Début de l'enquête

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Pdv Katsuki:

"Aïzawa-senseï, le carton que je vous ai filé, vous l'avez amener?

- Ouais... Tu as trouvé quelque chose Bakugou. demande-t-il en baillant.

- Ah vrai dire... Je l'ai remarqué au début de mes recherches, je devais avoir un peu plus de 6 ans. Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite compris que la police n'avait pas pris en compte cette possibilité. Après tout, la plupart des gens oublie qu'il existe toujours des Sans-Alters.

- Bakugou-kun, tu veux dire que... prononce faiblement Miss Gravity.

- Ouais, toutes les victimes sont des filles de moins de 10 ans qui sont déclarées comme étant Sans-Alters. Et je crois que la personne dont parle Izuku, c'est la fille qui était là avant elle... Ses parents sont donc en possession du premier indice. je récupère le carton que Aïzawa-senseï à poser sur son bureau, j'en tire un dossier et l'ouvre. Leur dernière adresse connue est à l'autre bout de la ville.

- Bah y'a plus qu'à y aller alors !!! s'exclame Tête d'orties

***

Je me tiens devant une petite maison assez accueillante .
L'allée qui mène à la porte d'entrée est bordée de fleurs.
Tout semble chaleureux; et pourtant, quelque chose me dérange un peu, comme s'il ne s'agissait que d'une apparence.
Je sens la main de Tête d'orties sur mon épaule, mais pour une fois je ne dis rien.
Aïzawa-senseï avance vers la porte, moi derrière avec le reste de ma classe.
Au début j'étais contre, mais ils sont déjà impliqués donc autant utiliser toute l'aide disponible.
Notre papillon en devenir toque à la porte.
Cette dernière s'ouvre rapidement pour laisser apparaître une femme blonde aux yeux bleus d'une quarantaine d'années je dirais.
Je peux voir de l'incompréhension sur son visage, ce qui est compréhensible vu qu'elle se retrouve avec un groupe conséquent de personnes inconnues devant sa porte.
Elle dit alors d'une voix méfiante en fixant Aïzawa-senseï:

" Bonjour, que puis-je pour vous ?

- Bonjour Madame Irfar. commence Aïzawa-senseï.
Nous aimerions vous parlez de quelque chose d'extrêmement important à vous et votre mari.
Est-il présent ?

- Oui, il est dans son bureau.
En quoi pouvons-nous vous aider ?

- Sans vouloir vous déranger, je pense que nous devrions en parler à l'abri des oreilles indiscrètes.
Nous laisseriez-vous entrer ? "

La femme se tend à cette demande.
Son regard dérive sur les différents visages composant ma classe pour finir par se stopper sur le mien.
À ce moment là, je vois le corps de la femme se décontracter légèrement alors qu'elle me demande:

" Jeune homme, quel est ton nom ?

- Moi ?! ai-je questionné surpris.

- Oui toi.

- Bakugou M'dame.

- Je vois.
Je sais pourquoi vous êtes ici.
Entrez.
Le salon est à gauche, mettez-vous à votre aise pendant que je vais chercher mon mari."

Sur ses mots, elle part vers le fond du couloir alors que l'on passe tour à tour le seuil de la porte, Yaoyorozu fermant derrière elle.
Tous ensemble, nous nous installons en attendant le couple.
Je m'installe sur le canapé, à côté du prof tout comme Tête d'orties et Double Face.
Les autres en fond de même en s'asseyant sur l'un des deux autres canapés disposés autour de la table basse du salon ou bien par terre.
La femme arrive avec une petite boîte en bois entre les mains, suivit d'un homme plutôt grand et légèrement enveloppé.
Les deux prennent une chaise et se positionnent face à moi, de l'autre côté de la table basse où Mme Irfar a déposé la boîte qu'elle portait précieusement.
Leur regard posé sur moi se fait pesant et je déteste ça.
Après plusieurs minutes de silence, l'homme laisse échapper un soupir avant de se lancer:

" Tu es Katsuki-kun n'est-ce pas ?"

Je reste sans voix.
Comment peut-il connaître mon prénom ?
Et l'associer à mon visage ?
Je peux entendre un rire sans joie rauque venir de l'homme.
Il explique alors:

" Tu ne devrais pas être surpris que nous connaissions ton prénom Katsuki-kun.
Nous t'attendions, Irène et moi.

- Pourquoi ?

- Parce que nous sommes en possession de ton indice. intervient sa femme.

- Vous le saviez ?! s'exclame brusquement Aïzawa-senseï.

- Bien sûr, ils nous a été remis en main propre par Izuku.
C'est également elle qui nous a donné les consignes de remise de l'indice.

- Et vous n'avez pas prévenu la police !? s'insurge notre prof.

- Non.

- Pourquoi ? demande timidement Ochako.

- La question est plutôt pourquoi l'aurions nous fait ? la curiosité et l'appréhension peuvent se lire sur le visages des autres.

- *soupir* Nous devons beaucoup à cette jeune fille.
Elle nous a apporté bien plus d'aide que la police ou même les héros quand nous en avions besoin.
Je ne sais pas ce que nous serions devenus sans son intervention. annonce calmement l'homme.

- Qu'est-ce qu'elle a fait ? ai-je murmuré.

- Elle nous a apporté des réponses. je les regarde, ne comprenant pas.
Katsuki-kun, tu pourras sans doute comprendre ce que nous avons ressenti lors de la disparition de notre fille: la peur de ce qui lui est arrivée, la douleur de la perte et malgré le temps qui passe, l'espoir de la retrouver ; mais personne ne sais ce que ça fait quand, un matin, après des mois d'appréhension, tu reçois la visite d'un officier annonçant la découverte du corps de ton enfant.
Christal était notre plus précieux trésor.
Et ne pas savoir ce qui lui est arrivée, le fait que son ravisseur et meurtrier soit toujours en liberté et en possession d'une autre enfant; tous cela Katsuki-kun nous a anéanti.
Nous avons continué à avancer en faisant bonne figure et en essayant de surpasser la douleur, mais c'était trop dur.
Le seul réconfort que nous trouvions était auprès des familles des autres victimes qui avait vécu la même chose que nous.
Nous étions tous au bord du gouffre quand...

- Quand elle nous a sauvé. termina Irène avec la voix étranglée, elle sert quelque chose dans ses mains.
Elle nous a donné les réponses que nous attendions.

- Quand ? dit-je doucement.

- Il y a bientôt 9 ans. répond faiblement Irène.

- Pourquoi ?

- Pour tenir sa promesse...

BRISÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant