XVI

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Nous sommes enfin arrivé chez Noemie. Elle était vraiment ravie de nous revoir.

Mohamed était rouge. Il a arrêté de pleurer dans l'ascenseur dans mes bras quand je l'ai consolé.

Il était si vulnérable et si chagriner . J'ai lâché quelques larmes moi aussi. Puis nous sommes montés en voiture. Il ne voulait pas allez chez lui et la croiser alors il a préféré aller chez Noemie avec moi.

Il est au salon . Les filles ne cessent de me lancer des regards. Je les rejoins et je leur raconte tout ce qui c'est produit. Elles sont bien heureuse et en même temps affligées. Elles le connaissent bien avant moi .

Noemie a une subite envie de vomir et se dirige vers les toilettes. Elle revient quelques minutes plus tard et se lave les mains et la bouche. Elles se dirigent ensuite vers lui et le console. Je reste dans la cuisine et prépare deux tasses de thé. Il en a besoin.

Elles reviennent vers moi et Noemie me regarde silencieusement.

● Pourquoi t'es bizarre comme ça toi ? Lui dis je en mettant les infusions dans chaque tasse.

● Il veut te voir. Comme t'es maintenant seule en liste et qu'il sait que tu l'aimes t'a qu'à lui sauter dessus.

Je lui donne une tape à l'épaule accompagné d'un sourire discret. Toujours aussi importune cette Noemie.

Je marche vers le salon en direction de Mohamed. Il me voit arriver et me fait une place près de lui. Je lui donne sa tasse et garde l'autre. Il boit toute la tasse d'un trait.

● Vas-y doucement ! Lui lançais je en prenant la tasse de ses mains.

● Pourquoi t'es si gentille ?

● Je suis moi.

Il s'allonge sur mes genoux. Je recule pour pourvoir lui laisser de la place et remet sa tête sur mes genoux . Il est tellement beau. Il ferme les yeux et je sens que sa tête devient plus lourde sur mes genoux. Il c'est complètement assoupie . Les filles me font des signes avec des coeurs . Je les arrête et elles s'en vont. Je ne pense plus à rien . Juste à Mohamed endormi sur mes genoux .

[...]

20:14

Moi aussi je m'étais assoupie sur le sofa. Mais à mon réveil , Mohamed n'était plus près de moi. J'ouvre difficilement les yeux. Je ne sens plus de poids sur mes genoux.

Il n'est plus là.

Je me lève et le cherche du regard. J'ai l'impression d'être seule dans cette imense maison . Je remarque juste son sourire au loin.

Ce même sourire qui m'a fait m'évanouir quelques mois plus tôt . Je souris moi aussi . Je me dirige vers lui.

Il est à la porte avec les filles on dirait qu'il s'en va.

● Tu t'en va ? Fis je en me frottant les yeux.

● Je t'attendais ... Je veux te déposer chez toi bon si tu veux !

Je regarde les filles et ensuite lui.

● Vas-y je te rejoint fis je à Mohamed.

Il s'en va et nous laisse. Les filles me prennent dans leurs bras. Elles sont toutes excitées.

● Je voulais vous dire que je suis tellement reconnaissante envers vous. Vous avez été là pour moi et vous m'avez consolé toute la nuit quit à ne pas dormir juste pour me surveiller. C'est sûrement pas grand chose pour vous mais pour moi si..

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