Alerte

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Pdv Katsuki

Ce matin, je me suis levé avec un mauvais pressentiment.
Je me suis habillé et j'ai pris mon petit-déjeuner avec la boule au ventre.
Je n'avais qu'une envie, retourné dans mon lit,mais je ne pouvais pas sécher les cours, cela ferai tâche dans mon dossier plus tard.
Je me dirige vers Yuei, toujours avec cet arrière goût désagréable en bouche.
Je suis accueilli par les cris de Denki qui m'exaspère déjà.

La matinée c'est écoulée très lentement, trop lentement pour moi.
D'abord le cours d'Aizawa-sensei, ou la chenille SDF, nous a plus que déprimé.

D'abord le cours d'Aizawa-sensei, ou la chenille SDF, nous a plus que déprimé

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Ensuite, Present Mic nous a explosé les tympans à en réveiller les morts.

Ensuite, Present Mic nous a explosé les tympans à en réveiller les morts

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J'aurai mieux fait de m'écouter et de rester au lit.

La sonnerie de la pause déjeuner résonna en moi comme la cloche de la délivrance.
J'écoutais le bourdonnement incessant de la cantine quand l'alarme anti-intrusion s'est déclenchée.
Tous les élèves se sont mis à paniquer et à évacuer dans la panique totale.
Je me suis retrouvé coincé contre une vitre, écrasé par le flot incessant d'étudiants.
Je n'étais pas le seul, d'autres élèves de ma classe se débattaient et criaient pour tenter de calmer la mêler.
Je jetais un rapide coup d'œil dehors quand quelque chose a retenu mon attention.
Des cheveux vert en bataille dépassant d'une capuche et un sourire satisfait entouré de légère tâche de rousseur.
Inconsciemment, ma bouche laisse échappé un nom:

"Izuku ?"

La silhouette se dirige d'un pas vif vers la sortie.
Tenya a réussi à calmer les autres étudiants, et moi j'ignore les appelle de mes camarades et me précipite dehors, à la poursuite de cette ombre.
Mais j'arrive trop tard, l'ombre a disparu.

Une discussion entre plusieurs professeurs me détourne de mon objectif premier.
Il parle de l'intrusion.
Si j'ai tout compris, se serait une déclaration de guerre de la part des vilains.
Mais alors, Izuku...
Non !
Elle ne peut pas être mêlée à ça.

Je retourne en classe, la tête embrouillée.
Lorsque j'ouvre la porte, Denki me saute dessus en chouinant:

"T'étais où Katsuki, on s'est inquiété nous ?!
Pour quoi t'est parti comme ça ?
On aurait dit que t'avais vu un fantôme.

- C'était pas loin.
Et puis lâche moi, chuis pas un doudou !

- Quoi ?!
T'as vraiment vu un...un fantôme ?

- Non, je crois que j'ai vu Izuku... "

Un silence lourd de sens tombe sur la classe.
Tous les regards se sont tournés vers moi lorsque j'ai lancé cette phrase.
Ochako s'est approchée doucement de moi en bégayant:

"Est...est-ce que tu es sûr Bakugou-kun?

- Presque. Je n'ai pas vu son visage, mais ces cheveux, ces tâches de rousseurs et surtout ce sourire.
C'est celui qu'elle avait quand elle réussissait quelque chose.
Ce grand sourire d'imbécile heureuse !

- Elle aurait pas les yeux verts par hasard ? "

Je me retourne brusquement vers la voix qui m'a posé cette question.
Je ne leur est montré aucune photo d'elle, alors comment peut-il savoir ?
Comment Double Face peut savoir ça ?!
Je lui hurle dessus:

"Comment ?
Comment tu peux savoir ça, je n'ai montré aucune image, alors comment ?

- J'ai rencontré une fille qui ressemble à ta description, et elle avait les yeux verts.
Je l'ai percuté devant une pâtisserie et elle lorgnait les gâteaux avec beaucoup...d'envie.
Mais je suis pas sûre, elle m'a dit de l'appeler Deku et quand je lui ai dit mon nom, elle m'a tout de suite sortie mon Alter.
Maintenant que j'y pense, elle m'a aussi dit de passer le bonjour à un certain Katchan.

- C'est elle !

- Comment tu peux en être sûr Bakugou-kun ?

- Ce surnom, c'est comme ça qu'elle m'a toujours appelé et Izuku a toujours été obsédé par les héros.
Elle adorait les étudier, trouver leurs forces et leurs faiblesse.
Et puis, le nom qu'elle t'a donné, c'est le surnom que je lui ai donné quand on a appris qu'elle n'aurait jamais d'Alter.
C'est une autre manière de lire les kanjis de son prénom.

- Donc c'était bien elle... "

Je me dirige vers ma place, m'affale sur mon siège et me prends la tête dans les mains.
Izuku était juste sous mon nez et je n'ai pas pu la ramener.
Je continu de broyer du noir pendant tout le reste de l'après-midi.

BRISÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant