Chapitre dix-sept : Tant que je suis en vie

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Le lendemain, j’accompagne Allison en voiture au manoir. Je me gare plutôt loin. J’attends cinq minutes, puis me mets en route à mon tour, la suivant. S’ils s’en prennent à elle, je serais derrière elle prêt à intervenir.

Elle sonne à la porte, et j’entends un mouvement derrière moi. C’est Scott, qui se place à côté de moi.

-Putain j’ai failli avoir une crise cardiaque !! Je chuchote.

-Toi aussi tu es venu pour la protéger ? Il demande.

-Oui. Il n’y a que toi et moi ?

-Heu… Pas vraiment… Il y a la meute au complet en fait.

J’écarquille les yeux, incrédule. Mais à ce moment la porte s’ouvre et on se tait tous les deux, se cachant au mieux derrière les broussailles.

-Allison ??

Je reconnais la voix de Chris, le frère de mon père.

-Bonjour Papa… On peut parler ?

-C’est à propos de John (père de Stiles) pas vrai ?

-Oui.

-Très bien. Je préviens ta mère, je prends quelques armes et j’arrive.

-Aussi simple que ça ? Questionne-t-elle, surprise.

-Il est temps de l’arrêter, on aurait dut faire ça depuis des années.

Il rentre dans la maison et en ressort à peine cinq minutes plus tard avec un grand sac, Tacos sur les talons. Alors qu’il se dirige vers sa voiture pour accompagner Allison chez Scott, il s’écrie :

-Sortez tous !!

Aucun des loups tapis ne bougent.

-C’est bon les gars sortez, rigole ma sœur.

Et à ce signal là, les neufs loups et moi sortons de sous les arbres. Chris a l’air surpris de voir autant de monde mais surtout, de me voir moi totalement à l’aise au milieu des loups. Alors que la brune se tient tout prêt de lui, je refuse de l’approcher plus que nécessaire. Et c’est là que ça me saute aux yeux : Allison a sa place parmi les chasseurs. Pas moi.

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La maison de Scott semble être devenue le lieu de rendez-vous de toute la bande, mais apparemment cela n’est pas un problème car sa mère reste enfermée dans sa chambre, j’ignore pourquoi.

Alors que je sors des toilettes, à l’étage, j’entends des sanglots venir d’une des chambres. Pensant que c’est un des loups, j’ouvre doucement la porte. Et la vision que j’ai me glace le sang : une silhouette, non reconnaissable à cause de l’absence de luminosité de la pièce, est écroulée sur le lit, secouée de sanglots.

Need to be savedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant