Chapitre 8

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Le repas ce termina sans encombres, mis à part Aaron qui parfois, mettait sa gentille petite main sur ma cuisse. Bien sûr je l'enlevais à chaque fois!

Avoue que tu aimes quand même, ce n'est pas souvent qu'un homme te donnes autant d'attention.

J'aurai peut être aimée si ce n'étais pas lui.

Une merveilleuse musique retentit je me leva alors de ma place suivie de près part Evan. Les jeunes mariés dansaient. María et Sébastien étaient époustouflant, leurs mouvements étaient en harmonie. Une fois leur magnifique danse finie, les invités commencèrent à les rejoindre sur la piste. Evan me pris la main et nous commencions à danser un slow.

-Tu le connais le frère de María ? Me dit soudainement mon cavalier.

Mes sens étaient en alerte.

-Non pas du tout pourquoi.

-Je ne sais pas mais il te regarde vraiment de façon insistante.

Je me retourna légèrement, le plus discrètement possible et je remarqua qu'Aaron avait changé de place. Il était maintenant avec une jeune femme blonde platine qui puait le plastique à trois kilomètres à la ronde. Celui ci était en pleine conversation mais prenait un malin plaisir à me fixer, toujours un verre en main.

-Il m'a l'air occupé.

-Je ne pense pas. Cette fille s'appelle Lorena.

-C'est une personne de sa famille ?

-Non Mel', Aaron et María n'ont plus de famille.

-Comment ça?

-Ils ont tous étaient tués il y a de ça 10 ans.

Je repensa alors à cette après midi. C'était Aaron qui avait amenée María à l'hôtel. Je me sentis soudainement triste pour lui.

-Tu veux qu'on aille faire un tour dehors?

J'hocha la tête et le suivi.

Accoudée sur le balcon je l'écoutais raconter des anecdotes sur son frère et lui. Je ne le connaissais pas depuis longtemps mais j'étais sur d'une chose: il serait un bon ami. Nous sommes restés un bon moment à contempler les étoiles toujours sur ce même balcon. Je lui proposa de retourner danser il accepta avec plaisir.

Les lumières de la salle étaient à présentes éteintes, une personne était aux platines. La pièce c'était reconvertit en discothèque. Evan et moi dansions sur une musique latine propre au Brésil, le pays natal de María. Nous nous amusions beaucoup, dansions comme si c'était la dernière fois que nous pouvions le faire. Le champagne m'était déjà monté à la tête depuis un moment. J'ondulais les hanches sur cette musique enflammée, me laissait aller. Deux mains se posèrent sur ma taille, Evan. Nous bougions en parfaite harmonie, lui, toujours derrière moi. La musique se termina, mon cavalier me fit tourner afin que je me retrouve fasse à lui.

Le malaise.

Ce n'était pas Evan, non.

Je fronça les sourcils et tenta de partir. Aaron me tenait toujours aussi fort et me proposa une dernière danse.

-En contrepartie je te laisserai tranquille.

Après avoir pesé le pour et le contre, je me lança sur une musique lente à ses côtés. Je n'ai jamais vu un homme aussi bien danser.

-Vous dansez vraiment bien, ou avez vous appris?

-Ma mère. Me répondît-il vaguement.

-Oh.

C'est vraiment minable comme réponse Amélia. Aaron avait le regard dans les vagues, il posa sa tête dans mon cou et se laissa porter par la musique. Je fis de même, posant à mon tour ma tête sur son torse.

Tu délires complètement là.

Un coup de feu nous sorti de la bulle que nous avions créés. J'étais complètement paniquée ne savant pas ce que j'étais sensée faire. Aaron sorti une arme de son pantalon. Une quinzaine de personnes rentrèrent dans la salle et tirèrent. Aaron me mis derrière lui afin de me protéger et me donna l'ordre de le suivre en restant derrière lui. Je chercha ma famille du regard. Ils étaient à genoux devant un homme qui devait certainement leur demander des objets de valeurs puisque celui-ci tenait un sac noir dans son autre main. Ma mère était en pleure. Je couru les rejoindre.
L'homme sorti son arme et menaçait Luc de le tuer. Je le vis appuyer sur la détente, j'accéléra.

-Amélia! Avait crié Aaron.

Un son. Une balle avait été tirée. J'avais poussée Luc à temps.

Une deuxième balle partie. L'homme tomba.

Une douleur me figea.

Je regarda Luc qui se tenait a quelques mètres de moi. Je vis de la peur dans ses yeux. Lui regardait plus bas que mon visage.

Je baissa la tête.

Du sang, beaucoup de sang.

Je m'évanouissais.







Et voilà le 8ème chapitre! J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à voter et à laisser des commentaires, ça fait toujours plaisir. Bonne journée à vous! 😘

Amélia & las favélasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant