Le lendemain, je ne me suis jamais senti aussi frais un lundi matin. Ah merde, je travaille pas le lundi. Ni les autres jours. Enfin même en réveillant à plus de dix heures, mes paupières étaient moins collées que d'habitude.
Et ce fut comme ça tous les jours où je voyais Maiven, et même ceux où je ne la voyais pas parce que je la voyais un autre jour de toute façon. A chaque fois on ne fait pas grand-chose, on traîne, je l'invite à manger. Elle vient parfois à Rios Rosas. Elle a rencontré Lino, ils sont sympathiques entre eux donc tout baigne pour moi. Les deux personnes que j'aime le plus au monde s'entendent bien.
Sans ambiguïté, hein.
Je gagnais ma paye chez Pipo et tout allait bien. Ça dura comme ça longtemps, genre... deux semaines.
La rupture de ce monde de Bisounours, parce qu'il ne pouvait pas durer ce con, était un soir où je sortais du boulot. Maiven et moi devions nous retrouver pas loin. Quand je me suis rendu au point de rendez-vous, elle n'était pas là.
Je ne m'alarme pas parce qu'elle n'est jamais en avance, c'est arrivé qu'une fois par hasard. Sinon la plupart du temps elle est juste à l'heure ou en retard. Je ne m'en fais pas trop, je sais qu'on se voit souvent pas hyper près de chez elle. Son quartier est pas celui voisin au nôtre.
Mais ce soir-là, elle semble de jamais apparaître. Le temps s'étend comme le fil de fromage d'une pizza.
- Elle a eu des embrouilles... ? m'inquiété-je. Si j'essaye de l'appeler... Merde, le répondeur direct ! Allô Maiven, c'est Vinz... Je me demandais juste si tu avais oublié qu'on devait se voir ce soir... Si t'as un problème ou quoique ce soit, appelle-moi vite. ...Je t'aime.
Sur ce, je préviens Lino que je pars dans le quartier de Maiven pour la trouver.
- Attends Vinz ! crie-t-il au tel une demi-seconde avant que je raccroche.
- Quoi ? gueulé-je en courant dans la rue.
- Je te rejoins ! Tu vas où ?
- A San Presca !
- San Presca... Je t'avais jamais demandé, mais c'est trop bien réputé dans le trafic c't'endroit !
- Magne ton cul si tu veux venir parce que je vais raccrocher là !
Je raccroche et reprends mon souffle en marchant parce que l'adrénaline c'est bien beau, mais j'ai jamais été une bête en athlétisme moi.
Plus je m'approche de San Presca, plus je fais gaffe à croiser le regard d'aucun mec, ni d'aucune fille d'ailleurs. Ici c'est le trafic à son plus haut niveau, comme le disait Lino : trafic de drogues, trafic d'armes, trafic d'alcools, trafic de sexe, trafic de gens...
Si tu entres en contact visuel ici, la personne avec qui t'a croisé les yeux peut te proposer son business dans l'instant ! Même si, bon, les prostituées n'entendent pas qu'on croise leur regard pour les démonstrations publiques.
Je ne pouvais pas gueuler son nom comme ça dans la rue.
- Maiven ! T'es là ? Maiven !
Les regards se tournent vers moi alors que je continue de gueuler, finalement.
Je parcours les rues comme ça jusqu'à ce qu'un homme m'arrête une main sur l'épaule.
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Bonjour!
Quand j'écris cette fanfic, il se passe une chose cool dans mon cerveau: j'entends les voix de Vinz et Lino (et pas une voix off de narration).
J'ai remarqué que la fic était classé 579 pour #oc. ça m'a fait rire parce que j'ai réussi à décrocher un classement avec 7 vues. Un quart d'heure plus tard, le classement est passé à 801. Du coup j'ai encore ri.
Sinon, cette fanfic est écrite en passant en boucle la playlist des musiques du film, disponible sur spotify, deezer ou -plus modestement- youtube.
Mention spéciale pour "Willy Willy" qui m'avait pliée pendant le film, "Road Rage (ice truck edit)" pour les voix des personnages au début et la musique en elle-même. Je pourrais vous en citer d'autres...
Inutile de dire que je vous conseille cette playlist.
Prochain chapitre demain soir! Bonne nuit!
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A ton tour, Vinz [MUTAFUKAZ FANFICTION] FR
Fiksi PenggemarEt si Vinz avait le droit de vivre sa romance, lui aussi? Fanfiction du film Mutafukaz. Moins de 10 chapitres. L'univers, les personnages de Vinz, Angelino et Willy, ne m'appartiennent pas. Tout comme les illustrations. Bonne lecture!