"Les secondes passaient et ne faisaient que raccourcir l'espace qui les séparaient permettant à leur souffles de s'unir. Le temps semblait s'être suspendu autour d'eux, comme s'il il assistait à la scène, ne voulant gâcher ce moment. Tout était irréel, pourtant les deux jeunes protagonistes semblaient parfaitement à leurs place"
Mais le feu et la glace ne s'entendront jamais, la preuve ici et maintenant. Et c'est donc tout naturellement que nos deux héros sortirent de leur "transe" quand Miss Teigne se mit à miauler un peu plus loin. Ce fut comme un électrochoc. Un retour à la réalité, un dur retour à la réalité. Encore sonnée, c'est Hermione qui fut la plus vive à reprendre ses esprits. Elle arracha sa baguette des mains de Malefoy qui réagit à peine, continuant de la fixer. C'est le regard rempli de haine que les accusations portés par Malefoy à propos de ses parents résonnaient à nouveau dans sa tête. Elles s'étaient comme mise sur pause quelques instants mais maintenant, elles tambourinaient dans son crâne. Hermione tourna donc les talons, rompant ainsi pour la première fois le contact visuel. Elle avait tourné le regard et cela sonnait donc comme une défaite pour le blond ou du moins, c'est ce dont il essayait de se convaincre. Drago la regarda partir, inspirant une dernière fois son parfum vanillé.
Cela aurait été beau n'est ce pas ? Le baiser, on l'attend tous, on est là pour ça après tout. Mais non, pas maintenant, il est encore bien trop pour le moment. Ce n'est que le début de leur histoire. Mais ils sont loin d'avoir compris à quel point cette scène est importante pour la suite, qu'elle marque le début du commencement. Laissons les se voiler la face encore un peu, rien qu'un peu.
*
Perdue dans l'obscurité de sa chambre à contempler les étoiles, Hermione ne savait plus réellement comment agir en fonction de ce qui lui arrivait. C'était comme si la vie avait perdu ce petit goût qui l'a rendait si exceptionnelle. La vie était devenue fade et sans intérêts pour elle. Alors pourquoi réagir à un évènement à chaque fois ? Elle n'était plus capable de mettre le petit doigt sur ce qui l'empêchait d'exprimer ce qu'elle ressentait. Peut-être que trop d'émotions tuent les émotions ?
Ainsi donc elle avait abandonné ses parents ? Au fond d'elle, elle le savait, mais l'entendre dire à haute voix, et surtout par la personne qu'elle déteste le plus au monde, ça fait mal, très mal.
Flashback 2 mois plus tôt :
Hermione transplana en vitesse jusqu'au Terrier après avoir reçu la lettre du professeur McGonnagal. Arrivée devant la maison à la forme biscornue, elle s'effondra à genoux puis se mise à trembler en s'asseyant sur le sol, les larmes inondant son visage. Elle replia ses jambes contre sa poitrine et se prit soudain la tête entre les mains, poussant un hurlement qui sortait du plus profond de son coeur meurtri. Elle se mit à balancer d'avant en arrière, essayant de résister à cette douleur qui était simplement entrain de la tuer. Elle avait toujours penser faire partie des forts, des gens qui ne faiblissent pas et n'abandonnent jamais. Mais la conclusion lui sauta aux yeux, il y avait plus fort qu'elle. On trouve toujours plus fort que soi et elle venait de le comprendre. Elle avait sa force de caractère, elle était indomptable et jamais elle n'abandonnait face à l'adversité. Jamais elle n'avait reculé devant une situation, jamais elle n'avait baissé les bras. Personne n'avait réussit à détruire cette ultime lueur d'espoir qui dansait au fond de son coeur. Personne jusqu'à la mort de ses parents.
