Confettis

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__________ ceci est un OS que je n'ai jamais fini et que je poste pour vous ;,)

excusez moi !

Le soleil me força à ouvrir les paupières. Cette douce bienveillance me sortit de mon lit et me dirigea vers ma fenêtre faiblement cachée derrière des rideaux blancs dont la lumière passait au travers. Mes yeux verts émeraudes s'illuminèrent face au spectacle que m'offrait ce doux matin.
Les oiseaux chantaient et se volaient après. Les enfants en vacances couraient dans les rues en souriant de toutes leurs dents et les marchands ambulants commençaient leurs routes vers la plage. Les murs des appartements étaient recouverts de banderoles, ballons et drapeaux. Le mien n'en fut pas épargné.

Je me précipita me vêtir d'habits passe-partout, me brossai rapidement les dents et déambula les escaliers se traînant sur quatre étages. Arrivé en bas, l'odeur de la cuisson du pain venant de la boulangerie d'en face me fit rappeler à l'ordre. Avant de partir, il fallait que je mange un bout.
Je m'avançai dans le magasin et questionnai timidement la vendeuse. Une femme avec de bonnes formes, le visage porcelaine et les yeux clairs. Ses cheveux châtains lui descendaient jusqu'aux épaules et son sourire fut un début d'émerveillement à ma journée.

« - Puis-je avoir un croissant s'il vous plaît ? » demandai-je, après qu'elle m'ait remarqué.

Elle me répondît d'une voix enjouée, les joues légèrement rougies par la chaleur. Le papier froissa sous ses mains, la viennoiserie se fit choper d'un coup de pince et fourrer dans le sachet avant de me le tendre. Des gestes répétés sans aucune erreur, violents et remarquablement doux à la fois.
Je payai et sorti savourer mon achat. La journée venait de commencer.

Je décidai de marcher jusqu'à la mer, suivant le chemin des dizaines de marchands avec leurs charrues. Mon croissant fut bientôt fini, et je jetai le sachet dans une poubelle, juste devant la plage. La vue de l'océan et son air frais était une combinaison parfaite pour un début de matinée. Les mouettes commençaient tout juste leurs ricanements en quête de nourriture préparée par les humains. Elles avaient dû me voir jeter quelque chose dans la poubelle, car aussitôt parti, elle se sont précipitées dessus.
Au loin, sur une montagne de rochers avancée sur l'eau, un vieillard péchait. J'avais supposé qu'il s'aventurait ici tous les matins pour attraper ses proies les poissons.
Pour m'attarder un peu, je rejoignis l'homme sur le haut de ses pierres.

Je m'excusai et m'asseyais à ses côtés.

« - Vous venez ici tous les matins ? » le questionnai-je, curieux.

« - Oui, mon garçon. La mer est remplie de ressources, de trésors et ils remontent tous dès l'aube ! Alors t'imagines bien que je ne rate aucune occasion d'en choper un. »

Et il rigola d'une voix écaillée pour finir à tousser gravement.
J'admirais la mer avec le soleil à moitié baigné à l'intérieur. Les reflets de celui-ci rendait à l'eau une teinte des plus incroyables. C'était un des trésors dont me parlait le vieillard.

Soudainement, il se leva et tira sur sa canne à pêche en criant. Surpris, je me poussai sur le côté pour éviter de me prendre un coup. Lorsque le bouchon fut relevé après quelques bagarres entre mon collègue et la chose qui avait mordu à sa canne, nous pouvions découvrir avec stupéfaction l'objet qui venait tout juste d'être pêché.

« - Un racasse ! J'ai attrapé un racasse ! » s'écria mon ami, fier de lui.

La tête du poisson agonisant à quelques centimètres de moi me fit légèrement sourire. Ce type de poisson n'était définitivement pas des plus beaux ! Avec sa bouche gluante et ses yeux exorbités, on pourrait mal croire que c'était mangeable.
Le vieillard me prit la main et dansa avec moi. Il devait être extrêmement heureux de sa trouvaille, alors je le suivi dans son jour de fête et sa danse remplie d'insouciance.

Recueil d'OS sur MHA. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant