Hawaii 5-0 : une grande aventure TOME 2

Chapitre 8 : Père et fille contre le crime - Partie 2-

DANNY

Raaaah, j'en ai marre ! Déjà toute petite elle avait l'habitude de courir dans tous les sens mais là, plus rien ne l'arrête. C'est son dixième tour du bateau, elle va finir par faire un trou dans le plancher ! Les mains sur le gouvernail, je finit par lui dire :

- Grace, tu veux bien arrêter de tourner en rond, tu vas finir par me rendre dingue !

- Fallait me laisser conduire, je supporte pas de rester a rien faire... Je souppire, ce qu'elle peut être têtue ! Je suis sur que ça vient de sa mère... et de Steve. En fait, surtout de Steve selon moi.

- Chérie, si tu voulait tenir la barre, tu aurais mieux fait de ne pas cogner dans un récif au bout de dix minutes... Elle me tire la langue et ajoute :

- C'était un tout petit récif d'abord... puis elle tourne les talons, un sourire malicieux aux lèvres. Voilà qui me ressemble beaucoup plus ! Ça fait bientôt cinq heures que nous sommes en mer et le soleil décline à l'horizon. Les deux malfrats qui dirigeaient le bateau ont pris soin de n'apporter aucuns appareils de communication, la radio ne fonctionne pas et nos téléphones ont été réduit en miettes. Sans le GPS qui nous indique la route a suivre, je n'aurais pas parié sur nos chances de survie. Et si d'ici une heure nous n'avons pas accosté, il me faudra avancer dans le noir complet, sauf si j'arrive dénicher le boutons des "phares" parmi tout les boutons, voyant et manettes qui ornent le tableau de commandes. Heureusement, cela ne sera sans doute pas nécessaire car Grace me hurle quelque chose depuis le pont avant :

- Danno ! Sa y'est, je vois la terre, ce doit être l'île dont nous as parlé le type que tu as...enfin bref, on est bientôt arrivé !

- D'accord ! Bon Grace, rentre a l'intérieur c'est plus prudent . Et pour une fois, ma fille s'exécute sans un mot. A  une dizaine de minutes de la plage, j'aperçois les lumières d'un campement, surement celui du cartel de drogue. Je décide donc de jeter l'ancre a l'entré de la baie et de rejoindre une lande de terre a une cinquantaine de mètre. Pour moi qui ai une sainte horreur de l'eau, ce n'est pas franchement une partie de plaisir mais comme ça les criminels ne seront pas au courant de notre arrivée et le bateau sera hors de leur champ de vision. Non sans une grimace de mécontentement, je me jette a l'eau avec ma fille. Nous nageons en silence dans l'obscurité. Il n'y a pas beaucoup de courant mais a part le froid de l'eau et le bruit de nos respirations saccadées, je n'ai plus aucuns repères. Je vois a peine ou je vais, mes pieds ne touche pas le sol, c'est un peu comme si je volais dans l'espace. Finalement,après des effort bien plus intenses que je ne le pensais, Grace et moi nous écroulons sur le sable encore chaud de la plage. Lorsque je parvient enfin a me redresser, Grace s'agrippe a moi en grelottant. Entre deux claquement de dents, elle parvient a articuler :

- Dis Danno, ce serait une bonne idée d'aller dans les bois pour dormir. On pourrait faire un feu, tu sais, un bon feu bien chaud...Nous nous mettons donc a la tache puis Grace et moi nous endormons sous les étoiles, devant un bon feu qui rougeoie en crépitant dans la nuit.

Je me réveille aux aurores, a cause de ces chers moustiques et accessoirement de mon estomac. Chacun de mes muscles hurle son désaccord vis a vis de notre petite baignade d'hier et je ne peux pas faire deux pas sans grimacer de douleur. Je décide de courir un peu pur réchauffer mes muscles endoloris et revient auprès de Grace les bras chargés de noix de coco. Celle ci enterre les braises du feu et nous ouvre chacun une coco. Ce n'est pas mon mets favoris mais sa fait quand même du bien de se remplir l'estomac. Malheureusement, nous ne somme pas venus ici pour faire du camping. Je regarde ma fille dans les yeux et lui expose mon plan :

- Ecoute, on ne sait pas vraiment dans quoi on s'est fourré donc on va juste essayer de rester en vie. On s'occupera de démanteler ce cartel une autre fois, pas besoins de jouer les héros...ou les martyrs, compris ? Elle acquiesce gravement et je me sens déjà un peu mieux alors je continue :