiment de sens.

-Nous ne pouvons pas retiré totalement l'hypothèse, peut être qu'il tue entre deux intervalles : entre une et deux heures, deux et trois...

-Je ne sais pas » soupira Mongomery, ça me parait trop facile.

La sonnerie du téléphone coupa notre discussion. Je me hissai jusqu'à la table où j'attrapai avec lassitude le téléphone. La voix d'Edouard résonna à l'autre bout du fil.

« Venez dans la salle d'interrogatoire, nous tenons peut être quelque chose. »

Nous nous hâtâmes de réorganiser les dossiers et les notes et nous précipitâmes jusqu'à la salle d'interrogatoire du poste de police. Ed se tenait droit devant la porte et semblait relativement nerveux.

« Ça va ? demandai-je.

-Oui. C'est juste que, si c'est lui l'assassin, l'homme qui a tué ma sœur... Je ne suis pas sûr de pouvoir me contrôler.

slay || MEURTRES EN SÉRIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant