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Précédemment :

- NINA !

Chapitre 10

Chapitre 10

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- Elle est morte putain ! Hurlait Tate depuis une demi-heure, Quelqu'un l'a tué ! Quelqu'un de la maison !

- Moins fort... J'ai mal à la tête... Répétai-je depuis qu'il avait commencé à hurler.

Je m'étais réveillée il y avait presque une heure sans aucuns souvenirs. Tate pensait que quelqu'un m'avait tué mais j'avais très bien pu mourir en ayant eu une vision... Le seul problème était que je ne m'en souvenais pas. Je me redressais doucement et un mal de dos me prit, me faisant gémir de douleur. Ma meilleure amie tourna la tête vers moi, surprise, et s'approcha. Elle se plaça derrière moi et souleva mon tee-shirt. Elle fronça les sourcils et fit un signe à Tate de s'approcher. Ce dernier ne se fit pas prier et se plaça à son tour derrière moi. Il frôla mon dos de ses doigts et je gémis, lui disant de ne pas toucher, que ça me faisait mal. Il s'assit devant moi, le visage sombre, inquiet, et je sus que ce qu'il allait me dire allait sans doute me faire plus flipper que je ne l'étais déjà.

- Tu as des os brisés. Je ne sais pas comment tu fais pour rester ainsi mais celui qui t'as fait ça va souffrir. Je le torturerais.

Un flash, des tatouages... Je reculais brusquement. Torturer Tate... Il était là... Il m'avait tué ! Il lui en voulait. Tate... Mes larmes vinrent seules à mes yeux. J'avais été assassinée bordel !

- Oh putain... Je me souviens. Murmurai-je en reniflant, Il était là... Il m'a tué cet enculé ! Bordel de merde ! Il m'a étouffé avec mon coussin !

Mon meilleur ami se ferma totalement, me demandant qui avait fait ça. Lorsque mon regard se planta dans le sien, une lueur folle me fit frissonner. La même que LUI. Et il comprit bien vite.

- J'ai dû le libéré en vous ramenant... Je suis désolée...C'est ma faute...

Ma meilleure amie posa sa main sur mon épaule et me sourit, rassurante. Elle me promit que je serais protégée. Mais lorsqu'elle dit ça, une nouvelle présence se fit sentir et je me tendis au maximum. Une jeune femme brune apparu. Elle me ressemblait énormément. Nous nous regardions, les yeux dans les yeux. Mes deux meilleurs amis se contentaient de nous dévisager, stupéfait. Et il y avait de quoi. Elle et moi étions des copies conformes.

- Vous êtes... Comme dans mon rêve... murmurai-je

- Tutoie-moi, ma chérie. Nous sommes de la même famille après tout. Laissez-nous je vous prie.

Son ton fit que les fantômes disparurent sur le champ. Ils avaient peur d'elle. Mon arrière-grand-mère s'assis près de moi et me sourit. Elle finit par me prendre dans ses bras, me câlinant, tandis que mes larmes coulaient, seules, sur mes joues. Je ne comprenais plus rien. Elisabeth et moi étions de parfaites copies, identiques en tout point. Comment cela pouvait-il être possible ? Et puis ce fantôme, ayant comme enveloppe celle de mon meilleur ami, qui se disait être lui... Mais je savais que le seul et unique Tate était auprès de moi, près à me protéger, riant avec moi, me demandant des services, m'en rendant. Je savais que jamais il ne me ferait de mal. Alors pourquoi le tatoué était ici ? Qui était-il ? La sonnette retentit, nous coupant. Elisabeth me sourit une dernière fois et disparu. Je me levai, essuyant mes joues, puis je pris une grande inspiration et allais ouvrir la porte d'entrée. Une arme se pointa entre mes deux yeux, me touchant l'arrête du nez. Constance Langdon entra dans ma maison, tenant le fils de mon meilleur ami par la main. Je reculai en même temps qu'elle avançait. Je finis par toucher le mur, voyant derrière la blonde, Tate et Violet, prêt à intervenir. Je leur fis signe de ne rien faire, levant doucement les bras pour montrer à la grand-mère de Michael que je ne ferais rien. Elle baissa son arme et se tourna vers son petit-fils, lui souriant.

- Tu vas rester avec Nina, d'accord ? Je reviens te chercher demain, petit démon.

- D'accord, Mamie...

Constance partit comme elle était venue et Michael se jeta dans mes bras, criant mon nom. Je ne bougeai pas, encore secouer. Elle venait de me laisser Michael... Dans la même maison que son père, sa mère et un esprit qui m'avait tué le soir d'avant.

- Nina ?

Je me baissais vers l'enfant et lui souris doucement, malgré mon inquiétude.

- Salut, Bonhomme. On va se mettre d'accord tout de suite, ok ? Tu ne tues personne, tu ne vas pas dans la cuisine et tu laisses les fantômes tranquilles. Oh, et, tu ne descends pas dans le sous-sol. Si je ne suis pas avec toi, tu ne fais rien de stupide. Comprit, petit génie ?

- Mais Nina...

- Non. Je ne veux rien savoir.

Je me relevais et regardais autour de moi. Tate avait disparu. Un frisson me parcouru et je remarquai que Violet me faisait signe de monter. J'hochai la tête, pris la main de l'enfant et montai rapidement. J'arrivais rapidement dans ma chambre et je trouvais effectivement le blond. Je me tournais vers le petit garçon et lui souris doucement.

- J'ai quelqu'un à te présenter. Je suis sûre que tu vas l'adorer !

Tate tourna la tête vers moi et je lui fis signe d'approcher. Mon meilleur ami refusa alors je le rejoignis et regardai Michael.

- Je te présente Tate. C'est mon meilleur ami. Je suis sûre que se sera le tien aussi ! Je vous laisse les garçons, je descends en bas. Violet vient avec moi. Je voudrais la réaménagée en salle de gym.

Tate ne dit rien et je rejoignis ma meilleure amie. Bien sûre que je ne voulais pas refaire le sous-sol. Je voulais trouver l'autre Tate. Mais je ne voulais pas y aller seule et Violet avait accepté de m'accompagner afin de ne pas me trouver l'acéré par ce que les esprits appelaient « l'infantata », le plus puissant et méchant des fantômes de la maison. Allumant la lampe de mon téléphone, je descendis les marches, Violet derrière moi, et à peine mon pied poser que je frissonnais. Il y avait tellement d'esprits. Ils me voulaient du mal, je le sentais. Elisabeth apparut et me fit signe de remonter mais je ne l'écoutais pas et traverser la première pièce. Mais à peine je passais la salle que je le vis avancer vers moi. Avant que Violet ne puisse dire quoique ce soit, je me retrouvais au sol, la gorge tranchée, me vidant de mon sang. Je fermais les yeux et le froid m'entoura, une nouvelle fois. Pourquoi est-ce que je n'écoute jamais les autres, moi ?

The medium (T1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant