Novembre 2016.
Comme tout les matins,
je me rend au travail,
je viens en aide au personnes aveugles et mal-voyantes. J'aime aider les gens dans le besoin en leur rappelant que même si ces personnes la ont perdu la vue, la vie est loin d'être finis.Aujourd'hui, je passe la matinée avec une enfant de 9 ans, elle s'appelle Jade.
Elle est aveugle depuis sa naissance et je la prend en charge depuis ses 7 ans.
Au fil des jours, je lui apprend à développer ses quatrième sens tel que l'ouïe, le toucher, l'odorat et le goût.Je fais en sorte que ces personnes là ne perdent pas espoir.
Qu'il faut persister coûte que coûte.
Serte la vie devient difficile pour ces personnes, d'autre se suicide, sombre dans l'alcool et la dépression.
Je refuse que la petite Laïla se sente mal dans sa peau, qu'elle déprime...La séance terminée,
c'est l'heure de ma pause déjeuner,
la secrétaire me donne un nouveau dossier d'un patient avec qui je devrai travailler très prochainement.Imad - 25 ans
J'ai hâte de le rencontrer.
Journée de travail finis,
je décide donc de rentrer.[...]
Le lendemain matin,
j'arrive au travail quand,- ? : Oh mince..
- Moi : Ah! Je suis vraiment désolé.
Je venais de heurter quelqu'un.
Un dossier était éparpillés par terre : "Imad Salah - Hôpital privé des Peupliers Paris 75013".
Je l'aide à ramasser,- ? : Excusez moi je retrouve pas mon téléphone, vous pouvez m'aider?
- Moi : Oui bien sûr, *je le lui donne* c'est bien vous Imad?
- ? : Oui.
- Moi : Ah d'accord, c'est moi qui vais m'occuper de vous.
Je le prend par le bras et l'aide à avancer, nous rentrons dans l'hôpital et nous nous dirigeons dans la salle d'examen.
- Moi : Je suis Mademoiselle **** mais vous pouvez m'appeler Maïssa, c'est moi qui vous prendra en charge.
Il ne répondit pas, il avait l'air d'être gêner et je le comprend totalement.
À chaque fois que j'ai des nouveaux patients, on se présente chacun notre tour afin de faire connaissance.Nous parlons, de tout et de rien..
Le prochain rendez vous serait demain à la même heure..
J'avais qu'une hâte de le revoir.[...]
Le lendemain, j'étais toute pressé à l'idée de revoir Imad, c'est un très bel homme avec une voix apaisante.
Je salue ma mère et pars travaillée.Je ne me suis pas vraiment présenter donc bon, je m'appelle Maïssa ***.
23 ans au compteur, munis d'un bac S, d'origine Tunisienne, je suis le genre de femme typique sur cette Terre. J'habite dans un F3 avec ma mère à Bobigny.
Mon père n'est malheureusement plus de ce monde.[...]
Bref passons, arrivé à l'hôpital,
je retrouve Imad.On se salue, plus on discutait et plus on avait de point commun.
On était assis l'un à coter de l'autre afin que je l'apprenne à lire "le braille" (système d'écriture spécial)
Il avais un doux parfum c'était tellement agréable...Je pris délicatement sa main et la posa sur la planche en relief.
Février 2017.
Les mois sont passés,
toujours la même routine, je recevais Imad 3 fois par semaine.
Avant, il se sentait mal à l'aise, mais j'ai fait en sorte qui ne le sois plus.
Une complicité naissait, petit à petit, j'ai commencé à m'attacher à lui.
Il est drôle, pétillant et adorable.
J'ai appris à le connaître, et lui de même. Il a donc 25 ans, il est marocain et vis aussi à Bobigny.
Je pourrais le regarder des heures...
Il a les yeux marrons noisettes, des boucles brunes sur la tête, une corpulence assez forte et un très beau sourire. Son sourire... qu'est ce que ça me fait plaisir quand il souris, quand il rigole à nos blagues...À suivre...