the sea and j.

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25 juillet à 02:34 note Iphone

dans mes draps blancs, lourds, et froissés je ne fais que de me retourner. Morphée, le sommeil, le marchand de sable, peu importe, personne ne vient me chercher. je sens des vibrations jusqu'au creux de mes os. pourtant cette nuit la mer est plutôt calme. au plus profond de moi je sens un besoin d'écrire (de t'écrire) c'est la première fois que cela me fait ça. tu dois comprendre, ça t'arrive si souvent Ty. moi, mon niveau est très pitoyable. t'es si loin. j'ai vu le couché de soleil. sur le toit. il y avait l'arche de Noé en moi. une ménagerie. comme quand tu m'embrasses. c'est plus que des foutus papillons. tout ça parce qu'un petit brun aux yeux à tomber par terre est là dans mon crâne. et partout. j'ai quitté la petitesse de ma cabine, j'ai anticipé ma claustrophobie. j'déambule ici et là. je te vois dans des sourires, t'entends dans des rires et ton odeur adhère à mes narines. merci pour ton haut. j'ai d'la chance que tu sois chanteur, je peux écouter ta voix en boucle. t'es partout. parfois j'ai l'impression que tu chantes pour moi, quel égoïsme n'est-ce pas. ça me berce. ici (dans le bar où je traîne) la musique est si forte que les tremblements du bateau semble venir des basses. et ça me fait vibrer. mais à un niveau si faible. superficiel. si tu étais là ou là et là je vibrerais. j'aurais du te mettre dans ma valise, t'sais j'y pense. je suis paumé au milieu d'étendues d'eau. j'espère que tu penses à moi.

j.d.


joshler ça rime avec 𝕤𝕦𝕞𝕞𝕖𝕣Où les histoires vivent. Découvrez maintenant