FNAF: The Game

Chapter 8

Un robot renard marchait lentement le long d'un couloir, tout en tentant d'ignorer la voix de Bon-Bon qui lui répétait de retourner sur sa scène, que c'était l'heure de dormir. Il s'arrêta net quand il entendit la voix du mécanicien (qui faisait office de gardien d'ailleurs) chuchoter qu'il revenait très vite. Le renard grimpa habilement jusqu'à une bouche d'aération et s'y cacha le temps que l'homme s'en aille. Une fois partit, Funtime Foxy entra dans la pièce et chercha des yeux la chose qui parlait au gardien. Le robot aperçu alors une petite fille, d'environ 9 ans, dormir sur des fauteuils. Il voulut s'en approcher mais, une boîte de popcorn laissée là fut écrasée par ses pieds. La petite se réveilla alors et prit peur en le voyant (il était très grand). Elle courut alors en évitant le renard et s'enfuit au hasard, poursuivie par Funtime Foxy, qui était plutôt rapide malgré le fait qu'il était très lourd ! Soudain, un cri ce fit entendre... La petite pâlit. Est-ce que c'était bien la voix de son père ?! Alors, cette petite fille prit son courage à deux mains et se retourna. F.F avait disparu. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte se trouvant à côté de l'endroit où F.F se tenait jadis. Son père était étendu au sol, sans vie. Elle s'approcha, doucement, sans bruit, la respiration haletante après avoir tant couru. Une entaille si profonde ne pouvait pas être faite par un humain... Mais s'en fut trop pour la petite qui s'évanouit aux côtés de son père... Charlie ce souvient de cette horrible nuit comme si c'était hier. Sa mère, veuve, avait refusée d'épouser quelqu'un d'autre.

Charlie se réveilla donc, en sueur. Furieuse de faire encore le même cauchemar, elle jeta son oreiller contre le mur. Et dire que maintenant, elle connaissait le, ou plutôt la coupable... Soudain pressée, Charlie s'habille en vitesse et sort de sa chambre. Il est encore tôt et sa mère n'est pas levée. Elle eut un petit pincement au cœur et fit un mot à cette dernière qu'elle posa sur la table de la cuisine. Puis la jeune fille sortit dehors. Le froid de décembre la fit frissonner malgré l'épaisse couche de vêtements qu'elle portait. Charlie entra dans l'atelier de son père, bien décidée à trouver un moyen de détruire Baby, même si son père avait mentionné que c'était impossible. Mais Charlie était têtue. Elle y arriverait.

Michael, quand à lui, était plutôt matinal lui aussi. Il traînait dans les rues désertes, tout en pensant à son passé. Le jeune homme aurait aimé tirer un trait sur tout ces évènements. Pourtant, ils étaient bien là, dans un coin de sa tête. Michael tâta son crâne. Sa cicatrice était toujours présente, masquée par ses cheveux. Quel horrible souvenir...

- Je peux vous aider mon garçon ?

Une vieille dame sortit d'une boutique environnante.

- Heu...

- Vous cherchez un cadeau de Noël ?

- En quelques sortes. Pour une amie.

- Oh...

Ses rides s'étaient illuminées et elle entraîna Michael à l'intérieur. Les rayons étaient remplis de choses extravagante et l'adolescent n'était pas sûr que ça plairait à Charlie.

- Que cherchez vous en particulier ?

- Heu... Je ne sais pas vraiment en fait...

Une bonne heure plus tard, Michael sortit du magasin agacé, mais satisfait. Il avait trouvé un cadeau même si la vieille dame n'arrêtait pas de le charrier. Il repartit donc dans le sens inverse, sans trop regarder où il allait... Michael toqua à la porte de l'atelier de Charlie. Il entendit des bruits de métal puis le grincement du portail s'ouvrir laissant apparaître la jeune fille qui semblait occupée.

- Désolé de te déranger, mais...

- Entre.

Michael se laissa tomber sur une chaise et désigna quelque chose sur la table.

- C'est quoi ?

Charlie, l'air mystérieuse, posa un doigt sur sa tempe, un geste qui signifiait qu'elle réfléchissait.

- Hmm... Comment te dire... J'ai peut-être trouver ce qui pourrait détruire Baby.

- Vraiment ?

- Oui, et tu vas m'aider.

- Ah... Cool.

- Quel enthousiasme !

- *soupire*

- Michael, si Baby est neutralisée, elle ne pourra plus faire de mal à personne. Toi et moi y compris.

Michael se leva et regarda la chose que Charlie fabriquait. C'était vraiment étrange... Autour, des plans étaient étalés un peu partout ainsi que des notes indiquant le poids, la taille, les facultés, etc... Il remarqua un étrange bouton sous la couette gauche de Baby.

- Et, Charlie ?

- Hmm?

- C'est quoi ce bouton ?

- Il me semble que c'était le premier bouton de "veille" de Baby, mais il était difficile d'y accéder car l'espace entre le bouton et la couette était très petit. De plus, si Baby bougeait trop, la couette pouvait activer le bouton et la mettait en veille.

- OK... Et si on faisait exprès de la faire bouger pour qu'elle se désactive ?

- Hmm... J'aimerais qu'on la neutralise activée.

- T'es vraiment sadique.

- Hé !

Comme Charlie semblait vexée, il s'excusa.

- Oh, ça va, désolé...

- Charlie, où es-tu ?

- Je suis dans l'atelier maman !

Une femme entra. Elle aperçu Michael et sourit.

- Oh, tu dois être Michael, enchantée.

Elle s'approcha et lui serra la main.

- De même madame.

La mère de Charlie se tourna vers cette dernière et dit:

- Chérie, ton oncle vient demain pour le sapin.

Charlie sourit légèrement en voyant sa mère toute contente.

- Ah, heu... Chouette !

Son téléphone sonna et elle s'excusa:

- Désolée, les enfants, c'est le travail. Je vous laisse. À ce soir Charlie !

- À ce soir...

Charlie prit une grande inspiration et fit le plut long soupir que Michael avait jamais entendu.

- Bravo Charlie, tu es élue championne des soupirs.

Charlie regarda Michael d'un air blasé.

- OK, OK...

- Il se fait tard, tu devrais rentrer.

- Tu as raison ! Bon sang, mon père va me tuer !

- À demain.

- À dem'

Charlie écouta les pas de Michael sur la neige fraîche jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent. Elle se pencha sur son arme, plutôt fière d'elle. Mais, même si cette arme lui commettrait beaucoup de dommages irréparables, Charlie n'était pas sûre à 101% que ça suffirait. Il faudra prévoir quelque chose qui puissent l'achever pour de bon. Et Charlie savait ce qui finirait le travail.

La cuillère...

À suivre !