Rencontre

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Pdv Todoroki

Aujourd'hui c'est samedi, je me ballade en ville tout en songeant aux révélations de Bakugou.
J'étais plongé dans mes réflexions quand je suis rentré dans quelque chose.
Je me suis immédiatement reconcentré sur mon environnement et je me suis rendu compte que je n'avait pas percuté quelque chose, mais quelqu'un.
Une fille d'à peu près mon âge se trouve devant moi, les fesses par terre et un air ahuri accroché à son visage.
Elle a de long cheveux vert pleins d'épis qu'elle a accroché en une queue de cheval.
Je lui tends ma main pour l'aider à se relever.
Lorsque ses yeux se posent sur mon visage, une lueur curieuse s'y installe et elle se met à me fixer attentivement.
Gêné de cette soudaine attention à mon égard, je lui demande :

"Est-ce que ça va ?
Je suis désolé de t'avoir bousculé, j'étais plongé dans mes pensées et je n'est pas fait attention.

- Ça va, j'ai eu plus de peur que de mal. m'a-t-elle répondu avec un grand sourire. Mais ma tenue est toute sale maintenant. j'observe le haut noir à manches longues coincé dans une jupe rouge bordeaux qui lui descend jusqu'aux chevilles , tous deux couvert de poussière.

- Je suis vraiment désolé. Je...

- Pour te faire pardonner, achète-moi un gâteau!

- Quoi ?

- J'ai dit que je te pardonne si tu m'achète un gâteau.

- Je suis désolé, mais je n'ai pas assez sur moi, une mine boudeuse s'est accroché à son visage, par contre je peux t'offrir une glace si tu veux. "

Elle a réfléchit pendant plusieurs minutes avant de me sourire à nouveau:

"Marché conclu. Suis-moi, y a une épicerie pas loin et je meurs d'envie d'un esquimau."

Elle ne me laisse pas répondre et m'attrape le bras avant de se mettre à courir à toute vitesse pour s'arrêter devant une petite échoppe.
Elle me lâche finalement pour se diriger vers la glacière tout en me disant:

" Tu veux quel parfum ?

- Euh... Fraise s'il te plaît.

- Reçu, la patronne doit être au comptoir."

C'est sur ces mots qu'elle se penche dans la glacière, à la recherche de notre "goûter".
Je m'avance vers le fond de la boutique quand une voix rocailleuse m'interpelle:

"250 yens.

- Pardon ?

- Ça fait 250 yens si vous prenez deux glaces.

- Oh, bien sûr.
Tenez, vous pouvez gardez la monnaie."

Je tends trois pièces de 100 yens à une dame d'âge assez avancé.
Un malaise commençait à m'envahir quand la voix de la fille résonne à nouveau:

" Hey, t'as l'air de bonne humeur aujourd'hui Patronne !
C'est rare !

- De quoi tu causes petite insolente !
Dégage avant que je sorte mon balai du placard pour te mettre dehors.
T'as fait suffisamment de dégâts là dernière fois !

- Aye Cap'tain !
Allez viens Mister.
Les glaces vont pas nous attendre et je tiens à mon derrière ! "

Elle agrippe à nouveau ma chemise et se remet à courir.
Elle se stoppe quelques rues plus loin, devant un parc.
Elle me lâche puis me tend le sachet qui contient ma glace.
Je la prends et elle déballe immédiatement la sienne avant de commencer à la manger rapidement.

BRISÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant