Chapitre 6

186 17 3
                                    

Pdv de ????? :
Ils savent qui je suis. Quel est son but ? Me tuer ? Qui veut tuer sa propre fille ? Personne ne pense comme ça. Je fonce vers sa base, on y est presque et nous sommes  censées se retrouver là-bas. La ville est infestée de policiers, vais-je arriver à la rejoindre ? Arrivée à un carrefour, je regarde autour de moi. Je suis encerclée, je vais donc jouer la carte de l'innocence. J'emprunte le chemin de droite d'un pas assuré. Rien de mieux que la confiance pour être discret. Les militaires me regardent passer tandis qu'un me retient par le bras et commence à me parler. Jouons donc la carte de la confiance.

- Mademoiselle. Les rues sont infestées de déviants et de dangers. Vous ne devriez pas être là, il pourrait vous arriver des choses regrettables ... Pour une jeune et belle femme comme vous.

Il a l'air charmé, évidemment. J'ai choisi de mettre un décolté plongeant, avec une poitrine bien fournie, on m'excuse tout. Je plonge ma main dans la poche de ma veste noire et en ressort un pass. Je lui montre, faire parti de la CIA m'arrange, j'ai de grands avantages. Toutes les chances sont de mon côté. Je le lui montre.

- Je sais me défendre. Mais c'est gentil d'y prêter attention ... Je fais parti de l'équipe 34.

Il me détaille, avec ma petite voix et mon air innocent, j'ai tout pour plaire. Il hoche la tête et me lâche. Il me lance quelques excuses confuses et me il laisse partir. Je suis libre. Je vais pouvoir réussir mais ... Restons sur nos gardes. Je ne veux pas me réjouir tant que rien n'est réglé. Après un petit "Salut !" Séducteur, il me laisse partir. Je m'avance dans les places abandonnées, ils sont là ? Sinon je suis bien dans la merde. Je sers les poings, j'ai un mauvais pressentiment. Je ne bouge pas, on me suit. J'en suis sûre.
Une idée en tête, je m'éloigne des grandes places et emprunte des chemins discrets. J'arrive dans un faux cul-de-sac. Ils vont me tomber dessus dans trois, deux, u-

- Nous savions que tu cachais quelque chose. Rends-toi. Nous avons avertis les autres équipes.

Je me retourne lentement. Enfin. Je leur adresse un petit sourire. Ils ne sont pas au courant. Tant mieux. Je regarde les cinq policiers.

- Vous êtes mignons. Mais pas assez à mon goût. Donc ... Je vais devoir vous éliminer. C'est dommage, je ne voulais tuer personne ce mois-ci.

Ils me regardent tous. Sans sourciller. A moi de trouver comment agir. Je tourne la tête vers la droite, je ne peux pas m'enfuir. Et ça me réjouis presque. Ils sortent leurs armes et les pointes vers moi. J'ai une idée.

- C'est bon, je me rends. Je vous laisse m'attraper. Depuis le temps que vous en rêviez.

Deux hommes s'approchent, toujours leurs armes pointées. Je ne bouge pas. Ils croivent vraiment que je vais me laisser attraper aussi facilement. Je leur offre un sourire malin. Un des deux passe derrière moi, c'est parti.

-Surprise !

Je ne me retourne pas et adresse un violent coup de pied dans le ventre à celui qui est derrière moi, prends de mes deux mains l'arme tenue par le policier en face de moi, et la pousse contre lui ce qui le fait tomber. Je me retourne vers celui qui vient de recevoir un coup tandis que les trois autres arrivent en courant vers nous. Je m'empare de l'arme tenue entre ses mains et la retourne pour tirer dans sa tête. Plus que quatre. Les trois arrivants essaient de m'immobiliser tandis que je me baisse et passe entre leur jambe pour me trouver derrière eux. Je tue d'un tir l'autre que j'avais poussé et prends son fusil d'assaut. Je me retourne en un clin d'oeil et le pointe vers les trois hommes qui ne sont qu'à un mètre. Ils lèvent les mains en l'air. Le premier commence.

-Ne tire pas ... Nous sommes désolés. On ne fait que suivre les ord-

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que j'ai déjà tiré. Les trois attaquants tombent à terre, du sang coulant de leur tête. Je crois que je vais devoir partir vite d'ici. Les tirs ne sont pas discrets. Je m'empresse de fouiller les cadavres. Je prends un petir pistolet et me relève. Déguisée ainsi personne ne me retrouvera. Je me débarrasse de ma perruque rousse et quitte les lieux. C'était ... Marrant.

FANFICTION DETROIT BECOME HUMANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant