Eternal Love

XLIV : FIN

Lettre finale.

Amour,

C'est la passion qui m'anime aujourd'hui, c'est l'envie de te voir, de te toucher, de t'inonder de baisers. Ta présence m'habite, ton corps m'envahit et ton absence me tue. Je ne me rappelais pas ce que signifiait ce verbe, aimer.

Je ne me souvenais pas qu'aimer voulait dire respirer, vivre, courir après le téléphone en espérant voir ton numéro s'afficher, souffrir atrocement quand tes bras se séparent de ma taille, être incapable de penser à autre chose que toi, toi, toi. Je t'aime, je t'adore, mon imagination et mon corps savent tellement mieux s'exprimer que ma bouche et mes doigts sur le clavier.

Mon vocabulaire me semble si imprécis, si petit, si médiocre à côté de la boule d'amour intense qui gît en moi. Mon coeur s'agite tout le temps depuis que tu y es entré, je voudrais être toujours près de toi, collée à toi. C'est de la folie, c'est insensé d'aimer autant, d'aimer à en souffrir dès que l'absence se présente et c'est tellement bon, d'aimer au-delà de toutes les limites qui puissent exister. J'ai porté notre enfant et aujourd'hui j'en suis digne et fière !

Aimer à plein poumon, aimer inconditionnellement et sans logique, sans comprendre et sans chercher à comprendre, juste aimer. Je n'aime pas ce qui t'appartient, ce qui te représente, je t'aime toi, ton âme, ton corps, ton rire malicieux, ta voix rauque et sensuelle, je t'aime toi, toi avec moi. Tu es aujourd'hui ce qui m'est de plus cher au monde.

J'ai déjà eu à te perdre et te perdre une seconde fois me fait peur , j'ai peur de te perdre, une fois que l'on a goûté à l'amour, comment se résoudre à vivre sans ? Jamais je ne le pourrai. Tu es celui que je cherchais, j'aurais mis dix ans à te trouver, j'aurais gâché ma vie à me persuader que j'avais trouvé mon chemin sans savoir que ce n'était pas le chemin le problème, mais la personne avec qui je l'empruntais.

Je t'aime Mohamed toi seul , seulement Toi peut importe le temps, je t'aimerais toujours.

       " FIN "