Tesouviens-tu t'être tenue sur un sol dévasté, jonchant les cadavresmutilés et le sang coagulé sur le parquet pourri ?
Tesouviens-tu avoir allumé la lumière quand tes peurs les plusobscures venaient te hanter ? S'agrippant à toi comme le son d'uneguitare, que Kirk Hammett mène avec succès, qu'avec un peu decarburant, de feu et de vitesse tu laisses ta vie te conduire, quandbien même tu la nourriras avec des drogues et des alcools, rien quepour être sous euphorie.
Regardant cesailes blanches mutilées battant le ciel, d'anges ou de colombes,tacheté de ton sang. Sous la bise chaude de ton obscurité profonde.Tute laisses aller, à contempler tes démons, ton plafond, l'oreillersur ton visage pour étouffer tes pleures, n'attendant que tonmaquillage fonde.
Danscesprésages de rêves obscurs qui révèlent ta nature,
Ettes chances d'y sombrer, sans lumière, devenant toi-même une sallepourriture.
Qu'uncorps décrépit.
«Quandje pensais que je n'étais qu'un être seul et perdu, affrontant cemonde aux parterres pourris comme les sols des enfers sous leshurlements des damnés ;
Tuétais là à mes côtés en première ligne comme si nous partionsen guerres, ensemble, prêts à tout piétiner.
Quandje pensais que je combattais sans motif, avec de vains espoirs deréussite. Partant seul dans cette guerre contre le désespoir, lafleur au fusil.Tum'as donné une raison d'essayer, et d'espérer. Comme le pollen,sous l'espoir d'une vie, va s'en aller en se laissant guider, germantun pistil. »
Quandc'est à ton tour de regretter cette terre aride, je ne sais que tefaire tournerla page car j'ai besoin que tu puisses voir quelque chose denouveau.
Carj'ai dans l'idée que la vie n'est qu'un livre infini, ou leshistoires ne se finissent jamais... que tout s'entremêle, et queses personnages disparaissent. Leur but et leur espoir restant gravé,perdurant dans les pages écrites dans les héritiers de ton amour.Des enfants glabres qui font de cordes de pendu, des écheveaux.
Pourl'heure, rien n'est idyllique et ton innocence est lasse etéprouvée,
Nousne pouvons nous attarder sur cette vision misérable de cette vietant dévastée.
Commeses sols des plaines désolées, de ces lieux où l'humanité enguerre est tenaillée par le joug.
Mamémoire ne m'a pas quitté et je sais ce que tu as fait.
Jeme souviendrai toujours que tu étais là avec moi sur ce terrain, etaujourd'hui c'est à moi de t'aider à reproduire ce schéma, sur lesentier des chemins croisés vers un avenir parfait.
«Etnous nous sommes battus pour croire en l'impossible, comme en mai 68sous la voix d'une icône : « Soyez réaliste, demandez l'impossible» a-t-il dit !
Quandje pensais que j'affrontai cette guerre, seul ; tu m'as guidés etanimés comme sous les cieux d'un paradis.
Nousne faisions qu'un avec nos destinés entrelacées, de cette histoirepouvant se finir dans un désespoir et un point final, maisl'histoire perdure dans les pages écrites par les héritiers de tonamour, en laissant traîner un point de suspension quand un de ces personnages part... »
Personnene portant de vrai visage, comme les hypocrites de cette humanité,
Qu'estun voile blanc d'émotion, comme des fantômes sous d'obscuresténèbres que l'on évince en toute humilité.
Cen'est que lorsqu'on chute, qu'on ne voit que ces os fragiles pournous amortir,
Quandl'amour dans les lettres, se fane. Et que ces fleurs meurent, on ne pense qu'au repentir.C'estcomme avancer au ralenti,
noussommes déjà en retard si jamais nous arrivons dans ce paradis quenous pouvons construire.
Etnous voilà pris dans une course à l'armement,
Uneassuétude involontaire, que l'humanité ne peut céder. Cette guerresans merci contre le désespoir, et que nos fusils crachent deslarmes et du sang dans cet engagement.Jet'en prie me montreras-tu ton vrai visage ? Celui du petit ange quetu es ? Celle qui allume la lumière quand elle a peur ?
Tracela ligne sur l'horizon, et continue l'histoire de ces vies que nousanimons, et vainquons cette terreur.
J'ai besoin de ton nom pour me rappeler pourquoi je me suis battu.Pourquoi ta mère a laissé des points de suspension... mais noussommes encore sous la lumière l'encre à la main, la plume prête àécrire l'histoire de cette guerre.
«Il était une fois, une petite fille et son papa... »
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RÊVES ET CAUCHEMARS
HorrorDe jeunes gens en quêtes d'approbations, de reconnaissance et de gloire, disparaissent dans leur malheur ; Une femme dans l'ivresse de la quintessence d'un amour dérisoire, à jamais perdu ; Une créature tapis dans les bas-fonds d'un mal-être... Des...