—❝ la diversité est une chose merveilleuse. ❞
je suis à la bibliothèque du coin comme prévu. j'attend patiemment la boule au ventre. je n'ai jamais été aussi stressé de toute ma vie. pourtant ce n'est rien d'important, je ne joue pas ma vie.
des milliers de questions traverse mon esprit chamboulé : ai-je fait le bon choix ? est-il l'homme que j'attends réellement ? si oui, est-ce mes sentiments sont réel ? si non, comment vais-je faire ? des milliers de questions mais aucune réponse.
j'attend depuis des heures, je ne sais pas s'il a comprit. pourtant... c'est des choses qu'il sait parfaitement, nous en avons parlé des centaines de fois. il aimait me d'ailleurs me déranger pendant ces cours moments de répit. c'était impossible qu'il ne trouve pas !
j'avais envie qu'il me trouve, je voulais qu'il me trouve. je voulais le voir, je voulais le découvrir, voir son visage, le dévorer du regard, le regarder me raconter des milliers d'histoires passionnante sur sa vie. je voulais passer du temps à ses côtés pour le pas dire ma vie. c'est nais, c'est ridicule... qu'est-ce que je raconte ! je ne le connais pas. mon dieu charlie...
— je trouve que le rayon des comics de cette gigantesque bibliothèque est très diversifié.
est-ce lui ? je n'ai pourtant entendu personne arriver. je n'ose pas tourner la tête, mon regard est figé droit sur les comics devant moi. je suis pétrifiée.
— entre captain america, et les aventures de wolverine grand-père, ça en fait !
bibliothèque, comics, captain america... je regarde l'heure sur ma montre 15h30. mon heure habituelle. je souris. c'est lui. son odeur caramélisé, sa voix me demandant la carte au diner... c'est lui. je n'ai toujours pas détourné le regard.
— la diversité est une chose merveilleuse, avouais-je.
— un sujet que nous n'avons pas encore abordé.
je ne peux m'empêcher de sourire bêtement. je me décide à relever la tête, il ne manque plus qu'un élément. je commence par ses pieds, remontant mon regard le long de son pantalon chino noir, tombant sur un long imperméable noir, puis un col roulé, une légère barbe, une mâchoire carré, des lèvres roses, un nez parfait, des yeux couleurs azur, des cils imposant, des cheveux coupés correctement et coiffé en arrière. c'était lui.
— l'homme en noir.
ses lèvres pulpeuses s'étendent pour formée un sourire délicat laissant paraître ses dents blanches. mon coeur se sert et rate un battement.
— bonjour, dit-il entre deux sourires.
— bonjour, répondis-je sur le même ton mielleux.
il promène ses yeux bleus sur mon visage.
— tu es magnifique.
mon ventre papillonne de désirs, un sentiment que je n'avais encore jamais ressentit auparavant. je me mets à rire.
— je pense que des présentations sera plus correct que des mots doux, souriais-je.
— oh oui, reprend t-il gêné. pardonne-moi, j'suis mal polie.
il me tend une poignée de main.
— sebastian, sourit-il.
— charlie, saisis-je sa main.
— j'espère que tu n'es pas trop déçu.
— comment pourrais-je être déçu avec ce que j'ai sous les yeux, avouais-je sans vraiment réfléchir. j'ai passé assez de temps à t'attendre et à espérer que ce soit toi. sebastian stan. aujourd'hui... c'est sûrement le plus beau jour de ma vie, je me rends compte que ce n'était pas qu'une simple relation internet. je me rends compte que mes sentiments étaient réels. et je me rends aussi compte que je te dis ça comme ça au bout de cinq minutes.
il se met à rire et s'approche de moi doucement.
— si ça peut te rassurer, c'est réciproque même je n'ai pas été aussi expressif. j'ai un métier un peu difficile qui m'interdit certaine choses qu'une personne lambda pourrais faire, entre autre partager sa vie privée avec une amie. ou entretenir une relation privilégiée avec une femme qui n'a signé aucun contrat de confidentialité. mais je suis prêt à passer outre pour te découvrir.
— accepte-tu de ne pas signer quelconque contrat avec moi, charlie la serveuse du diner et de me faire découvrir qui tu es sans aucune barrière ?
— je l'accepte volontiers.
— alors fais-moi découvrir ton univers, stan.
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man in black ↯ sebastian stan
Fanfiction❝racontes-moi ta journée, charlie.❞ 07.18 | SHORT STORY