C'est au moment où Hermione s'effondra au sol et qu'elle sentit qu'elle allait s'évanouir, qu'en travers de ses yeux presque clos, elle entendit son prénom, où plutôt qu'elle entendit que quelqu'un criait son prénom et qu'elle vit apparaître deux chaussures s'approcher en courant vers elle, des chaussures avec des chaussettes dépareillées. Juste avant de sombrer, savourant le silence qui l'envahissait , Hermione se dit que nul ne faisait aucun doute que ces pieds étaient ceux de Ronald Weasley.
En se réveillant quelques heures plus tard, Hermione vit à travers la fenêtre que l'aube était déjà bien levée. Se sentant dans un endroit familier, Hermione papillonna des yeux et reconnut aussitôt la chambre de Ginny au Terrier. Ginny quand à elle, avait veillé Hermione toute la nuit, assise sur son lit à la regarder dormir, se demandant combien de victimes causeraient encore cette guerre. Quand elle vit Hermione s'éveiller puis savourer l'effet du soleil qui lui caressait le visage rempli d'insouciance, elle ne put empêcher les larmes de lui monter aux yeux. Elle vit Hermione balayer son regard dans la pièce, vérifiant sûrement que rien n'avait changé depuis sa dernière venue avant que son regard ne tombe sur Ginny et lui fasse un sourire étincelant que Ginny n'eu pas la force de lui rendre. Puis, s'apercevant des larmes qui coulaient maintenant le long du visage de Ginny, elle comprit. Hermione comprit que sa vie venait de basculer pour toujours.
*
- Je suis tellement désolé pour toi Mione, désolé de n'avoir rien pu faire pour l'empêcher..
- Enfin Ronald, arrête de dire des bêtises ! qu'aurait tu-pu faire ? La seule personne à blâmer ici c'est moi, je les ai abandonné, j'aurais du être avec eux, empêcher que cela se passe mais j'ai préféré passer mon été à être tout mon temps libre dans le Londres sorcier. J'ai été tellement égoïste que je n'ai même pas été capable de les pro.té..ger .., finit-elle, le dernier mot saccader du au sanglot qu'elle avait n'avait sut contrôler.
- Ne te blâme pas Mione, quand on est dans le collimateur de Tu-Sais-Qui, rien ne peut le faire changer de cible tu sais et aujourd'hui, ce sont tes parents qui en ont payés le prix fort mais il faut que tu te relèves Mione, tu es tellement courageuse que je sais que tu vas y arriver. Il faut que tu te serves de cette rage et de cette force pour que l'ont combatte Tu-Sais-Qui afin qu'il n'y est pas d'autre personnes qui se réveillent demain matin en apprenant qu'ils sont orphelins, répondit Ron.
- Je ne te savais pas capable d'avoir une parole réconforte envers quelqu'un un jour, tu ne cesseras donc jamais de m'épater ! lui dit-elle d'une voix douce
- J'ai beaucoup évolué à ton contact tu sais et avec la mort de Dumbledore et l'attaque de Bill récemment, j'ai compris que nous étions condamner à nous battre, et nous n'y arriveront pas sans toi. Sache que n'importe ce qui ce passe Hermione, c'est nous 2 contre le reste du monde, bon avec Harry bien sûr ria t-il de bon coeur ! Mais je voulais dire.. je serais toujours la pour toi Hermione, je serais toujours là pour te protéger. Et même si je me doute que ce n'est pas du tout le moment aujourd'hui ni sûrement demain avec la guerre qui se prépare, j'espère qu'on pourra quand même parler de nous 2 un jour. Mais sache que j'attendrais que tu sois prête. Je t'attendrais Hermione, je te le promet, finit Ron en prenant Hermione dans ses bras tout en inspirant son parfum vanillé.
Fin du Flashback
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Le Serpent et la Lionne
FanfictionUne antithèse est une personne, chose ou qualité à la nature opposée à une autre. Quelle autre terme pourrait décrire nos deux héros que celui d'une antithèse ? Ne dis t-on pas que les opposés s'attirent? La glace en affrontement avec le feu L'obscu...