Chapitre 10

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Lucius regardait avec perplexité le dernier dessin qu'il avait réalisé. Il manquait quelque chose mais il ne voyait pas quoi. Les proportions étaient correctes et les ombres parfaites. Peut-être que le paysage de la Laponie lui rappelait trop de mauvais souvenir. Mitigé, il accrocha le dessin sur le mur avec les autres paysages qui relatait chacune de ses destinations. Parfois, on pouvait y voir Harry avec un sourire aux lèvres. Comme celui qui représentait le jeune homme sortant d'un manège avec ses amis allemand. C'était la première fois que le jeune homme lui faisait un compliment. Bon, il était alcoolisé mais cela avait été un bon souvenir.

Des vibrations se firent ressentir dans les barrières magiques de son manoir. Lucius fronça les sourcils. Avant même de pouvoir réagir, les barrières explosèrent. Un groupe d'Auror se planta devant lui. En quelques seconde, l'aristocrate se fit ligoter et leur chef s'approcha de lui.

- On te tient Malfoy, ria l'homme à gorge déployée, et ne pense pas pourrir en prison, le ministre à quelque chose de mieux pour les personnes de ton genre, emmenez-le !

Lucius garda le silence, il était fichu. Harry et son fils étaient ses seules pensées malgré la situation. Un des Aurors le pressa d'avancer et dès qu'ils eurent franchis le portail du Manoir, l'homme le fit transplaner.

- Lucius ! Quelle surprise ! S'exclama le ministre avec ses faux airs.

- Monsieur le ministre, répondit Lucius avec rage.

- J'espère que ta petite récréation à été agréable car il est l'heure de rentrer ! déclara Fudge a Lucius avant de s'adresser aux Aurors, j'aimerais parler seul à seul avec lui. Attachez le et attendez devant la porte.

Les hommes se précipitèrent de répondre à la demande de leur ministre. Avec un dernier coup d'œil pour l'aristocrate qui était fermement menotté magiquement à une chaise, il sorti laissant un silence pesant entre les deux hommes qui se fusillaient du regard.

- Quatre mois ? débuta le ministre, qu'as-tu mijoté en quatre mois Lucius ?

Un silence lui repondit.

- Je vois, l'homme prit une voix trainante, ton fils est seul maintenant, sa mère l'ayant abandonné, vas-tu vraiment lui enlever le peu de chance qui lui reste pour vivre décemment ?

Un regard des plus noir lui répondit encore une fois.

- Bien, je constate que tu abandonne aussi ton fils, pauvre enfant !

- Je n'abandonnerai jamais mon fils ! Personne ne lui fera de mal et encore moins vous ! cingla Lucius avec énormément de colère.

- Et bien, je ne suis pas attaché et aux portes de la mort, mais vous si ! Alors êtes vous sûr de vouloir faire souffrir votre fils par votre manque de coopération ? Parce que vous ne pourrez rien réparer, seul les vivant le peuvent. Rigola Cornélius.

- Que voulez-vous savoir ? Capitula le blond.

- Toutes vos petites manigances depuis septembre.

- Je n'ai rien manigancé depuis ma fuite, que cela vous déplaise monsieur le ministre ! Provoqua Lucius.

- Votre fils à du soucis à se faire mon ami, répondit Fudge avec énervement, vous pouvez revenir, cria-t-il aux Aurors. Avant de passer la porte il ajouta, Au plaisir de vous revoir... Le jour de votre condamnation.

Lucius entendit le rire de l'homme s'atténuer dans les couloirs du ministère. Un des Aurors l'empoigna et ils atterrirent dans une cellule de garde à vu où il fut laissé sous surveillance constante.

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- Harry ! soupira Hermione pour la sixième fois, tu ne peux pas porter qu'un simple t-shirt ! C'est une grande cérémonie !

Transplanage en fêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant