Amélia & las favélas

Prologue

Je regarde ma montre, il est actuellement vingt-et-une heure. Je pousse un long soupire, cela fait plus de trois heure que je me trouve dans les airs sur le vol 346 direction Río en compagnie de ma "charmante famille" ironie quand tu nous tiens. Ma mère est en train de travailler sur son ordinateur portable, voila sa seule préoccupation, le boulot. Mon père quand à lui envoi des messages à je ne sais qui en souriant d'un air débile, comme un gosse de 16 ans.

Surement Caroline, sa "secrétaire". Ca fait belle lurette que je sais que mon père entretien une liaison avec cette femme. Je ne sais pas pourquoi ils restent mariés avec ma mère, il ne l'aime pas du moins plus et elle, et bien, elle est toujours accaparée par son travail d'avocate au point de délaisser ses enfants et son mari. En parlant d'enfant, mon frère, Luc est assis confortablement sur son siège, les yeux fermés, cela fait maintenant plus de deux heures qu'il dort. J'ai bien envie de le réveiller, à maintenant 18 ans, monsieur se croît grand, mais n'est pas capable de rester éveillé plus d'une heure parmi nous, la jeunesse! Il vient tout juste d'avoir son baccalauréat scientifique mention assez bien. Nous sommes tous fière de lui. À la rentrée il entrera dans une grande école à Bordeaux afin de suivre les mêmes études que mon père pour un jour diriger l'entreprise familiale.

Et moi dans tout ça? J'ai 23 ans, je suis en 4ème année de médecine que je viens d'ailleurs de valider et j'espère devenir médecin généraliste par la suite. Côté cœur? Rien à signaler, libre comme l'air, je n'ai eu qu'un seul petit copain au lycée mais rien de très sérieux, ce n'est pas vraiment ma priorité.

Je ferme les yeux, espérant m'endormir afin d'en finir avec se voyage interminable.

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-Amélia, réveille-toi! Nous sommes arrivés. Me hurla ma mère.

-C'est bon j'ai compris, pas besoin de crier. Lui répondis-je d'une voix encore endormie.

Je me leva de mon siège, passa ma porte de l'avion, la lumière m'aveugla. On me poussa en bas des escaliers, me mit un cocktail dans la main.

"Bienvenu à Río de Janeiro"

Que le voyage commence.