Shiro-Souls [BxB] En pause pour réécriture

Epilogue du Tome précédent:

Les deux petits garçons de cinq ans étaient rentrés à la maison trempés, plein de boue et en larme. Dehors il pleuvait et la nuit dévorait le ciel.

L'homme qu'ils appelaient "Maman" s'était jetté sur eux, son inquiètude ayant grimpé lors des heures précédentes.

Le cœur de leur maman s'était brisé quand il n'avait compté que deux de ces fils sur trois.

Les deux enfants lui avaient alors expliqué qu'ils avaient cherché partout le troisième mais qu'il avait disparu.

L'homme avait alors perdu ses moyens, son mari, était alors arrivé, avait tout fait pour le calmer, mais ce ne fut pas fructueux.

La mère, têtue comme il était il s'était chaussé et avait enfilé son manteau et était sorti après avoir embrassé sa famille.
Laissant son mari avec leur fille et les deux petits garçons.

Il avait cherché, partout, pendant plusieurs jours, sous la pluie, se couvrant de boue et d'égratignure.
L'idée de perdre un enfant lui était insuportable.
Alors, il chercha, sans relache, encore et encore.

Il devait retrouver Naël, son Naël, même s'il devait y mourir.

Et c'est après quatre jours et quatre nuits de recherche intensive qu'il avait vu son fils, là au fond d'un ravin.
Il s'était lui même jeté dans se faussé immence dévalant la pente à toute vitesse, gratifiant sa peau d'égratignures.
Il était arrivé en bas' tout près du corp.

Son fils à peine agé de cinq ans, était dans un sale état, couvert de blessures, mais surtout, quelque chose d'anomal s'était produit.

Étant des hybrides, la transformation lupine de ses enfants ne devrait se faire que très tard, or, la peau du jeune garçon s'était recouverte de poils sur la moitier de son corps.
Les os sur cette partie étaient informes, comme s'ils avaient commencé à muter mais que le processus s'était interompu.

Les larmes coulèrent longtemps, mais il finit par remarquer que le petit garçon était encore en vie, même si sa respiration était faible et semblait difficile.

Il le prit dans ses bras délicatement. Et il marcha, pendant plusieures heures pour retourner dans la maison qu'il avait quitté plusieurs jours plus tôt.

Quand il ouvrit difficilement la porte de chez lui la nuit pointait le bout de son nez.

Son mari l'acceuillit avec inquiettude qui s'accentua en voyant l'état de leur fils.

Pour lui aussi la situation était douloureuse. Ses fils, sa fille et son amour étaient toute sa vie.

Toute une nuit le père de famille travailla d'arrache pied à l'aide de ses talents de sorciers pour ramener le corps de son fils à la normale.

Il avait refermé toutes les plaies, fait disparaitre les poils, redressé les os.

Mais il n'avait pu faire disparaitre toutes ces cicatrices.

Il était tombé d'épuisement un peu après le levé du jour, son mari tout aussi inconscient gisait au sol près de lui. Les enfants, roulés en boules s'étaient instalés un peu partout autour d'eux.

Cet évènement marqua tous les ésprits au fer rouge.

Et à leur réveil l'homme qui jouait le rôle de mère ne voulait qu'une chose: d'autres enfants... C'était un besoin, une nécéssité.

Nael quand à lui était couvert de cicatrices, son œil gauche avait perdu sa couleur, comme si quelque chose était parti. Il avait prit une couleur grise très clair.