Sadiya : A nos actes manqués.

20.

La  rage au  fond de la pupille.

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Bismillah,

S A D I Y A H

Moi : Non, Mamane, j'dormais pas tout ce temps.

Jabbar : Elle faisait semblant.

Chahine : Excuse-nous Monsieur j'connais chaque parcelle d'elle.

Jabbar : FERMES-LA TOI!

Moi : Ho, commencez pas à criez dans.. mes oreilles. Sira, il s'passe quoi ?

Sira : Ah maintenant j'existe quand ça parle de Jabbar.

Moi : Non t'existe quand je t'entends parler pour de la merde et manquer de respect pour rien.

Elle rigole nerveusement.

Sira : Calmes-toi j'te dis, c'est pas parce que j'suis là pour toi, parce que t'as perdu ton fils que ça y est faut qu'tu prennes la confiance salle pute.

Moi : Ah bien, bravo la famille -j'applaudis- maintenant je suis une pute parce que j'éteins enceinte ?!

Sira : Ouais t'es une pute, parce que t'as écarté tes jambes comme-ci de rien était, tu lui as donné ta virginité sur un plâteau et tu nous a mentis tous ce temps pour faire ta petite vie de famille avec lui comme-si de rien était pendant que moi.. MOI J'ME FAISAIS UN CENT D'ENCRE !

Moi : Pourtant vu comme tu cries dans mes oreilles tu t'es pas assez arraché le s cheveux d'après ce que j'vois pendant mon abscence.

Chaïnez : Calmes-toi Sira, miskina la brusque pas.

Moi : Oh crois-moi que c'est pas elle qui va m'brusquer. La meuf est là à me jacter de la merde dans ma chambre pour rien et elle croit me brusquer mais mort de rire.

Sira : Ferme ta gueule ! Ca y est c'est bon tu m'zehef! T'as pas honte de toi là ? J'sais aps moi j'me serai fais ken, j'aurai été enceinte j'aurai fermé ma gueule, toi non, toujours tu l'ouvres, ferme ta gueule un peu pour voir ce que ça fait, putain !

Moi : Que j'la ferme ?! Non, je l'ai assez fermé ma gueule vois-tu, donc j'la fermerai pas et encore moins pour toi espèce de bouffonne.

Sira : Tu m'énerves, enfaite j'vois pas pourquoi t'as là à faire la meuf dépressive, c'est Dieu qui cherche à te punir, tu mérites tout ce qui t'arrives, hamdoullilah ton fils est pas né, parce que vraiment flemme pour lui qu'il se fasse traité de fils de pute.

Mon sang ne fit qu'un tour.

Moi : REPETES POUR VOIR ?!

Mes larmes commencent à monter.

Moi : C'est ce que tu penses de moi vraiment ?! Que j'suis une pute ?! Parce que Jabbar vous a avoué qu'il ma ken ? Parce qu'il a eu le courage d'assumer et de porter mon fardeau pour ne pas que justement vous traitiez mon enfant de fils de pute ?!

Jabbar : Fermes-là, t'as pas à leur dire, t'as rien à prouver Diyah !

Moi : Non, Jabbar.. Non, tu te permets de dire que Jalal-Heddine vaut mieux que lui ? Que Jabbar est un chien, c'est ça ? Mais en vrai t'es aussi une merde que ton putain de Jalal-Heddine. Vous faîtes la paire, non quoique t'es même pire que lui.

Elle continue à me regarde et croise les bras autour de sa poitrine.

 Jabbar : C'EST BON FERME TA GUEULE ! T'AS PAS A LEUR DIRE T'AS PAS DE LE DROIT D'REVIVRE CA POUR MA GUEULE JE T'AI BAISER DONC FERME TA GUEULE !