Shiro-Souls [BxB] En pause pour réécriture

Chapitre 29:

-On a un gros problème. Un sacré gros problème.

Avant que quiconque ait pu bouger, statufié par la surprise, on entend un vacarme provenant de la cage d'escalier et Papa déboule dans la pièce, les yeux rouges, les cheveux désordonnés et la mine désespérée. Il lui faut moins de deux secondes pour se précipiter sur Maman.

Kanae accueille Nathan à bras ouvert et ils se font un câlin pendant plusieurs secondes.

-Chuis désolé désolé désolé! Promis, je ne chercherai plus à m'opposer à ton avis quand c'est un sujet qui te blesse autant. Je n'aurai pas dû, je n'ai pas réfléchi.

Maman passe ses mains dans les cheveux de Papa et soupire doucement.

Puis il se décolle doucement de lui pour se tourner vers nous.

C'est à ce moment qu'il y a une sorte de déclic. Nos sept frères et soeurs sont les premiers à bouger, ils se jettent sur nos parent.

Je profite du moment d'inattention de mes deux frères pour me lever l'air de rien et me diriger vers mes parents pour les prendre dans mes bras à mon tour.

Après quelques minutes de câlin collectif, Maman nous détache de lui et nous oblige à nous réinstaller sur le canapé.

Je sens peser sur moi le regard de mes deux triplets. Ils n'ont pas oublié.

Ils s'inquiètent pour rien... Ce n'est qu'une égratignure, elle est seulement un peu récalcitrante à guerir.
Ils en font tout un plat pour pas grand chose. Si cette blessure refuse de cicatriser, ce doit encore être à cause de ma maudite nature d'oméga.

-Comme je disais, nous avons un problème, deux jeune loups-garou son venu me voir aujourd'hui à la clinique. L'un d'eux était blessé, il avait été blessé par un acier spécifique, la plaie ne se refermait pas.

Plusieurs personnes semblent stupéfaite et je sens une goute de sueur rouler sur ma tempe, aprehendant la suite.

-Mais... à quoi ressemblait cet acier?

-Il avait une allure très brillante et il était sous la forme d'une lame très fine.

-Comme... une lame de cutter?

-Oui exactem... Nael? Comment tu sais ça?

-Simple supposition....

-Je ne te crois pas...

Je deglutis et mes jambes tremblent menaçant de me laisser tomber.

-Maman, je pense que Nael ment, avant que tu arrives... Nial avait remarqué que Nael était blessé.

-Blessé... mais je ne vois aucune blessure....

Quelques secondes s'egrènèrent avant que maman n'en vienne à la même conclusion que mes deux frères un tout petit peu plus tôt.

-Le sort de camouflage. Je savais que ton père n'aurait pas dû te le montrer!

Maman soupira doucement et s'approcha de moi.
Il saisit mes deux mains plantant son regard dans le miens.

À son contact un gémissement de douleur faillit m'échapper.

Très vite, ma mère fronce les sourcil et descend son regard vers mes mains.

Il retire de ma main blessée la sienne et contemple le sang qui la recouvre.

Très rapidement, affaibli par l'évidence, le sort céda laissant voir le bandage recouvert de sang enroulé autour de ma main.

-depuis combien de temps?

-C'est rien... je ne veux inquiéter personne...

-Nael.

-Mais...

-Nael

La voix d'alpha de ma mère se heurte brutalement à ma nature d'omega et je sens ma volonté faiblir, mes jambes trembler d'avantage, mon regard se floutte de larmes et j'émets un couinement minable.

Immédiatement ma mère rembale son aura devastatrice et me demande un fois de plus.

-Nael....Depuis quand as tu cette blessure?

-Ce matin

-Quelle heure.

Je commence à avoir du mal à respirer et la voix de ma mère me semble de plus en plus lointaine, je m'accroche au dernier semblant de Conscience qu'il me reste.

-Vers... huit heure...

-Tu est en train de me dire que.... Ca fait au moins douze heures que tu te vides de ton sang goutte par goutte et que tu ne dis rien?

-Je... Oui....

Je clignes des yeux à nombreuses reprise dans une tentative de chasser le voile qui s'empare peu à peu de ma vue.

-Mais tu es inconscient! Tu réalise que tu peux mourir? Il faut enclencher le processus de régénération et vite.

Alors que j'allais commencer à perdre l'équilibre, deux bras s'enroulent subitement autour de mon corps. Dans mon dos un corps plus petit que le mien me soutient sans trop de difficultés. Une douce efluve de framboises qui m'es familière me parvient et un tumulte de sentiments étrangers m'atteignent subitement.

Je sens dans mon dos, tout contre moi, le cœur de mon âme-sœur battre frénétiquement, il est empli d'anxiété, de peur, d'inquiétude et d'une légère touche de colère. Malgré cet enchevêtrement de sentiments, sous cette couche tumultueuse je perçois une bouffée d'amour. Je me repose un peu plus contre lui et je suis à deux doigts de lâcher prise quand sa bouche me glisse au creux de l'oreille:

-Laisse toi aller, je te tiens...

Les mots de Sylan finissent d'achever la dernière trace de lutte qu'il reste en moi. Je me laisse complètement choir contre lui et il me soutient sans mal.

Je tourne doucement la tête dans la direction de son visage, pour l'apercevoir.

Un instant je crois voir que ses deux yeux ne sont plus bicolores mais d'un vert pale magnifique.

Comment pourrais-je savoir dans mon état?
Finalement, se dérobant, mon esprit s'embourbe dans les méandres d'une inconscience sans rêves.

✩✩✩✩

Le voici! Bon, peut-être un peu court à votre goût? Il fallait que je coupe là, je n'avais pas vraiment le choiiiix! J'ai mis moins de temps cette fois!