On a toujours une bonne raison. Pour mettre fin à une relation.
On peut lui dire qu'on l'aime moins qu'avant, qu'on pense encore à notre ex, qu'on la jamais vraiment aimé plus que l'amitié, que sa jalousie nous a détruit, qu'on était pas assez mature...
Peu importe la raison, quand on met fin à une relation on a toujours l'idiotie de dire à l'autre "Non mais... C'est pas toi, c'est moi le fautif.".
Fautif de quoi ? De ne plus être à sa place ? De ne pas ressentir la même chose, d'avoir eu l'impression d'être pousser, épier puis juger.
C'est dur. D'être un couple lorsqu'on est pas prêt. S'afficher en grand écran et en grande lettre détruit bien plus que ça ne construit.
Je suis comme tout le monde. J'ai déjà du mettre fin à une relation amoureuse en dix-huit ans de vie. Enfin comme tout le monde... Comme toute personne qui pense avoir trouvé LE bon.
Mais il n'y a pas de bonne ou de mauvaise personne.
Lorsqu'on aime, notre amant est toujours l'être parfait, zéro défaut... l'amour rend aveugle.
Mais toi, tu étais différent. Je t'ai détruit comme on écrase une araignée sous notre chaussure.
Je voulais pas. Tout aurait été différent si chaque personne s'occupait des oignons de sa soupe.
Sauf qu'on tente toujours de faire un bric-à-brac de rumeurs.
Je me rappellerai toujours qu'on c'est tous les deux offerts nos premiers baisers.
Et tu m'as donné ton cœur sur un plateau d'argent.
J'ai fait joujou, et puis je me suis lassée, j'ai tout piétiné.
Je ne suis pas un ange. Je n'irai pas au paradis.
L'enfer est bien trop attrayant, bien trop beau, bien trop joyeux.
Et j'y courrais les bras grands ouverts.
Et je penserai à toi. A tous ses mots que tu m'as dit, à tous ses câlins, à tous ses jours ou je t'ai regardé droit dans les yeux en t'avouant des mensonges.
Tu dois te demander pourquoi je ressace cette partie de moi...
Tu vas rire... je suis tellement bourrée que je ne peux même pas compter mes doigts.
Mais j'écris. Mon esprit est assez lucide pour t'écrire ses mots. Pour te demander pardon...
On pense toujours qu'une Dépressive dit toujours qu'elle est victime de...
Moi je dis qu'une personne à l'âme fragile ne cesse de culpabiliser. C'est violent, de sentir ses regrets au fond de son cœur. Ça bouleverse, ça détruit.
Et certes mon esprit est en miette, certes mon cœur est en mille morceaux. Mais toi, toi tu as la tête haute..
Sur l'instant je n'ai pas eu les bons mots, mais tu tourneras la page. Tu prendras du recul et tu sauras. Tu te rendras compte que je n'étais pas la bonne. Que je n'étais qu'une connasse de plus dans un monde d'hypocrites.
Et quand tu me verras, c'est moi qui regrettera.
Tu mérites tout l'amour des cieux. Alors fonce, cours, saute, vole. Ne regarde pas en arrière. Si tu tombes, je ne te relèverai pas. Personne ne m'a jamais relever.
VOUS LISEZ
Pensées (D'une Pseudo Dépressive)
SonstigesChaque chapitre correspondra à un état d'âme, une réflexion, une question. Peu importe ce qui est écrit, il n'appartient qu'à moi. Il sort de mon esprit, c'est mon âme torturée qui écrit ses lignes. Alors si je les retrouve ailleurs, sachez que c'es...