Transplanage en fête

Epilogue

Harry venait de terminer la dernière épreuve des ASPICS. Il tendit son parchemin au surveillant et partit de la salle dans le silence. Ron était encore penché sur son devoir tandis qu'Hermione l'attendait déjà dehors.

- Alors ? Tu as réussi ? Demanda la jeune femme.

- Oui, je suis confiant pour cette matière, et toi ?

- Bien aussi même si les cours de monsieur Binns était ennuyant, je peux le reconnaitre maintenant, répondit Hermione, sous le regard incrédule d'Harry.

- Toi ! Tu reconnais enfin qu'un prof n'était pas à la hauteur ? Rigola le brun.

- Oui, et bien, on ne va pas en faire une fête nationale, si ? Se rabroua Hermione.

- Presque ! Châtia le brun.

Les deux amis se regardât avant d'éclater de rire.

- Qu'est-ce que j'ai loupé ? les coupa Ron.

- Non rien, répondit rapidement Hermione.

- Oh si ! Hermione trouve que notre prof d'histoire de la magie ennuyant ! Renchéri le brun sous le regard noir de son amie.

- Oh ! Enfin Hermione, il ne faut pas dire du mal des professeurs ! C'est pas très respectueux tout ça ! Châtia à son tour le roux.

Les joue de la jeune fille s'empourprèrent et Ron l'enlaça avec amour quelques instant.

- Tu repars au manoir Malfoy ? Changea de sujet Ron.

- Oui je pars avec Draco, confirma le brun, et vous, vous allez au Terrier ensemble ?

- Non, je rentre un mois chez mes parents avant d'y aller, répondit la jeune femme.

- Et tu vas énormément me manquer, chuchota Ron aux oreilles de sa copine.

Harry regarda avec bonheur le petit couple. Mais un certain manque lui prit à cette vue. Lucius lui manquait beaucoup. Avec les ASPICS, il n'était pas rentré le week-end depuis un mois.

- Potter ! On y va, interpella Draco en passant à côté de ses anciens ennemis. Mais n'allons pas dire qu'ils étaient devenus amis ! Non, il se supportaient et c'était déjà beaucoup. Draco pouvait dire qu'il commençait à apprécier le survivant mais vraiment à petite dose ! Toute petite dose ! D'ailleurs il avait prévu de fuir de manoir Malfoy pendant les deux mois de vacances ! Il avait trouvé refuge chez son parrain qui comprenait plus que sa fuite, ayant lui aussi fait un malaise lorsqu'il avait appris pour le couple.

- J'arrive Draco, répondit Harry, vous allez me manquer, continua-t-il en direction de ses amis.

Après avoir fait deux câlins à ses amis, Harry suivit Draco. Ils se dirigèrent vers la zone de transplanage. Arrivé devant, une immense file attendait leur tour pour transplaner. Harry soupira, il n'allait pas attendre que tout le monde soit passé, si ? Non !

Harry attrapa le bras du Blond qui attendait, quant à lui, sagement et transplana grâce au lien unique qui existait entre lui et Lucius. Draco en fut tellement secoué qu'il tomba à terre dès l'arrivé, contrairement à Harry qui sauta littéralement sur Lucius qui était juste devant eux.

- Non mais ça ne va pas Potter ? Cria Draco, tu...

Le Serpentard s'arrêta à la vue de son père qui embrassait le Gryffondor.

- Oh non pas ça ! Attendez que je sois parti ! Mon cœur ne supportera jamais cette vue ! Désespéra le blond encore couché au sol.

- Bonjour mon fils, lui répondit Lucius avec amusement, il est en effet plus sage pour toi de quitter cette pièce, rajouta le blond sous le regard effaré de son fils.

Draco sortit, ni une ni deux, du bureau tout en vociférant sur les pervers en rut.

Il traversa le couloir pour atteindre le grand salon et se précipita dans la cheminée et disparu.

- Je ne t'attendais pas de sitôt, s'exclama une voix installée dans un grand fauteuil vert.

- Et bien, vois-tu parrain, les hommes ne contrôle parfois plus leur instinct primaire et je n'ai vraiment pas envie d'être spectateur de ça !

- En effet, tu préfères peut-être soumis à ses instinct que simple spectateur, rétorqua Severus alors qu'il prenait les lèvres du blond entre les siennes.

- Je crois que c'est beaucoup plus tentant, confirma Draco en se collant contre le corps de son amant.

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Harry était délicieusement avachi, nu, sur son homme, la tête posée sur le torse musclé.

- Les affaires avance bien Lucius ? Demanda-t-il doucement.

- Oui, je pense obtenir le droit de construction dans peu de temps et mes autres achats ont déjà commencé à remplir les coffres Malfoy.

- Bien, répondit le brun alors qu'il commençait à somnoler.

5 ans plus tard.

- Kamea ! Nous allons être en retard ! appela Lucius.

- Arrête de stresser amour, rétorqua Harry, on est en avance de 20 minutes !

- Oui papa, j'arrive !

Trois ans auparavant, Lucius et Harry était reparti au Laos et aucun des deux n'avait voulu repartir sans leur petite protégée. Elle avait bien grandi, mais ses authentiques yeux noirs n'avaient pas changé. Draco avait, à la grande surprise de tout le monde, accepté tout de suite la jeune fille comme sa sœur. Depuis ils vivaient tout les trois dans le manoir Malfoy, Draco étant parti vivre définitivement chez Severus, au malheur de Lucius qui ne voyait plus beaucoup son fils. En effet, Draco c'était lancé dans l'architecture et il parcourait le monde avec Severus, en recherche de nouvelles inspirations. L'ancien professeur de potion avait quitté son poste dès l'ASPIC de son amant et c'était consacré à la recherche et au développement de nouvelles potions.

Harry avait fait ouvert une agence de voyage sorcière, achetant des hôtels aux quatre coins du monde par la même occasion et Lucius et lui partait régulièrement en vacances. Leur dernier voyage datait de début juillet, où ils étaient partis avec Kamea pour découvrir l'Afrique. Harry l'avait, d'ailleurs, vite ajouté a ses fichiers pour ses prochains clients.

Lucius, lui, avait ouvert en grand Casino sorcier, rendant célèbre ses jeux d'argent à pré-eu-Lard. Plusieurs centre commerciaux avait aussi vu le jour. Lucius avait été vraiment inspiré par les Etats-Unis, qui restait leur destination favorite.

Leur petite famille était heureuse. Harry regarda tous les dessins que Lucius avait fait. Chaque paysage était un souvenir précieux. Il s'arrêta sur le dernier où l'on voyait Kamea acheter, pour la première fois, ses fournitures scolaires.

Peut-êtreque sa perte de magie n'était pas un hasard, finalement.