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—❝une assiette de salade frisé ?

@maninblack
charlie, qu'est-ce que tu aimes ?

@noisygirl
qu'est-ce que j'aime ? eh bien stan, c'est une vague question.

@maninblack
répond vaguement alors

@noisygirl
ce que j'aime ? par où commencer... j'aime manger, plutôt salé ! j'aime lire les livres assise dans la librairie, j'achète souvent des livres. j'aime aussi écouter de la musique, j'aime regarder des films, j'adore reconnaître les acteurs été dire à moi même dans quel film il a joués. et surtout j'aime passer du temps dehors un soir d'été à regarder des étoiles.

@maninblack
tu devrais écrire un livre.

@noisygirl
en quelle honneur ?

@maninblack
qu'est-ce que tu n'aime pas ?

@noisygirl
les personnes qui me mentent, qui joue avec moi et qui disparaissent pendant plusieurs jours.

j'avais passé ma matinée de boulot à me repasser en boucle dans ma tête la discussion un peu tendu avec stan. c'est vrai après tout, j'arrivais au bout de mes capacités. je n'arrivais plus à faire semblant. je ne serais jamais qui il est. ça y est j'avais perdu tout espoir.

j'essuyais machinalement les verres, je fixais un point fixe sans jamais y décrocher les yeux. j'étais totalement perdu dans mes pensées.

— je pense qu'il est sec votre verre.

une voix d'homme s'adresse à moi. je froncés les sourcils, je me tourne vers lui. je ne savais pas si j'étais en train de rêver ou si mon esprit me jouer des tours. il était de retour. mon valeureux partenaire avait donc raison.

un peu gêner, je pose le verre à côté et sourit bêtement. je pose mon torchon, l'acteur s'assoit au bar.

— vous attendez quoi ? lui demandais je.

— éventuellement que vous me donniez le menu.

— Oh, oui suis-je bête, excusez-moi.

il rigole, je me tourne plus que gêner cette fois-ci. mon dieu quelle idiote ! j'attrape le menu et lui tend. il me remercie, je reprends mon activité sous le regard de l'acteur.

— vous l'avez déjà essuyé, rigole t-il.

— vous étiez là depuis combien de temps ? dis-je en souriant.

— assez pour savoir que vous avez passé trois minutes cinquante sur le même verre, il sourit de toute ses dents amusé par la situation, vous aviez l'air absorbé par vos pensées.

je lui lance un regard en coin, je ne compte pas lui réponde. après tout c'est mon client, je n'ai pas à lui révéler ma vie privée. il regarde rapidement la carte puis la ferme.

— j'ai choisi, dit-il.

— une assiette de salade frisé ?

il me regarde scotché. il ne s'attendait pas à ce que je le coupe. il ouvre la bouche puis la referme aussitôt affichant un magnifique sourire. il capitule.

— vous m'avez eu, il sourit.

— comment ça ? je donne le papier au cuisinier par un petit trou.

— en venant ici je comptais bien vous faire perdre tout vos moyens, il sourit, mais en faite c'est vous qui me faite perdre mes moyens, charlie.

charlie ? comment connaît-il mon nom ? j'ouvre la bouche pour répliquer mais aucuns son ne sort. que se passe-t-il? je l'observe. il est vêtu de noir de la tête au pied, une barbe épaisse et un regard flamboyant. a quelques choses prêt il était l'idée que je m'étais faite de mon ami stan. stan... sebastian stan ! c'est pas vrai... c'est forcément lui l'homme en noir !

— vous allez bien ?

— comment connaissez-vous mon nom ?

— votre étiquette, il sourit, c'est marqué dessus.
je penche la tête.

— oh, oui. excusez-moi.

tout espoir se brise. en même temps qu'est ce qui m'as prit de croire que sebastian stan dialoguait avec moi depuis des mois ? franchement charlie arrête de rêver. c'est juste une coïncidence. mais une très bonne coïncidence.

le cuisinier m'indique que sa salade est prête, je vais en cuisine la chercher et lui ramène en lui souhaitant un bon appétit.

je continue d'essuyer le reste des verres en jetant un petit coup d'oeil au brun de temps en temps. il mangeait sa salade lentement, la savourant. je me reconcentre sur le cette en souriant.

— qu'est-ce-qui vous fait sourire comme ça ? demande t-il.

— vous, je rigole, la façon dont vous mangez votre salade.

— qu'est-ce-qu'elle à ma façon de manger cette salade ?

— rien, c'est juste drôle. vous regardez votre boucher comme si c'était une bénédiction.

— vous vous moquez souvent de vos clients ? demande t-il.

— souvent oui, mais d'habitude je le fais discrètement.

— vous n'êtes pas une bonne serveuse, sourit-il.
— je n'ai jamais dit que je l'étais.

— vous devriez m'offrir cette salade pour ce médiocre accueil, ajoute-t-il.

je pouffe de rire.

— c'est bien à vous que je devrais offrir une foutu salade, me moquais-je. je pense que ce n'est pas cinq dollars qui vous manquerons.

il ne répond pas. il semble étonné de ma répartie. il me regarde.

— et pourquoi cela ?

— vous avez une bonne paie.

— comment pouvez-vous me savoir ? demande t-il.

— je sais qui vous êtes, je m'approche juste en face derrière mon comptoir.

son regard est insistant.

— et qui suis-je ?

— et qui suis-je ?

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man in black ↯ sebastian stanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant