XII/ QUAND LA MORT EST LA

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John Stuart était un homme adorable

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John Stuart était un homme adorable. J'étais arrivée à l'agence de tourisme du quartier il y avait une demi-heure et je l'avais trouvé sans mal. A vrai dire, c'était un homme simple malgré l'importance de son grade au sein de son entreprise. Après m'avoir certifié qu'il habitait bien dans le quartier, il m'avait gentiment proposé un café, que j'avais accepté avec joie. En effet, j'étais vraiment épuisée, et je n'aurai pas tenu la journée sans ce petit reboost. Nous discutions donc, sur le sofa de son bureau personnel, des touristes et de sa passion pour le contact avec les étrangers. C'était un homme très intéressant, et de part son âge mûr, il avait acquit une expérience qu'il semblait aimer partager.

« Et vous, mademoiselle, comment se passe vos travaux ? J'ai entendu parler des nombreux meurtres qui ont eus lieu récemment, ça doit être épuisant à gérer... »

Il avait vu juste. Je me retins avec grande peine de ne pas le prévenir de prendre garde. Cependant, je devais rester professionnelle. Tant que Wilson n'avait pas donné son accord, je ne dirai rien. Je n'aurai qu'à me contenter de surveiller de près le vieil homme, peut être que ma présence rendrai le tueur réticent. Mais j'en doutai, puisqu'il avait tué Casey malgré la présence de Maëlla.

« Nous somme sur la bonne voie, mentis-je.

-Tant mieux. Je pense que l'on peut vous faire confiance pour protéger les habitants de ce quartier, mademoiselle Maximov.

-Merci » répondis-je, sincère, car ses paroles me touchèrent.

Je finis d'une traite ma tasse de café et me levai. J'allais rentrer chez moi histoire de me reposer un peu. Je saluai Stuart et sortis de l'office. Seulement, à mon plus grand malheur, je découvris la place où j'avais garé ma voiture totalement vide. Je me rendis compte que je l'avais installée sur une place interdite. La fourrière avait dû passer alors que je discutai. Je pestai intérieurement contre moi même et mon inattention. Je soupirai et me mis à marcher en direction de mon appartement : il n'étais pas si loin. J'irai récupérer ma voiture demain. Je m'avançai dans la rue quand je sentis deux mains m'agripper les épaules. Je poussai un cri de surprise : l'inconnu me poussa dans une ruelle et je m'écroulai au sol, mes jambes fatiguées cédant sous la force de ma projection. Je tournai vivement la tête vers mon agresseur et plaquai ma main sur ma bouche, horrifiée. Devant moi, l'homme à la cape noire se dressai. D'une main tremblante, j'essayai d'attraper mon arme de fonction, mais il réagit plus vite et frappa ma taille d'un violent coup de pied qui m'arracha un gémissement. Il se précipita vers moi et se saisit de mon pistolet, le balançant à l'autre bout de la rue. S'en suit alors l'enfer. Il se mit à m'assener de violents coups dans les côtes, les bras, et même le visage. Je hurlai de douleur, tentant vainement de me relever pour me défendre. Je sentis le sang poisseux et rouillé recouvrir mon corps, s'immiscer dans ma bouche, ma gorge. Il allait me tuer.

Il s'assit à cheval sur moi. Couchée sur le dos, je reçus une rafale de coups de poings au visage, gémissant et pleurant toutes les larmes de mon corps. La douleur était insupportable, la flagellation interminable. Il me retourna violemment sur le ventre et attrapa mon bras gauche. Il le monta dans mon dos jusqu'à ce qu'un affreux craquement ne retentisse. Je hurlai de douleur.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 05, 2019 ⏰

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