Hawaii 5-0 : une grande aventure TOME 2

Chapitre 14 : Une fois mais pas deux

STEVE

Je sort en trombe de la villa du gouverneur, passablement furieux ! Mes équipiers me rattrapent tant bien que mal, mais ne prononcent pas un mot . Tant mieux, je préfère encore le silence que de parler de cet imbécile qui m'empêche de faire mon job ! Franchement, peut être qu'en ce moment même il se prépare une attaque terroriste, un règlement de compte entre gang et que pendant ce temps, nous devons partir a la chasse aux diamants, ridicule ! Je monte avec la famille Williams et nous nous dirigeons vers le domicile de ce Sam O'Neil que nous indique Jerry, entre temps retourné au QG. Dans la voiture, Leila tente de détendre l'atmosphère :

- Alors Steve, pourquoi Catherine n'est elle pas venue ce soir ? Un peu pris au dépourvus, je me met a bafouiller avant de répondre :

- Heu, elle est chez son gyné... médecin, qui donnait une petite réception privée également .

- Ah, et elle a préféré cela a la soirée du gouverneur ? Elle se serait pas ennuyé pourtant...Dit la femme de mon ami avec un clin d'œil. Je lui souris et ajoute :

- La femme du médecin est la "Comtesse de je sais plus quoi", et elles s'entendent bien... Remarque plus on se tient loin de  Rosewood, mieux on se porte ! Soufflai-je , exaspéré par mon nouveau patron. Danny acquiesce en ronchonnant ce qui a pour effet de me faire sourire immédiatement. Un moment plus tard, nous arrivons devant une petite maison blanche, dans un quartier banal typique de l'île. La lumière est allumée, signe que le propriétaire est a l'intérieure. Je fais signe a tout le monde de descendre, enfin quand je dis tout le monde : Grace, Danny, Leila, Will et moi, en gros . N'écoutant que mon instinct, j'ai préféré laisser le reste de l'équipe rentrer au QG. Ce n'est pas ce minable petit politicien qui m'apprendra mon job, soit protéger cette île ! Nous séparons et je me retrouve avec mon ami de toujours, devant la porte tandis que Leila nous couvre. Sans toquer, je défonce la porte d'un coup de talon et je m'engouffre dans un petit salon. Dans mon dos  j'entends grogner "sauvage ! ", ce qui m'arrache un petit sourire alors que Sam tente de fuir par la fenêtre. Mais il n'a pas fait deux mètre qu'il se prend le bras de Grace dans la figure, et finit en gémissant sur le sol. Will le relève par le col et  remet debout le petit brun gesticulant. Je m'approche de lui et dit d'un ton dur et menaçant :

- Ecoute moi bien, tu vas tout de suite me dire ce que tu faisais a la soirée du gouverneur ! J'ai passé une mauvaise soirée alors je te déconseille de me faire perdre mon temps... Sam déglutit difficilement avant de lever les mains en signe de capitulation, puis il se lance :

- Ok, y a environ trois jours, une femme m'a refilé trois mille dollars pour que je place un petit papier furtivement dans une boite, a la soirée de gouverneur. Y avait tout, un faux passe, l'emplacement d'une brèche dans la sécurité, un plan du système d'alerte de la cage de verre , pour le contourner. Forcer les serrures c'est mon truc, j'étais d'ailleurs en prison la veille de ma rencontre avec cette magnifique femme...enfin, je m'égare. J'ai placé le mot, je suis sortis, fin de l'histoire.

- Et les diamants ? Tu va nous faire croire que c'est pas toi qui les as pris et que ta femme mystère est passée après toi ? Demande ironiquement Danny.

- Non, avant. Quand j'ai placé le mot, les diamants avaient déjà disparus. Si vous voulez, on s'est rencontré au centre commercial, vous pouvez vérifier ! Je laisse mes compagnons avec Sam et m'empresse d'appeler Jerry .

- Il dit la vérité commandant, dit celui ci .  La vidéo surveillance le montre en compagnie d'une femme lui remettant des objets, j'attend les résultats de la reconnaissance facial. Quand aux caméra du domicile du gouverneur, personne n'a approché a part O'Neil et Mme Rosewood. Cependant, en analysant de près la bande j'ai remarqué que les ombres sur le verre ne changent pas une fois, malgré les nombreux passages, ce qui signifie qu'on a trafiqué l'image sur plus d'une heure... Ah, sa y est, j'ai un résultat. Ça alors ! s'écrie soudain l'analyste du 5-0.