Chapitre 9 (DERNIER CHAPITRE DE LA FANFIC)

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OH MON DIEU LES GENS ! Je suis arrivée à mes 1000 vues ! En commençant je pensais atteindre seulement les 200 vues maximales mais vous m'avez emmené bien plus haut ! Merci à tous !
Pour la peine je vous sors le chapitre rapidement !
Je suis rapide, oui 😂
Réécriture prévue !

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Je veux être libre ... Plus que tout. Je me permets d'être égoïste une seule fois dans ma vie, du moins, de cette manière-là ... Je veux vivre, et rien ne m'en empêchera. Je m'en veux terriblement. Connor appui sur mes épaules pour que je me rassois. Je lui sors n'importe quoi pour qu'il me laisse me calmer.

- J'ai juste besoin d'aller me rafraîchir le visage, je ne me sens pas bien ... Je ... J'ai envie de vomir. Je ... Mon amour ? Tu peux valider les tickets ? Je vais aux toilettes.

Je déteste jouer à ce petit jeu, les mots s'arrachent de ma bouche. Mais j'ai besoin de reprendre mes esprits, je viens de trahir ma seule amie. Connor me lâche en rougissant avant de tendre les tickets au contrôleur. Je m'éloigne vers les toilettes sous le regard inquiet des deux hommes. Une fois aux toilettes, je m'écroule contre la porte, je la ferme à clé et récupère le téléphone dans ma poche droite de mon nouveau sweat. J'ai deux nouveaux messages de Jessy, je n'ai pas le courage de les lire et éteint mon portable que je range de nouveau dans ma poche. Je baisse la cuvette et m'assois dessus. Je pose mon visage entre mes mains, ça doit être une des premières fois où j'ai envie de pleurer. J'ai laissé tomber celle à qui je dois ma vie. Je suis à bout, je sens le train qui démarre, je ne peux plus revenir en arrière. Ce n'est qu'au bout de deux minutes, que Connor arrive devant la porte des toilettes et me demande d'ouvrir. Après quelques temps, je décide de lui ouvrir, une fois la porte ouverte, je m'effondre dans ses bras. Il semble surpris mais me sert contre lui et pose son menton sur ma tête. Je me sens mise à nue face à lui, je n'ai plus peur de lui dire la vérité. Notre étreinte semble durer une éternité douloureuse, et ce n'est qu'après les mécontentements des gens qui veulent passer que nous nous reculons et nous dirigeons vers nos places. Je reste tout contre lui, comme si j'avais peur d'être punie ou quoi que ce soit d'autre.

PDV de Jessy :

- Tu penses qu'elle est idiote ?!

- Non, tu comptes beaucoup pour elle, vous étiez destinées à vous entendre. Elle viendra te chercher, et c'est à ce moment que nous la tiendrons.

Je soupire et prie intérieurement pour qu'Amy soit égoïste pour une fois et atteigne son but. Je viens de passer trois heures avec mon père et je n'en reviens toujours pas de ce qu'il est devenu.

- Tu ne te rends pas compte. Elle est vivante et tu-

- Bien sûr que si je me rends compte ! Tout ce que je fais ... C'est pour toi ! Le ZK2000, c'est toi. Tu me manquais, Amy.

- Je ne te crois pas. Ta poursuite ? C'était pour moi aussi ? Et me faire capturer ?!

Je baisse la tête et bouge une énième fois mes mains menottées.

- Bien sûr. Je te signale que tu as tué plus d'un homme ! Et t'engager dans les forces armées n'a rien aidé !

- Puisque tu sais tout maintenant, pourquoi te retenir ?

- Entrer ... Dans la CIA, ne fait qu'aggraver les choses. A partir de maintenant, tu resteras avec moi jour et nuit. Sous ma surveillance. Tu ne reverras plus jamais ces monstres.

Pour moi, c'est lui le monstre. Après une dernière de mes répliques, il s'en va. Je reste de longues heures dans la même salle vide avant qu'on ne m'emmène de force dehors, pour rejoindre la voiture de mon père. Je ne compte pas rester avec lui, et je vais le lui montrer. Je donne un coup de tête au policier à ma droite et donne un coup de pied dans les parties reproductrices de l'homme à ma droite. Il me lâche tout deux tandis que je pars en courant, bousculant mon père qui avait essayé d'être discret. Je ne suis pas son chien, je ne le suivrais pas. Mais ... Tout ne peut pas bien se terminer comme dans les films, n'est-ce pas ? J'ai oublié quelque chose d'important ... Leurs armes. C'est alors que je sentis quelque chose. Un tir, une balle, me transperçant la poitrine. Je m'écroule sur le sol, touchant mon sang sortir avec abondance de mon corps. Je n'ai plus froid, ni chaud. Je ne ressens rien, je ne sens que la fatigue s'emparer de moi. J'entends vaguement quelqu'un courir vers moi, me soulever et me retourner.

FANFICTION DETROIT BECOME HUMANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant