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La vie c'est  dur, ça fait mal dès qu'ça commence, c'est pour ça qu'on pleure tous à la naissance.

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Bismillah, 


S A DI Y A H


J'ouvre petit à petit les yeux et constate que je suis à l'hôpital. Autour de moi se trouve tout le monde, notamment Jabbar et Chahine qui sont entrain de s'embrouiller.

Sira : Fermez-là vous l'avez réveillé !

J'ouvre la bouche. Ma gorge est toute sèche. 

Aïda s'empresse de me servir un verre d'eau. Elle m'aide à boire puis elle retourne se positionner à sa place. Personne ne parle, ils attendent sûrement que je retrouve mes esprits.

Moi : Je.. Jabbar, mon bébé.

Jabbar baisse la tête.

Moi : Jabbar me dit pas que..

Ma voix se casse. Mes larmes commencent à couler toute seule. Je me redresse, et avec le peu de force que j'ai j'avance vers lui. Je lui relève la tête avec ma main. Tout le monde nous observe mais j'en ai rien à faire.

Moi : Jabbar.. dis moi pas que.. c'est pas ce que.. non j'crois que..

Il rebaisse la tête.

Sira : Diyah faut que tu sois forte..

Je ne la calcule pas. Je continue à questionner Jabbar du regard.

Moi : REGARDE-MOI !

Alors il relève la tête.

Jabbar : Je.. smeh.. désolé.

A l'entente de sa réponse, mon cœur se brise instantanément, mes larmes coulent à flot. Il m'attrape et me colle à lui aussi fort qu'il le peut, mais même comme ça je continue de pleurer de plus belle. Aucune étreinte ne peut me consoler. Mon corps reste là, mais je suis comme déconnectée.

Chahine : Lâches-la c'est bon, tout ça c'est de ta faute !

Chaïnez : Ferme là, c'est pas le moment j'tai dis!

Jabbar ne le calcule pas plus, me desserre de lui, et me force à m'asseoir sur mon lit. Je continue à pleurer.

Chahine : Hé vous savez quoi, allez tous vous faire foutre. 

Puis il se barre.

Moi : Partez!

Sira : Sad.

Je la coupe : PARTEZ TOUS J'AI DIS ! J'VEUX PAS VOUS VOIR, BARREZ-VOUS !

Mes larmes coulent de plus belle, je suffoque encore et encore. J'ai du mal à respirez. Sira s'approche de moi, et me prend de force dans ses bras. Je me débat.

Moi : DEGAGE ME TOUCHE PAS !

Elle me regarde choquée.

Moi : CASSEZ-VOUS J'AI DIS ! BOUGEZ MERDE !

Jabbar : C'est bon, c'est bon calmes-toi. On part.

Sira : Non j'vais nulle part, elle  va pas bien, elle a besoin de moi.. c'est ma famille, j'peux pas.

Jabbar : Je sais Sira, mais laisse-là juste pour le choc, ça va lui passer ! Je..

Aïda : Il a raison. 

Mamane qui jusque là fût le plus silencieux, sorti en premier, suivie par Chaïnez et Aïda.

Jabbar : Sira !

Sadiya : A nos actes manqués.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant