Chapitre 4

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Fin septembre arrivait à grand pas pendant que nos deux voyageurs avaient perdu la notion du temps. Mais la magie fut là pour leur rappeler avec un petit transplanage inopiné. Lucius marchait tranquillement dans la rue tout en débattant sur les différences monétaires entre les moldus et les sorciers. C'est vrai, les moldus étaient vraiment illogique ! Chez les sorciers, il n'en existait qu'une seule sorte : Gallions / Mornilles / Noises. Pour les Moldus, chaque pays possédait une monnaie différente, bien que certain eu l'intelligence de se coordonnée. Mais bien que Lucius parlât un tant soit peu seul, Harry lui répondait par des onomatopées discrètes. Cependant cela faisait bien une minute que l'homme blond attendait une réponse et rien. Il se retourna pour comprendre la raison de ce silence mais ne trouva personne. Où diantre, le brun était allé ! Il n'eut pas à chercher trop longtemps, un vent caractéristique au transplanage l'entoura. Puis il disparut sous les yeux exorbités des moldus de Los Angeles. Furieux, Lucius se promit d'en toucher quelques mots au responsable dès qu'il atterrirait.

Il ne trouva cependant pas les mots à son arrivé près du petit brun. Ils étaient en plein milieu de journée, presque 13h ! Alors, pourquoi faisait-il nuit ! Merde, où avait-il encore atterri. Harry tournait sur lui-même avant d'accrocher son regard sur le blond qui était resté aussi silencieux que lui.

« - Je n'ai pas eu le temps de te prévenir que ma magie faisait encore des siennes, désolé. Lucius ne répondit pas dans un premier temps, se contentant de trouver le nom de leur nouvelle destination. Ils étaient arrivés sur un immense terrain vague ou une foule de gens dansait, riait et buvait avec d'énorme verre à bière. Une dizaine de grand chapiteau temporaire avait été monté au centre et une musique très festive passait en boucle. L'anglais n'était malheureusement pas la langue du pays et Lucius fut le premier à la reconnaitre, ayant passé toute son enfance à l'apprendre. Au moins, un des deux pouvait communiquer. Une jeune femme s'approcha du duo étranger avec trois chopes remplis d'une boisson ambré. Elle portait une robe très... rustique pensa le plus jeune qui ne savait pas le moins du monde où il se trouvait.

- Hallo ! Du willst ein Bier ? en tendant les deux énormes bières de sa main droite. Tout en prenant les boissons, Lucius profita de l'occasion pour demander des informations.

- Je vous remercie, nous venons de l'Angleterre et nous avons atterri ici par hasard. Que se passe-t-il ? Harry regarda méchamment le blond. D'où cette simple moldu aux gros seins obtenait un merci pour une simple bière alors que lui n'avait rien eu du blond alors qu'il l'avait sorti de prison ! Il décida directement qu'il ne l'aimerait pas, peu importe si elle était gentille ! De toute façon, son style vestimentaire était des plus moche. Qui trouverait une femme sexy dans une robe datant du siècle dernier, et pas une robe de princesse non ! Une vieille robe de fermière ! Apparemment, Lucius trouvait ça sexy puisqu'il l'avait remercié ! Boudant dans son coin, Harry n'écouta pas un traitre mots de la femme. De tout façon, il ne comprenait rien.

- Oh ! Eh bien, bienvenue à Munich alors ! Vous tombez juste au bon moment. C'est la dernière semaine de l'Oktoberfest, la fête de la bière. Venez, je vais vous présenter mon équipe. Nous travaillons sous cette tente. Le petit groupe commença la marche vers un chapiteau blanc de taille moyenne. Ici vous ne trouverez que des bières allemandes. Mais les nôtres sont les meilleurs bien sûr ! La jeune femme s'était penchée en avant et Harry ragea un peu plus quand le regard de Lucius dériva sur son décolleter. Les paysannes du siècle dernier étaient des chaudasses pour porter des trucs pareils ! Harry prit une gorgée de la boisson que Lucius lui avait tendu sans lui jeter un regard. Le petit groupe rentra enfin dans la tente après avoir slalomer entre une population allemande euphorique.

- Nous y sommes, lança-t-elle tout en fixant Lucius avec un grand sourire, d'ailleurs je ne connais même pas vos prénoms, je m'appelle Gabriele mais vous pouvez m'appeler Gaby.

Transplanage en fêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant