À toi qui se reconnaîtra

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Mon compagnon de galère

Aujourd'hui, je te dédie ce texte. Toi qui est toujours là, toi qui me fais oublier. Ouai, tu me fais oublier trop de choses et trop souvent. Hier, tu étais tellement présent que j'en ai oublié mes enfants.

  Le lendemain de soirée avec toi, les maux de crâne sont tellement présents que je me demande si ce n'est pas toi qui les cause. Tu m'empêche parfois de parler tout comme tu peux me faire dire n'importe quoi. Tu te souviens lorsque tu m'as poussée à faire une déclaration d'amour à mon ex, ou lorsque tu m'as fait rire à en pleurer puis pleurer. Tu me rends beaucoup trop émotive. Depuis qu'on se connait, tu me rends spéciale. Au début, tu me rendais cool auprès de mes amis. Maintenant, tu les éloigne.

Au début, tu venais toutes les semaines, les samedis. C'était festif lorsque tu étais là. Tu t'entendais bien avec tous mes potes. Après, tu es venu les week-ends, les vendredis et samedis soir restaient géniaux, les dimanches matin étaient plus difficiles pour moi, mais ça avait l'air de t'amuser. Le problème est survenu lorsque tu as commencé à venir en semaine. Puis, petit à petit, tu es devenu présent tous les jours. C'est à ce moment que j'aurais dû couper les ponts avec toi mais à ce moment, on ne peut pas dire que ma vie était rose et tu me faisais oublier. Mais aujourd'hui, je vais mieux et j'aimerais que tu quittes ma vie. Tu me rends malade, tu me rends exécrable, tu me rends violente. Je l'ai remarqué lorsque, après ta visite, j'ai giflé ma fille parce qu'elle t'a jeté dehors. Je crois que c'est mieux si on se sépare. Au fond, je crois que je n'ai jamais voulu que tu entres dans ma vie, mais on s'est rencontré jeune et j'étais influençable, alors je t'ai laissé prendre une trop grande place dans ma vie. Maintenant, c'est fini, je veux me reprendre en main, ce n'est pas contre toi, mais tu ne me mets pas à mon avantage.

Je suis allée dans un autre groupe d'amis, je veux t'oublier à tout prix. Une fois par semaine, je les rejoins et je remarque que tu ne me faisais pas du mal seulement à moi mais aux autres aussi. On parle de toi, des malheurs que tu nous as fait subir, des états d'âme de chacun. Je remarque avec stupéfaction les effets négatifs que tu as eu sur tout le groupe, pas uniquement sur moi. Tu es nocif, addictif mais en même temps, tu procures une telle liberté, on est tellement mieux quand tu es là et le lendemain quad tu pars tout redevient difficile. Non, pas ce soir, je veux m'en sortir... C'est vrai que c'est compliqué de gérer ma vie sentimental, professionnelle, familiale et dans tout cela s'ajoute les problèmes financiers. Comment vais-je faire face à cela, surtout que je suis seule depuis qu'on m'a enlevé l'homme de ma vie. Et merde, reviens, uniquement ce soir, dès demain promis, j'arrête, enfin, j'espère...Laissez-moi boire mon dernier verre.

Des textes en vrac pour arrêter mon tracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant