The medium (T1)

Eight

Précédemment :

- Nina ? Où est-ce que tu es ? Me demanda mon meilleur ami

- Tate... Je te jure que quand je vais rentrer, je vais avoir besoin d'alcool. Beaucoup d'alcool.

Chapitre 8

L'enfant se leva doucement, avançant vers moi, alors que je tenais fortement le téléphone dans ma main. J'entendais Tate paniquer, me demandant de décrire la situation, mais les mots me manquaient lorsque mon regard entra en contact avec l'enfant de mon ami. Je mis mon téléphone en haut-parleur et le posais doucement sur le sol, laissant à Tate le soin d'entendre ce qui aller se passer. Je reconnaissais le regard du gosse. Je le connaissais par cœur. Je m'assis sur le sol, prêt du téléphone, alors que Tate me suppliait de répondre.

- Salut, Michael. Je soufflais doucement à l'enfant

Mon ami s'arrêta de parler, essayant de comprendre. J'entendais son souffle s'accélérait à travers le combiné mais je ne disais rien, regardant l'enfant dans les yeux alors que le gamin s'approchait dangereusement de moi. Je tentais de garder mon calme, même si le petit blond me faisait carrément flipper.

- Ecoute.... Je ne veux pas te faire de mal, tu comprends ? Je ne veux pas te faire de mal. (Je m'étais mes mains devant moi, lui faisant signe que je ne lui voulais vraiment rien), Tu vois ?

L'enfant observait mes mains, penchant la tête sur le côté. Il les attrapa, faisant la taille avec les siennes et je souris. Il planta son regard dans le mien, intriguée.

- Je m'appelle Nina.

- Nina ?

- Oui, je m'appelle Nina.

Le petit sourit et attrapa mes mains plus fortement, comme s'il cherchait à me maintenir avec lui.

- Nina ? Comment... Comment il est ?

La voix de Tate fit sursauter l'enfant, qui regarda partout autour de lui. Il se sentait menacer, ça se voyait.

- Je te rappelle, Tate.

- Q-Quoi ?! N-

Je raccrochai et rangeai le téléphone, observant le petit. Il me tenait encore la main gauche. Il avait le regard de sa mère, Viven. Mais l'éclat de ses yeux me faisaient penser à Tate. Cette lueur de folie, mélanger à de l'amusement. Mais il y avait aussi cette peur, celle que mon frère avait eu quand il m'avait regardé avant que la voiture ne le renverse. Michael était totalement effrayé. Je me levai doucement, voulant m'approcher de la porte mais le petit me retint par la main, ne voulant pas que je parte. Je lisais son regard. Il avait peur d'être à nouveau seul. Je me rassis alors et il se blottit contre moi.

- Pourquoi tu veux partir ?

- Parce que mes amis m'attendent. Mais je vais revenir, Michael.

- Tu me le promets ?

Je passais ma main dans ses cheveux et lui souris.

- Je te promets tout ce que tu veux, bonhomme.

Le garçon me lâcha et je me levai de nouveau, remarquant que mes vêtements étaient tachés de sang. Un haut le cœur me prit et je me précipitais vers la fenêtre, que j'ouvris, et je rendis le contenue de mon déjeuner. Je sentais le regard de l'enfant mais le sang me répugnait, même si, quelque part, j'avais du sang sur les mains. Je me redressais doucement et vis le regard de Tate se longeait dans le mien. Je lui fis un signe et me tourbait vers Michael. Le garçon avait les larmes aux yeux. Mes sourcils se haussèrent et je me mordis la lèvre, m'en voulant de ne pas savoir comment le faire sourire.

- Je reviens demain. Je te le promets, bonhomme.

Il hocha la tête et j'ouvris la porte, la refermant derrière moi. Je me retenais une nouvelle nausée et couru vers l'entrée, où je trouvais Constance, au téléphone. Lorsqu'elle me vit, elle lâcha le téléphone et j'en profitais pour m'enfuir. J'arrivais dans mon jardin et laissais mon estomac se tordre à nouveau, le laissant se vider. Je sentis mes cheveux se relevaient et je compris que Tate était là.

- Tu es couverte de sang... Si c'est ma mère...

- Ce n'est pas elle, Tate. C'est Michael.

- Il... Il t'a fait du mal ?

J'entendais la panique dans sa voix. Je secouai la tête de droite à gauche, le rassurant.

- Je me suis assise dans une flaque de sang. Je n'ai pas fait exprès. Mais il ne voulait pas me lâcher. Il ne voulait pas être tout seul. Je retourne le voir demain.

Tate ne semblait pas d'accord mais lorsque je lui montrais une photo de son enfant, il me supplia de lui en montrer d'autres. On entra dans la maison et je rejoignis la douche rapidement, passant à coté de ma meilleure amie par la même occasion. J'entrais dans la douche habiller et allumais l'eau chaude, laissant le sang couler et mes vêtements me coller à la peau. Mon maquillage colora mes joues en noir et je soupirai, lâchant toute la pression que j'avais accumulé, de peur que le gamin me tue. Oui, je savais que c'était lui et oui, je savais que ce côté-là venait de mon meilleur ami. Mais Je m'en foutais.

Le rideau s'ouvrit et Tate entra dans la douche avec moi, gardant ses vêtements. On était à présent tous les deux tremper, les vêtements nous collant, nous regardant dans les yeux. La tension était palpable, pourtant, rien ne se passa. Je m'assis finalement sous l'eau, regardant le sang coulait. J'enlevai mon pull, restant en tee-shirt. Il me regardait faire, perdu dans ses pensées.

- Pourquoi vous restez sous l'eau, tout habiller ?

Je tournais la tête vers ma meilleure amie, qui regarder le sang dégouliner de mon pantalon. Son visage s'assombrit mais je l'arrêtais net, lui expliquant ce qui s'était passée. Elle s'assit en face de nous alors que j'arrêtais l'eau. Je secouai mes cheveux tel un chien et les deux esprits me crièrent dessus, ce qui me fis rire. Mais je me mis à éternuer et Tate réagit rapidement en posant une serviette autour de mes épaules. Je lui souris et je me relevais, me plaçant devant le miroir.

- Je ne suis toujours pas avancée, vous savez ? Ça fait quatre mois que je suis ici et je ne comprends toujours pas ce que voulait me dire ma grand-mère. Soufflais-je

- Et la vision du couple ? Me demanda ma meilleure maie

- Appart le fais que je me sois fait poignarder, je ne sais... Oh Violet t'est un génie !

Je retirais mes chaussures au volet et secouais mes cheveux avec la serviette en courant vers ma chambre, les deux esprits me suivants. Je glissais sur le bois de ma chambre et me jetai sur mon lit, mettant de l'eau partout. J'attrapai mon ordinateur et retirai ma main rapidement, me rappelant que j'étais totalement trempée. J'ouvris mon placard et attrapais des vêtements au hasard.

- Oh ! Nina ! On te parle là !

Je sursautais et me tournais vers mes deux meilleurs amis, les yeux grandes ouvertes.

- Hein ? Pardon ! Je viens juste de me souvenir qu'ils avaient une fille en vie ! Une Catherine !

- Une fille ? Catherine ? Comment s'appelle le couple ? Me demanda Tate

- Elizabeth et John... Pourquoi ?

- Oh merde... Pesta Tate, Elizabeth... Pourquoi je n'y ai pas pensé avant ! Elizabeth est une Gold !

Je lâchais mes affaires, mon regard se vidant d'expression, alors que je compris que ma famille était mêlée à cette histoire.

- Ok... On va faire appelle aux esprits et cette fois, je sens que je vais m'énerver comme il faut.