Chapitre 2 : "Je ne suis pas un poussin"

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PDV Alec.

Depuis que je suis remis sur pied, je ne cesse de m'entraîner. Je sais que je viens à peine d'être guéri et que je devrais plutôt me reposer maintenant qu'il n'y a plus de problème, mais je m'interdis de me relâcher. C'est peut-être une obsession mais je tiens à ce que mes sens soient tous éveillés 24 heures sur 24 et pour cela j'ai besoin de me défouler.

Cela fait à peu près 20 minutes que je suis sur le sac de frappe. À ce rythme-là je pourrais continuer encore des heures, mais mon corps n'est pas d'accord.

Alors que j'allais rabattre mon point sur le pauvre cuir usé, une douleur aiguë me saisit à la poitrine, là où Jace m'avais planté avec la pointe de flèche. Un gémissement de douleur m'échappe.

Je crispe mes mains en repensant à ce moment douloureux.

Mais, ce moment douloureux, est controversé par un moment de soulagement, celui où Jace est redevenu normal. Sans Magnus, il serai sûrement en train de se battre avec son démon, même après la disparition de Lilith.

Magnus...

Depuis ce combat, il reste chez lui. Je n'ai pas pu le voir suite à mes blessures. Et ça fait presque deux semaines. Il doit déprimé à cause de la perte de ses pouvoirs. Le connaissant, il m'aurait dit que tout va bien, que je n'ai pas à m'inquiéter, mais il faudrait vraiment être naïf pour croire ses paroles.

Et puis... Il me manque. Si on ne m'avais pas forcé à rester à l'Institut, je serai directement parti le voir, rester avec lui et le soutenir dans tout ça. Oui, c'est décidé. Je vais aller voir Magnus.

Je suis soudainement arrêté dans mes pensées par Izzy, qui vient de pénétrer dans la salle d'entraînement, toujours aussi forte et sûr d'elle.

- Alec ! Luke vient de m'appeler, il y a eu une attaque de démon dans un club de vampire. Il a besoin de nous sur place, ça pourrait être quelque chose de gros.

- D'accord, répondis-je du tac au tac.

Je retire les bandes enroulées autour de mes poings et saisis ma veste et me dirigeai vers les armes. Bizarrement je me sentais observé. Je jette un rapide coup d'œil à Izzy. Elle est restée à l'encadrement de la porte, mais elle me fixe avec un regard protecteur, comme une maman poule surveillant son poussin frêle et délicat. Or, je ne suis ni frêle ni délicat. Et encore moins un poussin. J'allai saisir mon arc quand elle intervint, m'arrêtant dans mon élan.

- Euh Alec !

Je la regarde, l'air agacé.

- Tu devrais peut-être... Rester ici, en hall central. Je t'enverrai les infos et--

- Izzy stop. Je vais bien. Arrêtez de me traiter comme un infirme. Ce n'est pas parce que j'ai été blessé que je dois rester en retrait ! Ça m'est arrivé plein de fois de me retrouver avec des entailles profondes !

- Pas avec des entailles qui on failli te tuer. Alec tu a failli mourir !

- Ce n'est pas la première fois, dis-je dans un murmure.

- Alec s'il te plait soit sérieux. On ne veux pas que tes blessures s'aggrave, dit-elle le regard triste.

- N'oublie pas que c'est moi qui dirige l'Institut. Tu n'es pas en mesure de m'empêcher de rester ici d'avantage.

- Et toi n'oublie pas que je suis ta sœur et qu'en tant que tel je me dois de te surveiller et de prendre soin de toi.

Je la regarde avec un air dépité, je suis vaincu.

Sachant pertinemment qu'elle ne lâchera pas le morceau, je me résous à ne pas prendre mon arc, et opte pour une épée séraphique. De ce fait, j'ai moins de chance de ré ouvrir ma blessure et Izzy me laissera tranquille.

Je me dirige vers la sortie et me pose devant elle. Elle me regarde, ou plutôt observe ma tenue. Au bout de quelques secondes, j'agite les bras et la regarde à mon tour.

- C'est bon ? On peut y aller ?

- Oui ! Allons-y ! Finit-elle avec un sourire vainqueur.

Nous somme rejoins par trois autres recrues, Jace et Clary étant hors jeu. Il ont beaucoup de choses à régler entre eux en ce moment.

Nous nous dirigons désormais vers la scène de crime.

I'll Protect you, I'll Save you, It's a PromiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant