Journal d'une condamnée

Chapitre 3

Directeur- Bonjour chers élèves, bienvenu à l'école secondaire Helen-Keller.

À chaque fois que j'entends le nom de mon école, je frissonne. En plus d'être horrible, il me rappelle à quel point je déteste les personnes qui se trouve. Je sais que ce n'est pas bien mais un des avantages de ma mort sera sûrement leur bonheur. Ils me déteste tous.

Directeur- Sur les listes accrocher au mur, vous trouverez vos groupes. Vous irez retrouver vos enseignants titulaire lorsque vous aurez trouver votre groupe. Sur ce, bonne année scolaire.

Je me dirige vers ses listes maudites avec Emma et Julien. Olivia est dans le groupe de sport et elle adore ça. Le premier groupe... Pas moi, ni les autres. Deuxième groupe... Le nom d'Emma s'y trouve mais pas le mien. Je suis tellement déçue. Je la sers dans mes bras. C'est ma dernière année scolaire à vie et je la passerai loin de ma meilleure amie. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m'attriste. J'en pleure même. Julien me prend avec lui et nous continuons nos recherche. Le troisième groupe... Toujours pas. Donc le quatrième et dernier groupe... Nos deux noms y sont. Julien me prend dans ses bras. C'est une excellente nouvelle. Notre titulaire est l'enseignant d'histoire. Il semble ma fois très gentil. Une fois tous rassemblés, je prends connaissance de mon groupe. Ce n'est pas si pire. C'est vrai qu'il y a quelque idiot et certaines filles tellement superficiel qu'on a jamais vu leur vrai visage mais je devrais m'y faire. Je crois que je pourrais survivre et peut-être même apprécier ma dernière année de vie.

Mon professeur nous guide jusqu'à sa classe. C'est grand, chaleureux et l'air est bonne et respirable. C'est bien. Je me choisi un pupitre à l'écart des autres près de Julien.

M. McCarter, notre enseignant, nous fait taire.

Lui- Donc, bienvenu dans votre classe d'histoire. Je me présente, Martin McCarter. Je suis enseignant depuis près de dix ans et je suis très heureux de vous accueillir ici mes chers nouveaux élèves.

Tous- Merci Monsieur.

Je ne m'étais pas trompée, il est vraiment très gentil. Cette année commence définitivement bien.

McCarter- Maintenant, j'aimerais que chacun vienne se présenter à l'avant de la classe. Je veux votre nom, une chose que vous aimez et une que vous n'aimez pas.

Mon cœur manque un battement à ce moment là. Je ne sais pas quoi faire. Devrais-je leur dire? Certain ici ne me connaissent même pas. Je devrais demander à Julien.

Je lui envoie un petit papier.

[Je suis en pleine crise d'anxiété. Je leur dis ou pas?!?]

Il le reçois, le lit et me répondit ceci:

[T'en sens tu prêtes?]

Moi:

[Je n'en sais rien!]

Lui:

[Écoute Erika, c'est pas moi qui a ce foutu cancer. Je ne sais pas si tu dois le dire ou pas. Mais ils finiront bien pas le savoir. Alors, je te conseille d'y aller. Mais seulement si tu es prête.]

Si j'y réfléchi bien, il a raison. Je crois que je vais foncer.

[C'est bon, je vais le faire...]

Les élèves passent, Julien aussi. C'est bientôt mon tour. J'angoisse, j'angoisse, j'angoisse!

McCarter- Erika, c'est ton tour.

Et j'ai oublié de vous avertir d'un détail... Tous mes professeurs sans exception savent pour mon cancer. Ça rend ma relation avec eux un tantinet malaisante. Mais je préfère qu'ils le sachent.

Je me lève nerveusement et passent près de Julien qui sert ma main. Il me chuchote: "Ça va aller, je suis là."

Je me place devant la classe.

Moi- Bonjour, je m'appelle Erika. J'aime bien la danse et je déteste ma situation en ce moment. Je...

Je ne peux pas continuer... C'est trop dur. Ils s'en foutent de moi de toute façon. Quel effet mon annonce va-t-elle leur faire? Bon, tant pis. C'est mieux qu'ils le sachent maintenant que le jour de ma mort.

Moi- Je... J'ai reçu un diagnostic de cancer il y a quelque temps... Je vais mourir dans onze mois... À seulement quinze ans...

Je m'effondre en pleure. Les élèves de la classe sont bouche bée. Je sais que Julien pleure encore. Je ne peux pas supporter ça. Je pars à la course. Je cours plus que je peux. Je passe à mon casier prendre mon journal dans mon casier puis cours jusqu'au toilette où je m'enferme.

*Point de vue inconnue*

Son annonce m'avait perturbé. Elle allait mourir, la fille que j'aime le plus au monde allait mourir. Je suis fou amoureux d'elle mais elle me brisera le cœur dans onze mois.

Il faut que je lui avoue mon amour pour elle. C'est urgent. C'est ma dernier chance. À la course, je quitte la classe quelque minutes après elle.

*Point de vue d'Erika*

Cher journal,

Tout le monde le sait maintenant. Je voulais qu'il le sache maintenant et non plus tard par une autre personne. Mais j'ai exploser en larme. Je ne veux pas faire de mal à personne. Je me sens mal...

De Erika qui en a marre...

J'entends des pas s'approcher de ma cabine. Je ferme mon journal en vitesse et le glisse sous mes fesses. Quelqu'un cogne à ma porte.

...- Peux-tu m'ouvrir la porte?